Titre : Le Sud : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Montpellier)
Date d'édition : 1931-12-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328735446
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 décembre 1931 11 décembre 1931
Description : 1931/12/11 (A2,N641). 1931/12/11 (A2,N641).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG34 Collection numérique : BIPFPIG34
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Description : Collection numérique : Presse locale ancienne Collection numérique : Presse locale ancienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1291531q
Source : Montpellier Méditerranée Métropole - Médiathèque centrale Emile Zola, 34-2005
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/10/2021
BILLETS
Les nouveaux jeux
J ai conté un jour, ici même, l’en
gouement saisonnier des enfants pour
les jeux sportifs et comment, aux épo
ques des grands raids d'aviation, ils
peuplent les récréations d'escadrilles,
au lendemain des championnats de
rugby, de parties miniatures où les
billes tiennent lieu, parfois avanta
geusement de joueurs... Les exploits
de Ladoumègue motivent bien des es
soufflements et il suffit que la morne
cohue des « Tours de France » tra
verse le pays poui que le plus petit
différend se règle au sprint...
J'ai cru expliquer aussi, que les en
fants ne s’en tiennent pas à une illus
tration plate de grands exploits, qu’ils
les adaptent ingénieusement et parfois
corrigent ce qu’ils ont d’excessif, de
grandiloquent . Combien de finales pal
pitantes ne m'ont-elles eu que pour
uniaue spectateur ? Et quels finalistes
authentiques de n'importe quelle com
pétition accepteraient de se passer
d'un public, d’applaudissements, de
publicité.
Ces temps-ci. la grande actualité
sportive chôme. Les jeux classiques re
prennent leurs droits et l'imagination
des enfants pourrait aspirer au repos.
Pourtant, il en est, parmi les inventifs,
les créateurs, qui décident d’inventer
et de créer malgré tout. Leur mérite
est immense et ils ne s’en doutent pas.
Ils se passent du concours des grands
exemples. Ils puisent leurs inspirations
dans la vie moderne, par dessus les
personnalités, par d°ssus les exploits.
J’étais ces temps-ci, fort intrigué
par deux jeux nouveaux, pratiqués par
des groupes d’enfants de sept à douze
ans, à quelques semaines d’intervalle \
et j’ai en vain essayé de connaître les \
promoteurs. <
Le premier était dit, de la télégra
phie Dans un coin de cour, un groupe
d’enfants mystérieux s'empresse au
tour d’un transmetteur figuré par un
' fil de fer. Le plus audacieux le porte
à sa bouche, y révèle un complot. De
quelque part, dans le monde, on lui
répond, on lui demande d'agir vite, vi
te... Alors, il lâche le fil de fer et tout
haletant donne des ordies à des sbires
prêts à tout. Les sbires s'égaillent dans
la cour, ils ont des armes sous leurs
blouses ; ils prospectent d’un air em
barrassé un dsu partout, puis ils se
iassemblent devant les cabinets qui fi
gurent irrévérencieusement la bijoute
rie cambriolée. Ils y surprennent des
malfaiteurs en plein « travail », leur
donnent la chasse, les lugulent, les en
traînent au poste où le chef tenant
toujours son fil de fer d’une main fé
brile demande à son gouvernement
lointain, ce qu'il faut en faire, en ob
tient une peine de mort. Alors, il se
passe une chose atroce et moderne. La
I fil de fer change d’office. Chaque con-
; damné qui le touche, tombe raide
mort, électrocuté par un fluide in
connu. L’heure, de la rentrée, seule,
peut les ressusciter...
Le second était plus prosaïque. C'é
tait celui des distributeurs d’essence
figurés par une liane clouée au mur
ou à l’arbre. Pas de préposé. Chaque
enfant, représentant une auto plus
ou moins trépidante venait s’y alimen
ter en essence en mettant l’extrémité
I libre dans sa bouche. Le remplissage
j était automatique suivant des lois
j qu’il ne m'appartient pas de traduire
et dont je ne sais s’il faut sourire....
Nouveaux jeux.. Que de significa
tions vous portez dans vos mécanis- \
mes à bon marché !
Ludovic MASSE.
MmnniiiiimaHHiimmommmmDnniHntcMmnmcuuniumtotiHimiHammimnaiHiRttm
FOOTBALL-RUGBY
Le 28 e Génie de Montpellier est Champion
du 16 e Corps d’Armée
Le 28e Génie de Montpellier,
bat le 51e régiment d’Indochinois
de Carcassonne.
par 9 points (3 essais )
à 5 points (1 essai et 1 but)
C’est par une température un peu ]
froide, avec un vent noient et devant !
un public relativement nombreux, de j
poilus et de supporters abséistes, ve
nu également pour assister à l’entrai- |
nement de l’équipe première de l'A.S.
B., que s’est déroulée à Sauclières, I
cette finale qui opposait les récents !
vainqueurs des artilleurs castrais, le I
28e régiment du Génie d'une part, et !
les triomphateurs des fantassins nar- !
bonnais, le 51e régiment Indochinois 1
de Carcassonne, d’autre part.
Les montpellérains remportèrent \
une belle victoire qui était méritée, qui
peut-être ne reflète pas. par son score,
la grosse supériorité marquée par eux
tout au long de la rencontre ; plus
particulièrement au cours de la pre
mière mi-temps et surtout durant les
vingt dernières minutes.
LES NOTABILITES
Dans la tribune, nous notons la
présence de M. le colonel Garenne,
représentant le général Dosse, empê
ché ; le colonel Férol. commandant
d'armes à Béziers : le commandant
Gringnard. du 81e régiment d’infan
terie de Béziers ; le colonel-comman-
dant le 51e régiment Indochinois : le
lieutenant-colonel Rougier. comman
dant le 28e Génie: le capitaine Chia-
valdini, chef du centre d’éducation
physique de l’Hérault et de nombreux
officiers du 28e Génie et du 81e ré
giment d’infanterie. La clique du 81e
rehaussait par sa présence .cette belle
manifestation sportive.
LA PARTIE
Les deux équipes présentent leur
meilleure formation, celle donnée
d'ailleurs par notre journal de ce jour:
les Montpelliérains (maillot rouge i. les
Carcassonnals (maillot blanc). Nous
remarquons dans le 28e Génie, la
présence des excellents joueurs Ri
vière, de Pézenas et Doumenc. de l'U.
S.M Galy, de Narbonne, est’ au 51e
Raynaud et Caruesko, de Carcasson
ne
Les rouges avec le vent dans le dos
et grâce à ce précieux avantage en
vahissent les buts carcassonnais. Maî
tres du ballon, en mêlée, par suite
d’un excellent talonnage, qui amorce
de nombreuses attaques, échouent du
fait d’un manque de vitesse et de cer
taines maladresses Les blancs répon
dent par aueloues départs d’avants et I
quelques dribbling fort dangereux. Le
jeu cependant se cantonne dans les
22 mètres. Us opposent une défense
énergique, devant laquelle viennent se
briser toutes Ips tentatives des poilus
du Génie, qui d'ailleurs jouent de dé
veine. malgré trois coups de botte
magnifiques de Rtvière.
Bi'-n plus, les carcassonnals profi
tent d*une occasion favorable pour
déplacer vers l'aile de Raynaud : ce-
Iui-cl s'empare de la balle, déborde son
adversaire et marque une moyenne
position, après une course de 50 mè
tres. Le but est réussi et le 51e mène
par 5 points à 0.
La mi-temps survient peu après, 1
sans changement au tableau, malgré
deux tentatives infructeuses. les re
présentants du Clapas. ne peuvent re
monter le score.
LA REPRISE
Avantagés par le vent, les blancs
dominent un moment, mais le pack
due 28e Génie, faisant preuve de plus
de cohésion et de plus de mordant,
ramène rapidement près des buts car
cassonnais. où ils jouent plusieurs mê
lées et touches. Un moment la bataille
fait rage, les montpelliérains parais
sent devoir égaliser chaque fois de
longs coups de botté reportent le jeu
au-delà de la ligne de 50 : en vain les
trois-ouarts sont alertés et ne peuvent
concrétiser leur mouvement devant la
défense vigilante des adversaires.
Tant de cran méritait cependant
une récompense
Un quart-d’heure avant la fin, sur
un magnifique renversement d’atta
que, l'ailier droit déborde et marque
en coin. Montpellier 3 points.
Dès ce moment, le 28e Génie domi
ne, monopolisant la balle, gardant
constamment l’initiative des opéra
tions. Ils ne laissèrent aucun répit
aux carcassonnais. et presque coup sur
coup, deux autres essais .amenés par
les avants oui jouèrent avec une fu-
ria splendide, portèrent le score à 9
points à 5. ,
CONSIDERATIONS
Ce fut la victoire, juste et méritée
de la vaillante et de la meilleure
technique. Le 28e Génie fit prvjve
constamment d’un excellent esprit
sportif; son souffle lui permit de met
tre sur les boulets la lourde équipe du
51e : et d'ailleurs fortement desser
vie par un demi de mêlé cat>ftro-
phioue. A Montpellier, excellente par
tie de Doumenc et de Rivière. A Car- i
cassonne. seuls Caruesko et Raynaud
ressortirent du lot.
L'arbitrage de M. Rocca fut. comme |
toujours, eciroptent, impartial et di- }
gne d’éloges L'asbélste s’impose com- j
me un des meilleurs arbitres fédé- !
raux.
VIDI.
♦♦♦♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
LE STADE BEAUCAIROIS Ire A I
(promotion d'honneur) libre le 13 dé-
cembre par suite de forfait se dépla- I
cerait n’importe quelle région.
La réserve se déplacerait également j
aux datée suivantes : 13. 20 décem- |
bre: 10, 31 janvier ; 21 février, tout |
mars et avril : Ecrire ou télégraphier
d’urgence à M. Daudet Jean. 67. rue
Emile-Jamals. Eeaucaire.
L’équipe réserve du S. C. NIMES re
cherche match sur son terrain le di
manche 20 décembre prochain, con- I
tre excellente éouipe.
Faire offres et conditions au siège, !
Café de France, à Nimes.
FOOTBALL-ASSOCIA TION
Le match Angleterre-Espagne
De notre envoyé spécial à Londres :
Cinquante-cinq mille spectateurs as-
sistèentr à la défaite du onze repré
sentatif de la toute nouvelle républi
que, à Londres.
Cette rencontre avait suscité un
très vif intérêt, parmi tous les spor
tifs; et pourtant, les Espagnols s'avé
rèrent bien inférieurs aux très scien
tifique Anglais, vraiment imbattables,
chez eux.
Zamora me confiait, avant le
match: «C’était le rêve de ma vie,
de pouvoir jouer à Londres»
Il donna, certes, une triste exhibi
tion; et, avant la fin, ce rêve ne de
vait point tarder à devenir, pour lui.
un cauchemar.
Ce match fut un triomphe, pour les ,
Anglais. Après cette désastreuse dé- j
faite du team espagnol, je crains bien j
que nul autre team continental ne
soit invité à jouer en Angleterre .
seuls les Autrichiens pourraient, peut-
être, se mesurer cette annéq, avec les
Britanniques.
La « seconde Espagne » a dû renon
cer à triompher de l’Angleterre, en
football-association, tout comme Phi
lippe et son Invincible Armada, de
vant les bâtiments de bois de la reine
Elisabeth, elle échoua encore.
Bien des erreurs avaient été écrites,
dans la presse anglaise, au sujet de
la rapidité, de l’adresse des Ibériques:
aussi, le public s'attendait-il à voir
une équipe de très grande valeur. Ce
n’était point le cas- l'Angleterre de
meure reine, dans le monde du foot
ball.
La confiance du public anglais
avait commencé à s’ébranler un peu,
lors des défaites du onze représenta
tif, sur le continent. Il ne pouvait
imaginer, particulièrement, les motifs
de la défaite essuyée à Paris, en mai
dernier; il ne demandait qu’une cho- j
se: la revanche.
Les Anglais s’y étaient donc lon
guement préoarés.
Le temps était beau, et le sol légè
rement boueux. Je ne raconterai point
les diverses Dhases d’un match, qui
fut une longue succession d’attaques
anglaises. durant lesquelles les
joueurs nationaux se jouèrent littéra- [
lement, de leurs adversaires, et,
moyennant quelques efforts supplé
mentaires, auraient aggravé sensible
ment le score en leur faveur.
Smith et Johnson marquèrent un
but chacun, en sept minutes; avant
la pause, Crooks en ajoutait un; par
deux fois, Crooks et Dean battirent
Zamora, pour clôturer le score.
Samitler réussit à sauver l’honneur
de l’Espagne.
Le public ovationna ce but espa
gnol, et les spectateurs prodiguèrent,
tout au long de la partie, mille mar
ques de sympathie aux visiteurs, pour
leur lutte courageuse contre un team
en tous points supérieur : vitesse,
science, adresse, etc.
Après le match, Blenkinsopp, le ca
pitaine anglais, me dit: «Je désire
que les Ecossais soient aussi faciles
que les Espagnols, car ils sont juste
assez bons pour nous permettre de
nous entraîner un peu ! »
Dans le vestiaire des visiteurs, tout
réflétait le désespoir.
Samitier ms confiait : « Les joueurs
anglais sont surhumains. Nous n’a
vons pas existé, devant eux. Nous fî
mes, pourtant, de notre mieux. Le pu
blic est vraiment admirable de spor
tivité. »
Quant à Zamora, il était dans un
état de dépression extrême et ne ces
sait de répéter: « C’est fini ! »
DE L
Autour du match
L’assistance, à ce match, fut très
grande; la foule se pressait aux
abords du stade, impatiente d’entrer:
Une porte fut enfoncée, et 2.00G per
sonnes pénétrèrent sans payer.
Le service d’ordre était déplorable;
bien des Journalistes continentaux ne
purent obtenir l’accès du terrain.
Après quelques difficultés, j’arrivais
à m’introduire avec Abel James et
Fack, de l’Arsenal. Leur opinion, sur
les Espagnols ne fut point élogieuse;
ils me déclarèrent que le Racing-Club
de France était capable de fournir
une meilleure exhibition, et qu’à son
avis, le football français n’était point
inférieur au football espagnol.
J’essayais d’objecter les conditions
qui constituaient un handicap pour
les visiteurs, et leur affirmais que les
Espagnols possédaient réellement un
des meilleurs teams du continent.
James répliqua immédiatement :
« Les autres doivent être bien fo-
qitarfs, alors ! »
L'épouse de Zamora prétendait que
les Espagnols ne pouvaient pa s être
vainqueurs, car elle n’assisterait pas
à la rencontre.
Zamora prit alors la sage précau
tion de dissimuler, sous son maillot,
un petit médaillon contenant la pho
tographie de sa femme. Cela ne l’em
pêcha pas de fournir une piètre exhi
bition.
Tout laisse à penser qu’il ne saffir-
mera plus à ce poste, dans l’équipe
internationale de son pays.
Avant le match, j’avais avancé, aux
joueurs de l’Arsenal, que cette ren
contre promettait d’être fort intéres
sante; après la débâcle, je m’attirai
mille plaisanteries.
Lie public, étant très humoriste,
criait : « Sortez le taureau ! Nous as
sisterons à une course ! » Et le chant
des Toréadors se faisait entendre.
L’abitre. le docteur Bauwens. pro
duisit une excellente impression, sur
le public anglais.
Il est à souhaiter que les Espagnols
auront plus de chance, contre l’Irlan
de, dimanche prochain, à condition,
firent mercredi.
Tous les journaux anglais déclarent
que le football espagnol est très élé
mentaire, et le considèrent d’un point
de vue plutôt comique, ce qui est vrai
ment regrettable, car le football con
tinental est sensiblement meilleur que
ce que pensent les Anglais. La défaite
de mai dernier, à Paris, ne le leur a-
t-elle pas suffi ?
Sydney REGAN.
Le match vu par notre collaborateur Marcel Rossini
Dès le coup d’envoi, on fut
tout de suite fixé sur l'issue de la
rencontre. Les joueurs en maillot blanc
s'étaient emparés de la balle, la mono
polisaient, partaient en passes préci
ses et attaquaient avec une éton
nante facilité d’exécution qu’on com
prit aussitôt qu’il n’y avait en réalité
qu’une équipe sur le terrain.
L’équipe d’Espagne avait, il est vrai,
contre elle, et le terrain lourd et un
fort vent qui génèrent beaucoup les
joueurs ibériques.
La mauvaise exhibition de Zamo
ra aidant, elle eut tôt fait de perdre
son courage. U n'y avait à peine que
deux minutes que l'on jouait que l’in
ter droit Smitt ayant été mis en pos
session de la balle par un ailier shoota
puissamment. Zamora se précipita,
parvint à arrêter la balle dans sa tra
jectoire, mais par malheur la laissa
échapper de ses mains. Le premier
but britannique était marqué.
Le deuxième ne se fit pas attendre.
Dean le réalisait deux minutes plus
tard. Le troisième fut réussi dix mi
nutes avant le repos grâce à un shoot
magnifique de Johnson.
Durant cette première mi-temps, la
supériorité du onze anglais fut si net
te que, je m’étonne encore qu’il n’ait
réalisé que trois buts, pendant les 45
premières minutes de jeu. On peut
dire que l’équipe anglaise domina li
gne par ligne, homme par homme son
adversaire. En un mot elle ne pouvait
faire mieux.
Pourtant les joueurs espagnols s’é
taient préparés minutieusement en vue
de cette rencontre. Ils étaient venus
nlusieurs Jours à l’avance pour s’a
dapter au climat et se familiariser
avec des horizons nouveaux pour eux,
nour voir aussi à l'œuvre en cham
pionnat quelques-uns de leurs futurs
adversaires. Les précautions ne leui'
furent-elles pas plus nuisibles qu’uti
les et ne furent-ils pas au contraire
impressionnés par ce qu’ils apprirent,
et virent en Outre-Manche ?
En tous cas, dès la première minute
de jeu, ils donnèrent l’impression d’a
voir les jambes coupées par l’émotion.
Les loueurs espagnols rachetèrent
en nartie, après le repos la mauvaise
exhibition qu’ils avalent fournie dans
la première mi-temps et le gardien
britannique Nibbs qui avait peut-être
touché trois fois la balle auparavant,
fut mis assez sérieusement à l’ouvra
ge. Cela n’eirroêcha d’ailleurs pas les
loueurs anglais d’affirmer à nouveau
leur supériorité et de marquer qua
tre buts réussis successivement par
l'adroit et décidé Crooks, par le grand
Dean de la tête, par Johnson et en
fin à nouveau par Crooks à la suite
d’une sortie hasardeuse de Zamora.
Ce n’est que vers la fin du match
aue Forostiza parvint à sauver l’hon
neur de son équipe à la suite d’une
série de passes.
Dans la nuit qui tombait, les espa
gnols attaquèrent désespérément et
essayèrent de renouveler sans succès
l’exploit de leur ailier gauche.
Ne cherchons pas à établir de compa
raison entre les deux équipes, car les
vainqueurs surclassèrent littéralement
leurs adversaires durant les trois-quart
de la rencontre. Ils fournirent une ma
gnifique exhibition de football précis,
large, effectif, ils se montrèrent à ce
noint de vue si supérieurs qu’ils pa
raissaient par fois ne nas se livrer à
fond et pourtant à quelles rudes atta
ques la défense espagnole eut-elle cons
tamment à s'opposer !
Pour cette raison les avants anglais
se firent narticulièrement remarquer :
l’ailier droit Crooks. l’inter gauche
Jobson. l’avant centre Dean, l’inter
droit Smith, fournirent un match sp’“n
dide. La ligne de demis fut la plu-
nart du temps la maîtresse du terrain
et son Pivot Gee fut sans conteste un
des meilleurs de l’équine La défende
avec 'e scientifique Rlenkinsop. le
vieux Cooner et l’adroit, Hibbs se mon
tra remarquablement sûr.
Les espagnols firent ce nu’ilc pu
rent,. mais ils n’étaient nas de cla-se,
voi'à tout, ri s men'fe<-*è , ’en+ ■ta»-'- l’er-
semble un é-rgi entrain sur la hall» et
l’on peut féliciter Gornstitea. Ramifier
et Z^mborena nui eurent, le r- -c mé
rite d« ne ne s se décourager. T.ec ar
rières et surtout Ouineoees
firent coure'Teueoment mais ils étalent
littéralement submergés.
Quant à Zamora, s’il fit parfois d’ex
cellentes choses il s’avéra par contre
trop souvent décevant et le public
londonien n’est pas encore arrivé à
comprendre comment le footballeur es
pagnol pouvait être le footballeur le
plus rétribué d’Europe.
Le match se disputa devant plus de
50.000 spectateurs! les tribunes et les
gradins étaient combles. On refusa du
monde et bien des places louées à l’a
vance ne purent être occupées par
leurs véritables possesseurs. La foule
fut remarquable de sportivité. Cette
fouie applaudit avec fureur ses repré
sentante, elle ne ménagea pas non plus
ses encouragements aux visiteurs.
l’hygiène du footbal
une question de jeu
Liini» 1
Bien que nous ayons en vue l’hygiè
ne, qui doit avoir pour but primor
dial de nous permettre de jouir d’u
ne santé excellente, nous voulons trai
ter la question du point de vue parti
culier du joueur, c’est-à-dire d’écrire,
avec quelques détails, les principes
d’hygiène, qui permettront à ceux qui
pratiquent, de se maintenir en forme,
pendant de longues années, et de con
naître, au moins dans ses grandes
lignes, le pourquoi de ces principes.
Nous ne parlerons pas, aujour’dhui,
de la question si importante de l’ali
mentation; nous la réservons pour un
prochain article.
Une hygiène bien comprise doit
avoir, à sa base, l’éducation physi
que. Chaque jour, faites au moin s un
quart d’heure d’exercices en chambre,
avec fenêtres largement ouvertes.
A quel moment est-il préférable de
pratiquer ces exercices ? Peu importe.
La règle à observer est qu’il faut at
tendre au moins deux heures après le
repas, pour ne pas troubler les fonc
tions digestives.
Certains préféreront le matin, au saut
du Ut; d’autres, le soir, avant de se
coucher. Il est de fait,que ce sont les
deux moments les plus favorables de
la journée, et aussi les plus commo
des.
Surtout, n’oubliez pas les exercices
respiratoires. Lorsque vous êtes dans
la rue, en vous rendant à votre tra
vail, respirez lentement, d’abord avec
les deux narines, puis en plaçant un
doigt d’un côté du nez; respirez pro
fondément, avec chaque narine, alter
nativement. Ensuite, lorsque vous avez
empli d’air pur, vos poumons, retenez
votre respiration, pendant deux ou
trois secondes; vous retirerez, ainsi,
de l’air, la « substantifitjue moelle »
ou, comme le prétendent les Hndous,
le « prana », principe même de la vie.
Pour ne pas perdre le bénéfice de
vos exercices, conservez, en tout temps
et lieu, une attitude physique correc
te. Ne vous laissez pas aller, lorsque
vous êtes assis ou vous écrivez. Tenir
s’est (
, fédératl
,1ftttils
tfltW l
pminei c
par s
limité l’oi
le, une blessure nn 0 i„ »
ternes SUr U ‘
j-îXïâasv
dant la partie 1 maà b" ni
joueurs ont essayé I , - 0lb 4i oli ' fflP
cices spéciaux, do,„ 1lltt «ss \i haute '
Pieds souples et forts/njltt rcsp '
pas nombreux, ceux nn'i , « lequel
faire tourner
ch”vflio ta ^ 0t a gauche ' w Sir Jjns
cheville, comme centre d e
* ' niç v X
g" si «smPS»*"
formation prodüitTpa" .53 S» 10 "' d<
naher de la chaussure Jsi® de
temps en temps, conta?* fiançais
mere nourricière, la terre.
il sa disf
Nous connaissons un bel gais d’as
65ans, qui, chaque annetH crnol ol5
temps s amuse a pra^ij S fret
athlétiques (n’en faites7 g
n’etes pas entraîné Te® *
lent), et à jouer au taC m
Il p réte nd que le contactée li J»® deî
re le revitalise. Sa thèse IJ «idée :
que le magnétisme, qui s: jH'.-ikmp
bénéficions pas, par suite te II
ment dû à nos chaussures (i?ureï
Voulez-vous juger de la beat
sique, toujours) d’un pied! ]
sez-vous et, étant assis,
pied nu, par terre ou sur i
sur un journal; puis, sansjie
de vos mains, essayez d’écarter
orteils, de la même façon]®'
écartez, à volonté, les doistsj
main. b. |WT ,
Pour rendre la chose plus!»! Wli 11
puyez fortement sur le sol a
chant à prendre un point »
avec le gros ou le petit doigt du ’ capita
Si vous parvenez â écarte® Ç 1
tells, de façon à faire glisse®
eux, un stylo de grosseurs] inoyi
votre pied est fort. Vous pouva e
rier (exception faite pour]^® 1 !® 5 ? cl
cheurs), qu’il n’y a pas, parmi
footballeurs, un pied sur
le corps droit est pénible, au premier capable de réaliser cette perforai!
p le
Pour être complète, notre
devrait comprendre la question ,
vêtement, des bains de soleil, etc. r j
mode actuelle, basée sur l’hmLi . jli
nous dispense d'en parIer.Ttefl|> -
question capitale, à notre avis, df ,
limentation. Ce sera le thème
autre article- Jdinm un
Lorsqu'on se promène autour i^ s vit
touches, pendant un match, ji o, Uivti
pas rare d’entendre des alus, à
sur une décision de l'arbitré
façon de jouer. Pour penne»die n'staj
joueurs, spectateurs et autre»:!) a!)(r 1 ■
un sujet de discussion, noupiisfaiw »
abord; vous aurez tendance, au début,
à reprendre votre ancienne position
favorite; réagissez. Au bout de quatre
ou cinq jours, vous n’éprouverez au
cune fatigue, et votre gain sera dis
proportionné aux efforts que vous au
rez faite.
Vos organes internes seront bien à
leur place, et vous aurez cette allure
élégante que tout le monde admire.
Dans la région, Skiller est, à notre
avis, le joueur qu’on devrait essayer
de copier dans cet ordre d’idées.
Faut-il prendre une douche journa
lière ? Ce serait l’idéal. Malheureuse- UI , „„ —
ment, nous ne pouvons imiter les An- ] vous soumettre le cas suivant,»® g sn i
glais ou les Américains, à cet égard, mi Gibson pratiquait quelMBimnftfs
soit que notre maison ne soit pas bien | Sur un penalty, les J cue » p' TOM
agencée pour cela; soit, encore, parce ; à leur place, et l’arbitre ayan « tifc o
que nous n’avons pas l’eau chez nous. un loueur se précipite P*?*»
Avec un peu d’ingéniosité, nous pou- mais, au lieu de shooter.^l ^
vons arriver à pratiquer, sinon le tub
journalier, tout au moins le tub bi
hebdomadaire, et si vous éprouvez
une sensation pénible, avec l’eau froi
de. n’insitez Das: usez de l’eau tiède.
Entre les bains ou douches, pour
quoi ne tas pratiquer le bain d’air
ou la friction sèche, tous les jours ?
Un gant et unp lanière de crin, voilà
tout le matériel.
Frictionnez-vous toutes les parties
du corps, jusqu'à ce aue votre peau
devienne légèrement rouge.
Vous n’avez pas de gant de crin ?
Une serviette-éponge, un peu rugueu
se. fera votre affaire. Essayez la fric
tion. et vous m’en donnerez des nou
velles !
En ce qui concerne les Dieds. nous
devons être prudente, car une ampou-
i!iiiii3imii!iniiu!iiiuMiiiinii)iiiiiriJiniiiiiiiiiiMt3iiiiiiiMtut3miHuiiiiaH)!miim™»ti |,II,Htl,IIHIimuuHWI11
T A A J r» 1 T ~ v '’°‘ n " en e£fet ’ aua "
Les Mercredis du Kugby...
SSSrJSÏp
‘s
Vous avez été spe^® „ a “j j® lien
ou arbitre; la question que «1 fres j
posons est la suivante » d„ ïra
m -f-vulior 9 T
posons est m r —
il régulier? Dal î,ons sporti® _
plaudissons en bons J J
La nôtre est la sui au .
Réflexion faite. “ (ife Tlr .
laisser le temps
notre prochain article J tel
fi* défit
RECTIFICATION
Marcel ROSSINI.
J’ai pour principe de laisser en paix
les typos, parce qu’ils font honnête
ment ce qu’ils peuvent.
Aussi, n’ai-je jamais protesté contre
les fautes d’orthographe ou de syn
taxe. dont on m’a généreusement gra
tifié, ni contre la substitution d’un
mot à un autre (conjectures, préfé
rences, expiration, etc., mis P°tn con
jonctures, persévérances, expiation,
etc.), ni même contre l’amputation de
plusieurs lignes d’un texte, qui de
vient ainsi incompréhensible.
Mais, dans mon art: .le de mercredi,
on a réellement été un peu trop fort.
Que « professionnalisme déguisé et
; maillochage » devienne « profession-
i nalisme déguisé en maillochage ».
j passe encore; car les lecteurs réta
blissent d’eux-mêmes, le texte exact.
Par contre, que voulez-vous qu’ils
aient compris, dans un article inti
tulé : « Sus au jeu déloyal ». à l’alinea
suivant:
« Le jeu de rugby n’est pas, en sçm-
me. tellement compliqué. Il consiste
à progresser, il faut bousculer. Or.
quand on balaie tout, sur le terrain,
on commet fatalement d’innombra
bles infractions contre le code, qui In
terdit de gêner, même involontaire
ment, quiconque n’est pas porteur du
talion » ?
Les mots soulignés sont en complé
té contradiction avec la phrase qui
leur fait suite. Us ne peuvent
exprimer ma pensée. Bien plus, us di
sent exactement le contraire de ce nue
j’ai écrit. Et c’est nourquoi je m e ’ : "
cuso mais Je me fais un devoir de t.
rectifier. *
Je n’ai pu, en
SfbuVîSS rfs
sss^æsSi*
“■wminii
• Il déc<
Von v parvient
vitesse, dejadress^
très bien, f'
de UT
et du souffle, n
et non C«1
au lieu de bousculer. i
balaie tout, sur le
met... etc. »
On conviendra,
aisemeni
est”plus conforme
l’article qui a ] eS L
pour condamner ,i e g l’obst
Cns. parmi ^Ôle"
est la.moins pardon
CARCASSONNE A LE*
Vur
Ç diarat
--i hor
j collée ]
itadr,
te
« „, ava U
Ibta
Dimanche P r °J*ip e s tÆ
La invaus es
rencontrera les Je
frnanais nd p!a |
,,S?
r 'c"“SKi 'f»rî«Si
(îfHrocl
"an
"n i
• 5 ‘“s
i-s! 11 a P'
I4 Ce, «
PI H-i!
K •• j:
Les nouveaux jeux
J ai conté un jour, ici même, l’en
gouement saisonnier des enfants pour
les jeux sportifs et comment, aux épo
ques des grands raids d'aviation, ils
peuplent les récréations d'escadrilles,
au lendemain des championnats de
rugby, de parties miniatures où les
billes tiennent lieu, parfois avanta
geusement de joueurs... Les exploits
de Ladoumègue motivent bien des es
soufflements et il suffit que la morne
cohue des « Tours de France » tra
verse le pays poui que le plus petit
différend se règle au sprint...
J'ai cru expliquer aussi, que les en
fants ne s’en tiennent pas à une illus
tration plate de grands exploits, qu’ils
les adaptent ingénieusement et parfois
corrigent ce qu’ils ont d’excessif, de
grandiloquent . Combien de finales pal
pitantes ne m'ont-elles eu que pour
uniaue spectateur ? Et quels finalistes
authentiques de n'importe quelle com
pétition accepteraient de se passer
d'un public, d’applaudissements, de
publicité.
Ces temps-ci. la grande actualité
sportive chôme. Les jeux classiques re
prennent leurs droits et l'imagination
des enfants pourrait aspirer au repos.
Pourtant, il en est, parmi les inventifs,
les créateurs, qui décident d’inventer
et de créer malgré tout. Leur mérite
est immense et ils ne s’en doutent pas.
Ils se passent du concours des grands
exemples. Ils puisent leurs inspirations
dans la vie moderne, par dessus les
personnalités, par d°ssus les exploits.
J’étais ces temps-ci, fort intrigué
par deux jeux nouveaux, pratiqués par
des groupes d’enfants de sept à douze
ans, à quelques semaines d’intervalle \
et j’ai en vain essayé de connaître les \
promoteurs. <
Le premier était dit, de la télégra
phie Dans un coin de cour, un groupe
d’enfants mystérieux s'empresse au
tour d’un transmetteur figuré par un
' fil de fer. Le plus audacieux le porte
à sa bouche, y révèle un complot. De
quelque part, dans le monde, on lui
répond, on lui demande d'agir vite, vi
te... Alors, il lâche le fil de fer et tout
haletant donne des ordies à des sbires
prêts à tout. Les sbires s'égaillent dans
la cour, ils ont des armes sous leurs
blouses ; ils prospectent d’un air em
barrassé un dsu partout, puis ils se
iassemblent devant les cabinets qui fi
gurent irrévérencieusement la bijoute
rie cambriolée. Ils y surprennent des
malfaiteurs en plein « travail », leur
donnent la chasse, les lugulent, les en
traînent au poste où le chef tenant
toujours son fil de fer d’une main fé
brile demande à son gouvernement
lointain, ce qu'il faut en faire, en ob
tient une peine de mort. Alors, il se
passe une chose atroce et moderne. La
I fil de fer change d’office. Chaque con-
; damné qui le touche, tombe raide
mort, électrocuté par un fluide in
connu. L’heure, de la rentrée, seule,
peut les ressusciter...
Le second était plus prosaïque. C'é
tait celui des distributeurs d’essence
figurés par une liane clouée au mur
ou à l’arbre. Pas de préposé. Chaque
enfant, représentant une auto plus
ou moins trépidante venait s’y alimen
ter en essence en mettant l’extrémité
I libre dans sa bouche. Le remplissage
j était automatique suivant des lois
j qu’il ne m'appartient pas de traduire
et dont je ne sais s’il faut sourire....
Nouveaux jeux.. Que de significa
tions vous portez dans vos mécanis- \
mes à bon marché !
Ludovic MASSE.
MmnniiiiimaHHiimmommmmDnniHntcMmnmcuuniumtotiHimiHammimnaiHiRttm
FOOTBALL-RUGBY
Le 28 e Génie de Montpellier est Champion
du 16 e Corps d’Armée
Le 28e Génie de Montpellier,
bat le 51e régiment d’Indochinois
de Carcassonne.
par 9 points (3 essais )
à 5 points (1 essai et 1 but)
C’est par une température un peu ]
froide, avec un vent noient et devant !
un public relativement nombreux, de j
poilus et de supporters abséistes, ve
nu également pour assister à l’entrai- |
nement de l’équipe première de l'A.S.
B., que s’est déroulée à Sauclières, I
cette finale qui opposait les récents !
vainqueurs des artilleurs castrais, le I
28e régiment du Génie d'une part, et !
les triomphateurs des fantassins nar- !
bonnais, le 51e régiment Indochinois 1
de Carcassonne, d’autre part.
Les montpellérains remportèrent \
une belle victoire qui était méritée, qui
peut-être ne reflète pas. par son score,
la grosse supériorité marquée par eux
tout au long de la rencontre ; plus
particulièrement au cours de la pre
mière mi-temps et surtout durant les
vingt dernières minutes.
LES NOTABILITES
Dans la tribune, nous notons la
présence de M. le colonel Garenne,
représentant le général Dosse, empê
ché ; le colonel Férol. commandant
d'armes à Béziers : le commandant
Gringnard. du 81e régiment d’infan
terie de Béziers ; le colonel-comman-
dant le 51e régiment Indochinois : le
lieutenant-colonel Rougier. comman
dant le 28e Génie: le capitaine Chia-
valdini, chef du centre d’éducation
physique de l’Hérault et de nombreux
officiers du 28e Génie et du 81e ré
giment d’infanterie. La clique du 81e
rehaussait par sa présence .cette belle
manifestation sportive.
LA PARTIE
Les deux équipes présentent leur
meilleure formation, celle donnée
d'ailleurs par notre journal de ce jour:
les Montpelliérains (maillot rouge i. les
Carcassonnals (maillot blanc). Nous
remarquons dans le 28e Génie, la
présence des excellents joueurs Ri
vière, de Pézenas et Doumenc. de l'U.
S.M Galy, de Narbonne, est’ au 51e
Raynaud et Caruesko, de Carcasson
ne
Les rouges avec le vent dans le dos
et grâce à ce précieux avantage en
vahissent les buts carcassonnais. Maî
tres du ballon, en mêlée, par suite
d’un excellent talonnage, qui amorce
de nombreuses attaques, échouent du
fait d’un manque de vitesse et de cer
taines maladresses Les blancs répon
dent par aueloues départs d’avants et I
quelques dribbling fort dangereux. Le
jeu cependant se cantonne dans les
22 mètres. Us opposent une défense
énergique, devant laquelle viennent se
briser toutes Ips tentatives des poilus
du Génie, qui d'ailleurs jouent de dé
veine. malgré trois coups de botte
magnifiques de Rtvière.
Bi'-n plus, les carcassonnals profi
tent d*une occasion favorable pour
déplacer vers l'aile de Raynaud : ce-
Iui-cl s'empare de la balle, déborde son
adversaire et marque une moyenne
position, après une course de 50 mè
tres. Le but est réussi et le 51e mène
par 5 points à 0.
La mi-temps survient peu après, 1
sans changement au tableau, malgré
deux tentatives infructeuses. les re
présentants du Clapas. ne peuvent re
monter le score.
LA REPRISE
Avantagés par le vent, les blancs
dominent un moment, mais le pack
due 28e Génie, faisant preuve de plus
de cohésion et de plus de mordant,
ramène rapidement près des buts car
cassonnais. où ils jouent plusieurs mê
lées et touches. Un moment la bataille
fait rage, les montpelliérains parais
sent devoir égaliser chaque fois de
longs coups de botté reportent le jeu
au-delà de la ligne de 50 : en vain les
trois-ouarts sont alertés et ne peuvent
concrétiser leur mouvement devant la
défense vigilante des adversaires.
Tant de cran méritait cependant
une récompense
Un quart-d’heure avant la fin, sur
un magnifique renversement d’atta
que, l'ailier droit déborde et marque
en coin. Montpellier 3 points.
Dès ce moment, le 28e Génie domi
ne, monopolisant la balle, gardant
constamment l’initiative des opéra
tions. Ils ne laissèrent aucun répit
aux carcassonnais. et presque coup sur
coup, deux autres essais .amenés par
les avants oui jouèrent avec une fu-
ria splendide, portèrent le score à 9
points à 5. ,
CONSIDERATIONS
Ce fut la victoire, juste et méritée
de la vaillante et de la meilleure
technique. Le 28e Génie fit prvjve
constamment d’un excellent esprit
sportif; son souffle lui permit de met
tre sur les boulets la lourde équipe du
51e : et d'ailleurs fortement desser
vie par un demi de mêlé cat>ftro-
phioue. A Montpellier, excellente par
tie de Doumenc et de Rivière. A Car- i
cassonne. seuls Caruesko et Raynaud
ressortirent du lot.
L'arbitrage de M. Rocca fut. comme |
toujours, eciroptent, impartial et di- }
gne d’éloges L'asbélste s’impose com- j
me un des meilleurs arbitres fédé- !
raux.
VIDI.
♦♦♦♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
LE STADE BEAUCAIROIS Ire A I
(promotion d'honneur) libre le 13 dé-
cembre par suite de forfait se dépla- I
cerait n’importe quelle région.
La réserve se déplacerait également j
aux datée suivantes : 13. 20 décem- |
bre: 10, 31 janvier ; 21 février, tout |
mars et avril : Ecrire ou télégraphier
d’urgence à M. Daudet Jean. 67. rue
Emile-Jamals. Eeaucaire.
L’équipe réserve du S. C. NIMES re
cherche match sur son terrain le di
manche 20 décembre prochain, con- I
tre excellente éouipe.
Faire offres et conditions au siège, !
Café de France, à Nimes.
FOOTBALL-ASSOCIA TION
Le match Angleterre-Espagne
De notre envoyé spécial à Londres :
Cinquante-cinq mille spectateurs as-
sistèentr à la défaite du onze repré
sentatif de la toute nouvelle républi
que, à Londres.
Cette rencontre avait suscité un
très vif intérêt, parmi tous les spor
tifs; et pourtant, les Espagnols s'avé
rèrent bien inférieurs aux très scien
tifique Anglais, vraiment imbattables,
chez eux.
Zamora me confiait, avant le
match: «C’était le rêve de ma vie,
de pouvoir jouer à Londres»
Il donna, certes, une triste exhibi
tion; et, avant la fin, ce rêve ne de
vait point tarder à devenir, pour lui.
un cauchemar.
Ce match fut un triomphe, pour les ,
Anglais. Après cette désastreuse dé- j
faite du team espagnol, je crains bien j
que nul autre team continental ne
soit invité à jouer en Angleterre .
seuls les Autrichiens pourraient, peut-
être, se mesurer cette annéq, avec les
Britanniques.
La « seconde Espagne » a dû renon
cer à triompher de l’Angleterre, en
football-association, tout comme Phi
lippe et son Invincible Armada, de
vant les bâtiments de bois de la reine
Elisabeth, elle échoua encore.
Bien des erreurs avaient été écrites,
dans la presse anglaise, au sujet de
la rapidité, de l’adresse des Ibériques:
aussi, le public s'attendait-il à voir
une équipe de très grande valeur. Ce
n’était point le cas- l'Angleterre de
meure reine, dans le monde du foot
ball.
La confiance du public anglais
avait commencé à s’ébranler un peu,
lors des défaites du onze représenta
tif, sur le continent. Il ne pouvait
imaginer, particulièrement, les motifs
de la défaite essuyée à Paris, en mai
dernier; il ne demandait qu’une cho- j
se: la revanche.
Les Anglais s’y étaient donc lon
guement préoarés.
Le temps était beau, et le sol légè
rement boueux. Je ne raconterai point
les diverses Dhases d’un match, qui
fut une longue succession d’attaques
anglaises. durant lesquelles les
joueurs nationaux se jouèrent littéra- [
lement, de leurs adversaires, et,
moyennant quelques efforts supplé
mentaires, auraient aggravé sensible
ment le score en leur faveur.
Smith et Johnson marquèrent un
but chacun, en sept minutes; avant
la pause, Crooks en ajoutait un; par
deux fois, Crooks et Dean battirent
Zamora, pour clôturer le score.
Samitler réussit à sauver l’honneur
de l’Espagne.
Le public ovationna ce but espa
gnol, et les spectateurs prodiguèrent,
tout au long de la partie, mille mar
ques de sympathie aux visiteurs, pour
leur lutte courageuse contre un team
en tous points supérieur : vitesse,
science, adresse, etc.
Après le match, Blenkinsopp, le ca
pitaine anglais, me dit: «Je désire
que les Ecossais soient aussi faciles
que les Espagnols, car ils sont juste
assez bons pour nous permettre de
nous entraîner un peu ! »
Dans le vestiaire des visiteurs, tout
réflétait le désespoir.
Samitier ms confiait : « Les joueurs
anglais sont surhumains. Nous n’a
vons pas existé, devant eux. Nous fî
mes, pourtant, de notre mieux. Le pu
blic est vraiment admirable de spor
tivité. »
Quant à Zamora, il était dans un
état de dépression extrême et ne ces
sait de répéter: « C’est fini ! »
DE L
Autour du match
L’assistance, à ce match, fut très
grande; la foule se pressait aux
abords du stade, impatiente d’entrer:
Une porte fut enfoncée, et 2.00G per
sonnes pénétrèrent sans payer.
Le service d’ordre était déplorable;
bien des Journalistes continentaux ne
purent obtenir l’accès du terrain.
Après quelques difficultés, j’arrivais
à m’introduire avec Abel James et
Fack, de l’Arsenal. Leur opinion, sur
les Espagnols ne fut point élogieuse;
ils me déclarèrent que le Racing-Club
de France était capable de fournir
une meilleure exhibition, et qu’à son
avis, le football français n’était point
inférieur au football espagnol.
J’essayais d’objecter les conditions
qui constituaient un handicap pour
les visiteurs, et leur affirmais que les
Espagnols possédaient réellement un
des meilleurs teams du continent.
James répliqua immédiatement :
« Les autres doivent être bien fo-
qitarfs, alors ! »
L'épouse de Zamora prétendait que
les Espagnols ne pouvaient pa s être
vainqueurs, car elle n’assisterait pas
à la rencontre.
Zamora prit alors la sage précau
tion de dissimuler, sous son maillot,
un petit médaillon contenant la pho
tographie de sa femme. Cela ne l’em
pêcha pas de fournir une piètre exhi
bition.
Tout laisse à penser qu’il ne saffir-
mera plus à ce poste, dans l’équipe
internationale de son pays.
Avant le match, j’avais avancé, aux
joueurs de l’Arsenal, que cette ren
contre promettait d’être fort intéres
sante; après la débâcle, je m’attirai
mille plaisanteries.
Lie public, étant très humoriste,
criait : « Sortez le taureau ! Nous as
sisterons à une course ! » Et le chant
des Toréadors se faisait entendre.
L’abitre. le docteur Bauwens. pro
duisit une excellente impression, sur
le public anglais.
Il est à souhaiter que les Espagnols
auront plus de chance, contre l’Irlan
de, dimanche prochain, à condition,
firent mercredi.
Tous les journaux anglais déclarent
que le football espagnol est très élé
mentaire, et le considèrent d’un point
de vue plutôt comique, ce qui est vrai
ment regrettable, car le football con
tinental est sensiblement meilleur que
ce que pensent les Anglais. La défaite
de mai dernier, à Paris, ne le leur a-
t-elle pas suffi ?
Sydney REGAN.
Le match vu par notre collaborateur Marcel Rossini
Dès le coup d’envoi, on fut
tout de suite fixé sur l'issue de la
rencontre. Les joueurs en maillot blanc
s'étaient emparés de la balle, la mono
polisaient, partaient en passes préci
ses et attaquaient avec une éton
nante facilité d’exécution qu’on com
prit aussitôt qu’il n’y avait en réalité
qu’une équipe sur le terrain.
L’équipe d’Espagne avait, il est vrai,
contre elle, et le terrain lourd et un
fort vent qui génèrent beaucoup les
joueurs ibériques.
La mauvaise exhibition de Zamo
ra aidant, elle eut tôt fait de perdre
son courage. U n'y avait à peine que
deux minutes que l'on jouait que l’in
ter droit Smitt ayant été mis en pos
session de la balle par un ailier shoota
puissamment. Zamora se précipita,
parvint à arrêter la balle dans sa tra
jectoire, mais par malheur la laissa
échapper de ses mains. Le premier
but britannique était marqué.
Le deuxième ne se fit pas attendre.
Dean le réalisait deux minutes plus
tard. Le troisième fut réussi dix mi
nutes avant le repos grâce à un shoot
magnifique de Johnson.
Durant cette première mi-temps, la
supériorité du onze anglais fut si net
te que, je m’étonne encore qu’il n’ait
réalisé que trois buts, pendant les 45
premières minutes de jeu. On peut
dire que l’équipe anglaise domina li
gne par ligne, homme par homme son
adversaire. En un mot elle ne pouvait
faire mieux.
Pourtant les joueurs espagnols s’é
taient préparés minutieusement en vue
de cette rencontre. Ils étaient venus
nlusieurs Jours à l’avance pour s’a
dapter au climat et se familiariser
avec des horizons nouveaux pour eux,
nour voir aussi à l'œuvre en cham
pionnat quelques-uns de leurs futurs
adversaires. Les précautions ne leui'
furent-elles pas plus nuisibles qu’uti
les et ne furent-ils pas au contraire
impressionnés par ce qu’ils apprirent,
et virent en Outre-Manche ?
En tous cas, dès la première minute
de jeu, ils donnèrent l’impression d’a
voir les jambes coupées par l’émotion.
Les loueurs espagnols rachetèrent
en nartie, après le repos la mauvaise
exhibition qu’ils avalent fournie dans
la première mi-temps et le gardien
britannique Nibbs qui avait peut-être
touché trois fois la balle auparavant,
fut mis assez sérieusement à l’ouvra
ge. Cela n’eirroêcha d’ailleurs pas les
loueurs anglais d’affirmer à nouveau
leur supériorité et de marquer qua
tre buts réussis successivement par
l'adroit et décidé Crooks, par le grand
Dean de la tête, par Johnson et en
fin à nouveau par Crooks à la suite
d’une sortie hasardeuse de Zamora.
Ce n’est que vers la fin du match
aue Forostiza parvint à sauver l’hon
neur de son équipe à la suite d’une
série de passes.
Dans la nuit qui tombait, les espa
gnols attaquèrent désespérément et
essayèrent de renouveler sans succès
l’exploit de leur ailier gauche.
Ne cherchons pas à établir de compa
raison entre les deux équipes, car les
vainqueurs surclassèrent littéralement
leurs adversaires durant les trois-quart
de la rencontre. Ils fournirent une ma
gnifique exhibition de football précis,
large, effectif, ils se montrèrent à ce
noint de vue si supérieurs qu’ils pa
raissaient par fois ne nas se livrer à
fond et pourtant à quelles rudes atta
ques la défense espagnole eut-elle cons
tamment à s'opposer !
Pour cette raison les avants anglais
se firent narticulièrement remarquer :
l’ailier droit Crooks. l’inter gauche
Jobson. l’avant centre Dean, l’inter
droit Smith, fournirent un match sp’“n
dide. La ligne de demis fut la plu-
nart du temps la maîtresse du terrain
et son Pivot Gee fut sans conteste un
des meilleurs de l’équine La défende
avec 'e scientifique Rlenkinsop. le
vieux Cooner et l’adroit, Hibbs se mon
tra remarquablement sûr.
Les espagnols firent ce nu’ilc pu
rent,. mais ils n’étaient nas de cla-se,
voi'à tout, ri s men'fe<-*è , ’en+ ■ta»-'- l’er-
semble un é-rgi entrain sur la hall» et
l’on peut féliciter Gornstitea. Ramifier
et Z^mborena nui eurent, le r- -c mé
rite d« ne ne s se décourager. T.ec ar
rières et surtout Ouineoees
firent coure'Teueoment mais ils étalent
littéralement submergés.
Quant à Zamora, s’il fit parfois d’ex
cellentes choses il s’avéra par contre
trop souvent décevant et le public
londonien n’est pas encore arrivé à
comprendre comment le footballeur es
pagnol pouvait être le footballeur le
plus rétribué d’Europe.
Le match se disputa devant plus de
50.000 spectateurs! les tribunes et les
gradins étaient combles. On refusa du
monde et bien des places louées à l’a
vance ne purent être occupées par
leurs véritables possesseurs. La foule
fut remarquable de sportivité. Cette
fouie applaudit avec fureur ses repré
sentante, elle ne ménagea pas non plus
ses encouragements aux visiteurs.
l’hygiène du footbal
une question de jeu
Liini» 1
Bien que nous ayons en vue l’hygiè
ne, qui doit avoir pour but primor
dial de nous permettre de jouir d’u
ne santé excellente, nous voulons trai
ter la question du point de vue parti
culier du joueur, c’est-à-dire d’écrire,
avec quelques détails, les principes
d’hygiène, qui permettront à ceux qui
pratiquent, de se maintenir en forme,
pendant de longues années, et de con
naître, au moins dans ses grandes
lignes, le pourquoi de ces principes.
Nous ne parlerons pas, aujour’dhui,
de la question si importante de l’ali
mentation; nous la réservons pour un
prochain article.
Une hygiène bien comprise doit
avoir, à sa base, l’éducation physi
que. Chaque jour, faites au moin s un
quart d’heure d’exercices en chambre,
avec fenêtres largement ouvertes.
A quel moment est-il préférable de
pratiquer ces exercices ? Peu importe.
La règle à observer est qu’il faut at
tendre au moins deux heures après le
repas, pour ne pas troubler les fonc
tions digestives.
Certains préféreront le matin, au saut
du Ut; d’autres, le soir, avant de se
coucher. Il est de fait,que ce sont les
deux moments les plus favorables de
la journée, et aussi les plus commo
des.
Surtout, n’oubliez pas les exercices
respiratoires. Lorsque vous êtes dans
la rue, en vous rendant à votre tra
vail, respirez lentement, d’abord avec
les deux narines, puis en plaçant un
doigt d’un côté du nez; respirez pro
fondément, avec chaque narine, alter
nativement. Ensuite, lorsque vous avez
empli d’air pur, vos poumons, retenez
votre respiration, pendant deux ou
trois secondes; vous retirerez, ainsi,
de l’air, la « substantifitjue moelle »
ou, comme le prétendent les Hndous,
le « prana », principe même de la vie.
Pour ne pas perdre le bénéfice de
vos exercices, conservez, en tout temps
et lieu, une attitude physique correc
te. Ne vous laissez pas aller, lorsque
vous êtes assis ou vous écrivez. Tenir
s’est (
, fédératl
,1ftttils
tfltW l
pminei c
par s
limité l’oi
le, une blessure nn 0 i„ »
ternes SUr U ‘
j-îXïâasv
dant la partie 1 maà b" ni
joueurs ont essayé I , - 0lb 4i oli ' fflP
cices spéciaux, do,„ 1lltt «ss \i haute '
Pieds souples et forts/njltt rcsp '
pas nombreux, ceux nn'i , « lequel
faire tourner
ch”vflio ta ^ 0t a gauche ' w Sir Jjns
cheville, comme centre d e
* ' niç v X
g" si «smPS»*"
formation prodüitTpa" .53 S» 10 "' d<
naher de la chaussure Jsi® de
temps en temps, conta?* fiançais
mere nourricière, la terre.
il sa disf
Nous connaissons un bel gais d’as
65ans, qui, chaque annetH crnol ol5
temps s amuse a pra^ij S fret
athlétiques (n’en faites7 g
n’etes pas entraîné Te® *
lent), et à jouer au taC m
Il p réte nd que le contactée li J»® deî
re le revitalise. Sa thèse IJ «idée :
que le magnétisme, qui s: jH'.-ikmp
bénéficions pas, par suite te II
ment dû à nos chaussures (i?ureï
Voulez-vous juger de la beat
sique, toujours) d’un pied! ]
sez-vous et, étant assis,
pied nu, par terre ou sur i
sur un journal; puis, sansjie
de vos mains, essayez d’écarter
orteils, de la même façon]®'
écartez, à volonté, les doistsj
main. b. |WT ,
Pour rendre la chose plus!»! Wli 11
puyez fortement sur le sol a
chant à prendre un point »
avec le gros ou le petit doigt du ’ capita
Si vous parvenez â écarte® Ç 1
tells, de façon à faire glisse®
eux, un stylo de grosseurs] inoyi
votre pied est fort. Vous pouva e
rier (exception faite pour]^® 1 !® 5 ? cl
cheurs), qu’il n’y a pas, parmi
footballeurs, un pied sur
le corps droit est pénible, au premier capable de réaliser cette perforai!
p le
Pour être complète, notre
devrait comprendre la question ,
vêtement, des bains de soleil, etc. r j
mode actuelle, basée sur l’hmLi . jli
nous dispense d'en parIer.Ttefl|> -
question capitale, à notre avis, df ,
limentation. Ce sera le thème
autre article- Jdinm un
Lorsqu'on se promène autour i^ s vit
touches, pendant un match, ji o, Uivti
pas rare d’entendre des alus, à
sur une décision de l'arbitré
façon de jouer. Pour penne»die n'staj
joueurs, spectateurs et autre»:!) a!)(r 1 ■
un sujet de discussion, noupiisfaiw »
abord; vous aurez tendance, au début,
à reprendre votre ancienne position
favorite; réagissez. Au bout de quatre
ou cinq jours, vous n’éprouverez au
cune fatigue, et votre gain sera dis
proportionné aux efforts que vous au
rez faite.
Vos organes internes seront bien à
leur place, et vous aurez cette allure
élégante que tout le monde admire.
Dans la région, Skiller est, à notre
avis, le joueur qu’on devrait essayer
de copier dans cet ordre d’idées.
Faut-il prendre une douche journa
lière ? Ce serait l’idéal. Malheureuse- UI , „„ —
ment, nous ne pouvons imiter les An- ] vous soumettre le cas suivant,»® g sn i
glais ou les Américains, à cet égard, mi Gibson pratiquait quelMBimnftfs
soit que notre maison ne soit pas bien | Sur un penalty, les J cue » p' TOM
agencée pour cela; soit, encore, parce ; à leur place, et l’arbitre ayan « tifc o
que nous n’avons pas l’eau chez nous. un loueur se précipite P*?*»
Avec un peu d’ingéniosité, nous pou- mais, au lieu de shooter.^l ^
vons arriver à pratiquer, sinon le tub
journalier, tout au moins le tub bi
hebdomadaire, et si vous éprouvez
une sensation pénible, avec l’eau froi
de. n’insitez Das: usez de l’eau tiède.
Entre les bains ou douches, pour
quoi ne tas pratiquer le bain d’air
ou la friction sèche, tous les jours ?
Un gant et unp lanière de crin, voilà
tout le matériel.
Frictionnez-vous toutes les parties
du corps, jusqu'à ce aue votre peau
devienne légèrement rouge.
Vous n’avez pas de gant de crin ?
Une serviette-éponge, un peu rugueu
se. fera votre affaire. Essayez la fric
tion. et vous m’en donnerez des nou
velles !
En ce qui concerne les Dieds. nous
devons être prudente, car une ampou-
i!iiiii3imii!iniiu!iiiuMiiiinii)iiiiiriJiniiiiiiiiiiMt3iiiiiiiMtut3miHuiiiiaH)!miim™»ti |,II,Htl,IIHIimuuHWI11
T A A J r» 1 T ~ v '’°‘ n " en e£fet ’ aua "
Les Mercredis du Kugby...
SSSrJSÏp
‘s
Vous avez été spe^® „ a “j j® lien
ou arbitre; la question que «1 fres j
posons est la suivante » d„ ïra
m -f-vulior 9 T
posons est m r —
il régulier? Dal î,ons sporti® _
plaudissons en bons J J
La nôtre est la sui au .
Réflexion faite. “ (ife Tlr .
laisser le temps
notre prochain article J tel
fi* défit
RECTIFICATION
Marcel ROSSINI.
J’ai pour principe de laisser en paix
les typos, parce qu’ils font honnête
ment ce qu’ils peuvent.
Aussi, n’ai-je jamais protesté contre
les fautes d’orthographe ou de syn
taxe. dont on m’a généreusement gra
tifié, ni contre la substitution d’un
mot à un autre (conjectures, préfé
rences, expiration, etc., mis P°tn con
jonctures, persévérances, expiation,
etc.), ni même contre l’amputation de
plusieurs lignes d’un texte, qui de
vient ainsi incompréhensible.
Mais, dans mon art: .le de mercredi,
on a réellement été un peu trop fort.
Que « professionnalisme déguisé et
; maillochage » devienne « profession-
i nalisme déguisé en maillochage ».
j passe encore; car les lecteurs réta
blissent d’eux-mêmes, le texte exact.
Par contre, que voulez-vous qu’ils
aient compris, dans un article inti
tulé : « Sus au jeu déloyal ». à l’alinea
suivant:
« Le jeu de rugby n’est pas, en sçm-
me. tellement compliqué. Il consiste
à progresser, il faut bousculer. Or.
quand on balaie tout, sur le terrain,
on commet fatalement d’innombra
bles infractions contre le code, qui In
terdit de gêner, même involontaire
ment, quiconque n’est pas porteur du
talion » ?
Les mots soulignés sont en complé
té contradiction avec la phrase qui
leur fait suite. Us ne peuvent
exprimer ma pensée. Bien plus, us di
sent exactement le contraire de ce nue
j’ai écrit. Et c’est nourquoi je m e ’ : "
cuso mais Je me fais un devoir de t.
rectifier. *
Je n’ai pu, en
SfbuVîSS rfs
sss^æsSi*
“■wminii
• Il déc<
Von v parvient
vitesse, dejadress^
très bien, f'
de UT
et du souffle, n
et non C«1
au lieu de bousculer. i
balaie tout, sur le
met... etc. »
On conviendra,
aisemeni
est”plus conforme
l’article qui a ] eS L
pour condamner ,i e g l’obst
Cns. parmi ^Ôle"
est la.moins pardon
CARCASSONNE A LE*
Vur
Ç diarat
--i hor
j collée ]
itadr,
te
« „, ava U
Ibta
Dimanche P r °J*ip e s tÆ
La invaus es
rencontrera les Je
frnanais nd p!a |
,,S?
r 'c"“SKi 'f»rî«Si
(îfHrocl
"an
"n i
• 5 ‘“s
i-s! 11 a P'
I4 Ce, «
PI H-i!
K •• j:
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.72%.
documentTexte.information.ocr.2
documentTexte.information.ocr.2
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.72%.
- Collections numériques similaires Collections de Montpellier Méditerranée Métropole Collections de Montpellier Méditerranée Métropole /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "3M000"Presse locale ancienne Presse locale ancienne /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "3M019"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/12
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1291531q/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1291531q/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1291531q/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1291531q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1291531q
Facebook
Twitter