Littérature occitane

Un fonds riche et varié

La littérature occitane, c’est un corpus d’ouvrages composés en langue d'oc, s’étendant du 16e au 20e siècle, qui rassemble des écrivains originaires de plusieurs pays de langue d'oc, tels que le Limousin, l'Auvergne, la Guyenne, la Gascogne, le Languedoc, le Rouergue, le Béarn, la Provence, le Vivarais, Nice, les Vallées Occitanes d'Italie.

 

La littérature en langue d'oc couvre un grand nombre de genres, de styles et de registres ; d'une manière non exhaustive on peut souligner l’existence en occitan de pièces de théâtre, de livrets d'opéra, de chansons de gestes, de romans philosophiques, burlesques, romantiques, de poésies lyriques, d'églogues, de textes sacrés, de textes scientifiques, légaux, de recueils épistolaires…

 

Ce fonds ne cesse de s’étoffer dans Mémonum et les carnets des Dissatiés de Clapiers, érudits réunis autour de l’Escoutaïre François Dezeuze, en constituent un des aspects les plus riches et les plus originaux. Poèmes et croquis de ces chroniqueurs, musiciens, poètes et botanistes représentent un témoignage précieux pour l’histoire de la langue et de la vie montpelliéraine d'entre-deux-guerres.

 

Les manuscrits autographes de l’abbé Jean-Baptiste Favre (1727–1783) figurent parmi les pièces remarquables. La correspondance du curé prieur de Celleneuve avec différents membres de la famille de Saint-Priest, ou avec son neveu, qui servait dans les gardes du roi, atteste d'une vie plus tourmentée qu'on ne l'imaginerait à travers la gaieté de son œuvre.