Titre : Le Sud : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Montpellier)
Date d'édition : 1933-05-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328735446
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 mai 1933 03 mai 1933
Description : 1933/05/03 (N1154). 1933/05/03 (N1154).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG34 Collection numérique : BIPFPIG34
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Description : Collection numérique : Presse locale ancienne Collection numérique : Presse locale ancienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1292034j
Source : Montpellier Méditerranée Métropole - Médiathèque centrale Emile Zola, 34-2005
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2021
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DU MATIN
JOURNAL RÉPUBLICAIN
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ment identique à la nôtre- Les classes
moyennes faites de petits bourgeois et
■de petits commerçr.nts, de paysans et
d'euvriers aisés, d employés et d arti
sans, ces classes moyennes qui sont la
force de notre pays et assurent sa sta
bilité, l’Angleterre et les Etats-Unis
n’en ont pas. L’Angleterre a ses mil
lions de chômeurs faméliques. Les
Etats-Unis ont leurs miliions de fer
miers criblés de dettes. Al’espoir chi
mérique, de conquérir le marché du
monde l'une avec ses objets manufic-
' turés, l’autre avec ses produits agri
coles ces deux nations ont sacrifié non
sans amertume, l’orgeurleuse parité-
or. Cela s'explique, à -défaut de se
; stifier.
Mais, nous, allons-nous asséner à la
foule immense de nos épargnants, à
ceux-là précisément que j’évoquais
tout à l’heure, ce terrible nouveau
coup d’assomoir que constituerait une
inflation nouvelle? Al'cns-nous com
mettre la faute lourde en pleine crise,
de diminuer le pouvoir d’achat des
consommateurs, alors que, courbés
sous la loi de la concurrence, nous ne
pommons élever ni les sa’aires ni les
traitements? Allons-nous enfin, pour
connaître une . ctivité artificielle, fac
tice, trompeuse et combien précaire,
compromettre quatre ans d’efforts, et
peut-être définitivement?
Soyons net-s: l'inflation est un dan
ger, et un dangsr d’autant plus re
doutable qu'on ne peut mesurer par
avance ni la durée ni les limites. Loin
d'engager le franc à la suite de la li
vre et du dollar tâchons plutôt de
permettre au dollar et à la livre de se
stabiliser à des cours voisins des plus
réoents. Bien des difficultés économi
ques seront résolues le jour où l'on
aura conso idé en liant leur sort, les
devises de la France, de l’Angletîrre
et des Etats-Unis. Ainsi que le de
mande dans un article récent de
« L’Information » M. Paul Reynaud,
c’est un régime monétaire commun,
analogue à l’unie i latine, qu’il faut
créer, entre ces trois pays qui détien
nent à eux seuls 64 % de l’or du mon
de entier qui produisent 63 .% de la
hcuil e, 83 t /r des automobiles et 50 %
de l’acier. L’avis de M. Georges Bon
not ne semble pas différent, puisque
i' '"erviewé par un quotidien parisien
du soir le ministre des Finances pré
cisait que nous ne devions négliger
aucun -effort pour aider à réaliser la
stabilisation des autres monnaies- qui
est la condition essenw.lle du retour
à la confiance et de la fin de la
crise 'ndia’e.
Gardons-nous de suivre les infla
tionnistes dans cotre politique.de fan
taisie et de facilité où ils voudraient
nous entraîner. Certes 1 faut plus de
courage pour faire de la déflation
budgétaire que de l’inflation moné
taire. Certes en comprimant les dé
penses on s'expose à des mécontente
ments et des récriminations. Mais,
devant l’intérêt général on doit ou-
b ier les intérêts h dividuels, les .préoc
cupations électorales ou de parti.
Ncus savons bien que l'œuvre à en
treprendre est âpre et de longue ha
leine mais le saîut du pays est à ce
prix. Espérons que pour réalisor cette
œuvre nécesraire et surmonter les dif
ficultés de la crise actuelle, les répu-
b'icains sauront, en dehors des extrê
mes se grouper et s’unir.
Paul SIMON.
Ni@r Hitler fait arrêter
syndicats socialistes
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NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS
DUPER PAR LES SOCIALISTES
L’action contre les syndicats ouvriers
a éti confiée au nazi Robert Ley, dé
puté au Reichstag. M. Ley a déclaré
notamment :
« Les socialistes font les morts, mais
nous ne nous laisserons pas duper par
eux, comme ils nous ont trompés il y
a 14 ans. Il ne s’agit ici que de la con
tinuation d’une lutte qui durera jus
qu’à l’extermination du marxisme. Le
gouvernement entend garantir les
droit des travailleurs, la sécurité de
leurs économits et le paiement de
leurs pensions » .
En attendant la réorganisation des
syndicats, leurs employés ont reçu l'or
dre de poursuivre leur travail quoti
dien, le gouvernement ayant fait sa
voir qu’il n’accepterait pas de résis
tance passive.
Berlin 2 mai. — A la suite d’opéra
tions policières contre les syndicats so
cialistes, les cnefs de ces derniers, ont
été arrêtés et les locaux qui leur ap
partenaient ont ê té occupés par les mi
liciens racistes dans tout le Reich.
Le siège de la Fédération 'Générale
I des Syndicats Allemands à Berlin, a
I été également occupé.
■es ministres tiennent
ionseil a
la politique eilérlenre et les problèmes financiers
ionl l'objet de la délibération
Paris, 2 mai. — Les ministres se sont, Le reste ce la séance a été consacré
réunis ce matin en Conseil, à l Elysée, à l’expédition des affaires courantes,
sous la présidence de M. Albert Le
brun. ♦♦♦
LES NEGOCIATIONS
INTERNATIONALES.
MM. Daladier, président du Conseil,
et Paul-Boncour, ministre des Affaires
étrangères, ont mis le conseil au cou
rant des travaux de la Conférence du
désarmement, ainsi que des diverses
négociations internationales en cours,
notamment celles relatives à la pré
paration ce la- conférence économique
mondiale et du projet de pacte entre
les puissances occidentales.
Le Conseil a approuvé les instruc
tions données aux représentants de la
France par le président du Conseil et le
ministre des Affaires étrangères.
RECLASSEMENT
DE FONCTIONNAIRES.
Autour du Conseil
M. Lamoureux, ministre du Budget,
a été autorisé à insérer dans le projet
de loi ce finances les dispositions des
tinées à opérer le reclassèrent dans
les diverses administrations des fonc
tionnaires ayant appartenu au service
des régions libérées.
LES OBSEQUES
DE LA COMTESSE DE NOAILLES
M. de Monzie, ministre de l’Educa
tion nationale, a été chargé de repré
senter le Gouvernement aux obsèques
de la comtesse de Noailles. obsèques
qui revêtiront un caractère de cérémo
nie officielle.
Les ministres ont particulièrement
examiné les problèmes extérieure e: fi
nanciers. La séance du Cor.-.eil a été
consacrée dans sa presque totalité à
l'examen des questions concernant les
problèmes extérieurs et financiers.
En ce qui touche les problèmes ex
térieurs, les membres du gouverne
ment. après avoir fait le point de la
situation générale, se sont mis d’accord
sur des instructions complémentaires à
adresser aux représentants français et
plus particulièrement en ce qui re
garde la conférence au Désarmement.
A ce sujet, il a été entendu que M.
Paul-Boncour repartirait à Genève
lorsqu'il se serait entretenu avec M.
Hsrriot. qui rentre en France vendre
di prochain.
On ne pense donc pas que le minis
tre des Affaires étrangères puisse se
rendre à Genève avant les premiers
jours ce la semaine prochaine.
Au sujet du budget, M. Lamoureux a
fait connaître dams ses détails la con
versation qu’il avait eue réce raient
avec les membres de la commission sé
natoriale des Finances.
M. Georges Bonnet, ministre des Fi
nances, a. de son côté, fait un résumé
de l’économie des projets tels qu’ils se
présentent après les modifications ap
portées par la- commission des finan-
: ces de la Haute Assemblée.
| Enfin, M. Camille Chautemps. mi
nistre ce l’Intérieur, a rendu compte à
ses collègues des conditions de calae
dans lesquelles s'était déroulée la jour
née du I- r mai.
POLITIQUE SOCIALISTE
Le panier de crabes
par J@s@plh POU&INI
Etes-vous de ceux qui ont attaché
quelque importance pratique au con
flit qui s'est élevé entre le groupe par
lementaire socialiste et ses militants?
En cette journée lumineuse de Pâ
ques. avez-vous tourné les yeux vers le
Palais de la foire d’Avignon comme
vers un temple d’où quelque chose de
nouveau allait jaillir? Non, sans
doute.
Et combien vous avez eu raison,
puisque la querelle qui mettait aux pri
ses le meigre pourfendeur du capita
lisme Léon Blum et le débonnaire
portefeuilliste Renaudel, c’était sur les
plans inférieurs de la politique élec
torale, l’éternelle question de Don
Quichotte et de Sancho Pança.
Au lendemain du Congrès de Tours
i qui vît en 1920, la scission parmi le*.
’ socialistes d’alors et la neissance du
communisme. Jules Blanc avait bru
yamment quitté ceux-ci qui .s’écria-t-
il en pleine réunion, donnaient- l’im
pression de " crabes se dévorant entre
eux dans un panier ». Le mot était-il
de lui? En tout cas il fit fortune.
Or, nonobstent l’élégance vestimen
taire de la plupart des congressistes
d’Avignon, il semble que le mot peut
être repris en toute vérité pour résu- !
mer les discussions dont is parti S. F. j
I. O. est actuellement aux prises. Les !
mots cruels échangés de Blum à Mar
quât et de Renaudel à Paul Faure, les
diatribes haineuses d’un Marceau Pi-
j vert contre le « bonr.partisme -> duquel
des élus se révoltent, les reproches
amers de militants obscurs contre
leurs chefs parlementaires, tout cela
même lu dans les organisai:s socialis
tes. c'est-à-dire avec la censure préa
lable des intéressés eux-mêmes, donne i
l'impression d’un parti dont l'unité i
anparente ne dissimul; plus désormais, !
ni le désarroi des doctrinss. n '- la di - ;
vision profonde, des esprits chez les |
principaux militants.
Le Sénat tient une courte séance
Paris, 2 mai. — M. Jei -yieney, ouvre
la séance du Sénat à 15 h. 10 et pro
nonce l’éloge funèb.e de MM. Rabier
et Morand, sénateurs récemment déci
dés.
Pour la première fois, les fauteils des
disparus sont voiles de crêpe.
M. Lamoureux, ministre du Budget,
dépose ensuite le projet pour 1933. vo
té par la Chambre et M. Marcel Ré
gnier, rapporteur général, dépose son
rapport.
••••••••••••••••••>•••••••••••••••••••••••••••••••••
Au Conseil le Cabinet Belge
le Sénat adopte ensuite sans débat
diif.rents pi'ojets ratifiant des décrets
du gouvernement de l'Indo-Chine et
de celui de la Guadeloupe, sur les
droits de douanes.
L’assemblée s’ajourne à jeudi 4 mai.
pour l’examen des dépenses du bud
get. en commençant par celui des Af
faires étrangères.
La discussion générale a été ren
voyée à l’examen de la loi de finan
ces.
La séance est levée à 15 h. 35.
conceptions doctrinales et par l’excé-
rience, ne trouveront dans les rangs
du parti socialiste, la moindre chance
de succès ».
Voilà le texte officiel. Mais quand
nos socialistes le prononcent encore,
nul d’entre eux désormais n’y ajoute
foi. Le bloc d s gauches, il est leur rè
gle sur le plan électoral; quant au
" ministérialisme » dans sa majorité le
groupe parlementaire a démontré qu'il
en était partisan. Et c'est uniquement
parce que M. Daladier a ;u peur d'a-
lourd.r sa gTère r.u point de la faire
échouer dans les eaux sénatoriales,
qu’il a refusé d’une main brutale, les
mains qui se tendaient avid.mment
vers lui.
Et maintenant?
Eh bien maintenant, çi va continuer.
Au sein du même parti vent cohabiter
encore Bium et Marquet. Laville et
don Quichotte et Sancho Pança. Mais
R naudel. Paul Faure et... Sabatier,
chrcun d’eux dans les eaux électora
les qui sont les siennes, va garder son
visage, l’un de révolutionnaire fer
vent, l’autre d: révolutionnaire bour-
cha d’eux continuant à amener au
socialisme les apports divers qui font
certainement sr faiblesse doctrinale
mais qui font aussi sa force numérique.
C’est ce visage révolutionnaire que le
Congrès d’Avignon a voulu garder au
socialisme. Mais c'est surtout ses nos-
sibilités ds conquête dans les milieux
électoraux évidemment divers, qu’il a
surtout pris soin de sauvegarder
. A l’ordre du jour des congrès socia
lismes il n’y a jamais, au fond qu'uns
question: « Comment faire pour con
quérir des sièges... . . l:s garder !»
Et par delà le eonflit des personnes,
le congrès d’Avignon n'est en somme,
qu'une variante sur le même air.
Bruxelles, 2 mai. — Le Gouverne
ment a décidé d’ajourner à mars pro
chain la demande des pouvoirs spé
ciaux.
Au cours d’uja conseil de caoinet te-
ce matin, as termes du projet à
soumettre au Roi ont été arrêtés d’un
commun accord, ainsi que les mesures
nécessaires au redressement financier
» à la réalisation de l’équilibre budgé
taire.
Les mini:'.es se sont- également mis
d’accord sur le texte de i sxposé des
motifs.
1, .a. Hyrn-ns et Jaspar ont été en
suite reçus par M. de ....-squevii c. qui
a examiné et adop f é le texte adopl; au
cours du conseil ùe cabinet.
Le Premier ministre a exprimé le
désir de présenter et de défendre lui-
même le projet des pouvoirs spéciaux
devant la Chambre.
Avignon? Un Congrès de plus et
la seule caractéristique qui mérite
d'être retenus, c'est qu’il a repris,
pour l’encadrer de commentaires qui
lui enlèvent tout virus vraiment révo
lutionnaire. la phrese fameuse de la
résolution d'Amsterdam que je repro
duis ici:
« Le parti socialiste est un parti de
lutte de clrpse. même lorsqu'il utilise
au profit des travailleurs les conflits
secondaires des possédants où se trou
ve combinée accidentellement son
action avec celle d'un parti politique
pour la défense des intérêts du prolé
tariat. Il reste toujours parti d'opposi
tion fondamentale et irréductible à
l'ensemble de la classe bourgeoise et à
l’Etat qui en est l’instrument.
« Par son but. par son idéal, par
les moyens qu’il emploie, le p. rti so
cialiste. tout en poursuivant les réfor
mes ou réalisations immédiates re
vendiquées par la classe ouvrière, n’est
par un parti de réform:, mais un parti
de lutte de classe et de révolution.
Læs élus du parti forment au p-rle-
ment un groupe unique en face de tou
tes les fractions politiqu.s bourgeoises,
Ni le bloc des gauches, ni le ministé
rialisme, condamnés à la fois par nos
lin b£âu coup de filet
Paris, 2 mai. — La première brigade
de police mobile, vient d’arrêter dans
le quartier de Ménilmontant les nom
més Georges Lesimple, né à Sancerre
(Yonne) ; Henri Puel, né le 20 jan
vier 1892 à Paris ; Charles Quemper,
né le 27 février 1900 à Paimpo! (Côtes-
cu-Nord). et Lucien Tamisier. né :e
20 octobre 1904 à Paris, tous repris
de justice qui s’étalent rendus coupa
bles du vol d’appareils de T. S. F., d’u-
i'- valeur de 20.C,u francs, au Magasin
i du Gaz et des Eaux de Fontainebleau.
Les malfaiteurs qui opéraient dans
j uns automobile appartenant à Les' m-
i pie, semblent avoir commis d’autres
! méfaits dans plusieurs départements,
! notamment dans le nord où leur sé-
i jour à la prison centrale d? Loos leur
! a permis de se créer des points de re-
! père.
Le commissaire Simon, chargé de
j l’enquête recherche leur receleur Hen-
1 ri Billebaut, né à Paris en 1896. et di
vers autres complices appartenant A
des bandes amits.
1 3*
Une fii suc»
en faveur de l’artisanat
line émouvanfe ceremonie
maritime à Lorient
Lorient, 2 mai. — Une émouvante
ceremonie maritime s'est déroulée ce
matin à Lorient, à l’occasion du dé
part pour les Antilles du nouvel aviso
colonial « D’Entlrécasteaux », com
mandé par le capitaine de frégate De-
maitre.
Les équipages des divers navires ran
gés à la bande, ont poussé les hurrahs
réglementaires, cependant que la mu
sique des fusiliers marins jouait « La
Marseillaise » et que la garde présen
tait les armes au pavillon du nouveau
bâtiment qui avait reçu la visite du
contre-amiral Traub, du Ministère de
la Marine.
Après Casablanca, le « D’Entrécas-
teaux » ira aux Bermudes, puis à Fort
de France, où il arrivera le 25 mai. Le
1er juillet, il prendra le commande
ment de la station navale de Tere-
Neuve, à la place de l'aviso « Ville
c. Y s », désigné cette année pour la
campagne de pèche du Groenland
Encore une v’cilme
de la jalousie
Chateauroux, 2 mai. — Mme Lucie
Thomas, 47 ans. blessée à la tête à
coups de marteau pendant son som
me». hier matin, par son mari Louis
Tr ornas, 54 ans. cafetier à Vendceu-
vres. en proie à la jalousie, a succom
bé aujourd'hui à l’hôpital de Chateau-
vovix.
H Goebbeis va partir
en voyage
Berlin. 2 mai. — On confirme le pro
chain voyage à Vienne et à Rome,
probablement dans le courant du mois
de mai de M. Goebbeis, ministre de la
propagande du Reich.
Gare aux mÉcontenis
Le Mar (Etats-Unis). — Six-cents
gardes nationaux occupent sept com
tés de l’Iowa où se sont récemment
produits des troubles parmi la popula
tion agricole. Une centaine d'arresta
tions ont été epirées.
tragique bl'an
Shreveport, 2 mai — Les tornades
qui se sont tues ces jours-ci sur
les Etats de l’Arkansas du Mississipi
et de la Louisiane, ont fait actuelle
ment plus de 85 mors et de' 1.00C bles
sés.
Cinq villes ont été particulièrement
éprouvées parmi lesquelles Minden.
dor. le quartier nègre a été entière
ment détruit. £
Les obsèques
de Madame de Koollles
Paris, 2 mai, — Les obsèques de
Mme de Noailles seront célébrées ven
dredi. en l éelise Notre-Dame de Pa-ssy.
Le public ne connaît, en général,
que très imparfaitement et très in
complètement lènsemble des lois que
vote le Parlement: le plus souvent, il
ne prête d’attention qu’aux disposi
tions lég. les qui donnent lieu à de
fortes critiques plus ou moins fondées
et il ignore trop fréquemment les lois
qui méritent l’approbation. Et ceci ex
plique dans une certaine mesure, nous
semble-t-il. les jugements sévères et
injustes que formulent bien des gens
à l'égard du régime démocratique.
Ainsi nous ne croyons guère nous
tromper en disant, que parmi nos
compatriote, le nombre n'est sans
doute pas très grand de ceux qui con
naissent. tant soit peu. la récente loi
du 2 août 1932 qui a pour but d'ap
porter une aide aux artisans en met
tant à leur disposition les sommes né
cessaires pour la construction et la
possession des locaux à usage artisa
nal.
Rien n'est assurément plus social
que d'encourager l'artisanat, de main
tenir et de développer la place qu'il
occupe dans notre pays, en particu
lier dans les petits villes et les cam
pagnes- La plupart de nos villages
possèdent quelques artisans: maré
chal-ferrant. charron, bourrelier, me
nuisier. serrurier etc... qui sont un
élément essentiel de la vie locale et
dont la disparition serait un malheur
pour les petits centres ruraux. Il est
excellent de favoriser la fixa'ion à la
campagne de ces artisans qui aiment
le travail bien fait, oui narfoia dans
, leur métier, sont de véritables artis
tes et qui conservent nos meilleures
] traditions: c'est là un moyen efficace
j de combattre l'exode rural .
Or, la loi du 2 août 1932 qui com-
! plète certaines dépositions légales an.
| térèeures, tend à favoriser la construc-
! tion de bâtiments appropriés aux be-
j soins des professions artisanales et.
| de ce chef, elle mérite l'approbation
j générale.
j Et d'abord quels sont les bénéficiai-
; res de la nouvelle loi? Ce sont les
: - petits artisans » que le législateur a
définis de la manière suivante: » Sont
considérés comme ds petits artisans
les travailleurs de l’un eu de l’autre
| sexe, exerçant un métier d’une façon
indépendante, effectuant eux-mêmes
les travaux manuels qui font l’objet
de leur métier et. n'occupant comme
auxiliaires en dehors des membres de
leurs familles, que deux personnes au
plus; ce nombre peut être porté à
trois, s’il y a parmi' eux un apprenti
ayant passé un contrat écrit d'ap
prentissage; sont considérés comme
membres de !a famille: 1? conjoint, les
ascendants, les enfants et petits en
fants ou les pupilles habitant avec
eux ». Ce sont donc les artisans ainsi
définis qui sont appelés à bénéficier
d? la loi du 2 août 1932.
Deux organismes différents con-
courrent à l’application de la loi. Ce
sont d'une part, les soe'étés coopéra
tives artisana’es -ui ont la faculté de
faire construire ou d'acquérir des im-
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7 ".'EDI -" MAI 1933
Ino. Sainte Croix
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DU MATIN
JOURNAL RÉPUBLICAIN
Abonnements — France et Colonies 1 an, 80 tr. ; B mois, «3 tr. ; 3 mois, 22 Ir. ; 1 moto, 9 tr. — Etranger ; 1 sa 140 tx. ; « mois, 72 £r. ; 3 mois, 38 ti.
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■de petits commerçr.nts, de paysans et
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sans, ces classes moyennes qui sont la
force de notre pays et assurent sa sta
bilité, l’Angleterre et les Etats-Unis
n’en ont pas. L’Angleterre a ses mil
lions de chômeurs faméliques. Les
Etats-Unis ont leurs miliions de fer
miers criblés de dettes. Al’espoir chi
mérique, de conquérir le marché du
monde l'une avec ses objets manufic-
' turés, l’autre avec ses produits agri
coles ces deux nations ont sacrifié non
sans amertume, l’orgeurleuse parité-
or. Cela s'explique, à -défaut de se
; stifier.
Mais, nous, allons-nous asséner à la
foule immense de nos épargnants, à
ceux-là précisément que j’évoquais
tout à l’heure, ce terrible nouveau
coup d’assomoir que constituerait une
inflation nouvelle? Al'cns-nous com
mettre la faute lourde en pleine crise,
de diminuer le pouvoir d’achat des
consommateurs, alors que, courbés
sous la loi de la concurrence, nous ne
pommons élever ni les sa’aires ni les
traitements? Allons-nous enfin, pour
connaître une . ctivité artificielle, fac
tice, trompeuse et combien précaire,
compromettre quatre ans d’efforts, et
peut-être définitivement?
Soyons net-s: l'inflation est un dan
ger, et un dangsr d’autant plus re
doutable qu'on ne peut mesurer par
avance ni la durée ni les limites. Loin
d'engager le franc à la suite de la li
vre et du dollar tâchons plutôt de
permettre au dollar et à la livre de se
stabiliser à des cours voisins des plus
réoents. Bien des difficultés économi
ques seront résolues le jour où l'on
aura conso idé en liant leur sort, les
devises de la France, de l’Angletîrre
et des Etats-Unis. Ainsi que le de
mande dans un article récent de
« L’Information » M. Paul Reynaud,
c’est un régime monétaire commun,
analogue à l’unie i latine, qu’il faut
créer, entre ces trois pays qui détien
nent à eux seuls 64 % de l’or du mon
de entier qui produisent 63 .% de la
hcuil e, 83 t /r des automobiles et 50 %
de l’acier. L’avis de M. Georges Bon
not ne semble pas différent, puisque
i' '"erviewé par un quotidien parisien
du soir le ministre des Finances pré
cisait que nous ne devions négliger
aucun -effort pour aider à réaliser la
stabilisation des autres monnaies- qui
est la condition essenw.lle du retour
à la confiance et de la fin de la
crise 'ndia’e.
Gardons-nous de suivre les infla
tionnistes dans cotre politique.de fan
taisie et de facilité où ils voudraient
nous entraîner. Certes 1 faut plus de
courage pour faire de la déflation
budgétaire que de l’inflation moné
taire. Certes en comprimant les dé
penses on s'expose à des mécontente
ments et des récriminations. Mais,
devant l’intérêt général on doit ou-
b ier les intérêts h dividuels, les .préoc
cupations électorales ou de parti.
Ncus savons bien que l'œuvre à en
treprendre est âpre et de longue ha
leine mais le saîut du pays est à ce
prix. Espérons que pour réalisor cette
œuvre nécesraire et surmonter les dif
ficultés de la crise actuelle, les répu-
b'icains sauront, en dehors des extrê
mes se grouper et s’unir.
Paul SIMON.
Ni@r Hitler fait arrêter
syndicats socialistes
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NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS
DUPER PAR LES SOCIALISTES
L’action contre les syndicats ouvriers
a éti confiée au nazi Robert Ley, dé
puté au Reichstag. M. Ley a déclaré
notamment :
« Les socialistes font les morts, mais
nous ne nous laisserons pas duper par
eux, comme ils nous ont trompés il y
a 14 ans. Il ne s’agit ici que de la con
tinuation d’une lutte qui durera jus
qu’à l’extermination du marxisme. Le
gouvernement entend garantir les
droit des travailleurs, la sécurité de
leurs économits et le paiement de
leurs pensions » .
En attendant la réorganisation des
syndicats, leurs employés ont reçu l'or
dre de poursuivre leur travail quoti
dien, le gouvernement ayant fait sa
voir qu’il n’accepterait pas de résis
tance passive.
Berlin 2 mai. — A la suite d’opéra
tions policières contre les syndicats so
cialistes, les cnefs de ces derniers, ont
été arrêtés et les locaux qui leur ap
partenaient ont ê té occupés par les mi
liciens racistes dans tout le Reich.
Le siège de la Fédération 'Générale
I des Syndicats Allemands à Berlin, a
I été également occupé.
■es ministres tiennent
ionseil a
la politique eilérlenre et les problèmes financiers
ionl l'objet de la délibération
Paris, 2 mai. — Les ministres se sont, Le reste ce la séance a été consacré
réunis ce matin en Conseil, à l Elysée, à l’expédition des affaires courantes,
sous la présidence de M. Albert Le
brun. ♦♦♦
LES NEGOCIATIONS
INTERNATIONALES.
MM. Daladier, président du Conseil,
et Paul-Boncour, ministre des Affaires
étrangères, ont mis le conseil au cou
rant des travaux de la Conférence du
désarmement, ainsi que des diverses
négociations internationales en cours,
notamment celles relatives à la pré
paration ce la- conférence économique
mondiale et du projet de pacte entre
les puissances occidentales.
Le Conseil a approuvé les instruc
tions données aux représentants de la
France par le président du Conseil et le
ministre des Affaires étrangères.
RECLASSEMENT
DE FONCTIONNAIRES.
Autour du Conseil
M. Lamoureux, ministre du Budget,
a été autorisé à insérer dans le projet
de loi ce finances les dispositions des
tinées à opérer le reclassèrent dans
les diverses administrations des fonc
tionnaires ayant appartenu au service
des régions libérées.
LES OBSEQUES
DE LA COMTESSE DE NOAILLES
M. de Monzie, ministre de l’Educa
tion nationale, a été chargé de repré
senter le Gouvernement aux obsèques
de la comtesse de Noailles. obsèques
qui revêtiront un caractère de cérémo
nie officielle.
Les ministres ont particulièrement
examiné les problèmes extérieure e: fi
nanciers. La séance du Cor.-.eil a été
consacrée dans sa presque totalité à
l'examen des questions concernant les
problèmes extérieurs et financiers.
En ce qui touche les problèmes ex
térieurs, les membres du gouverne
ment. après avoir fait le point de la
situation générale, se sont mis d’accord
sur des instructions complémentaires à
adresser aux représentants français et
plus particulièrement en ce qui re
garde la conférence au Désarmement.
A ce sujet, il a été entendu que M.
Paul-Boncour repartirait à Genève
lorsqu'il se serait entretenu avec M.
Hsrriot. qui rentre en France vendre
di prochain.
On ne pense donc pas que le minis
tre des Affaires étrangères puisse se
rendre à Genève avant les premiers
jours ce la semaine prochaine.
Au sujet du budget, M. Lamoureux a
fait connaître dams ses détails la con
versation qu’il avait eue réce raient
avec les membres de la commission sé
natoriale des Finances.
M. Georges Bonnet, ministre des Fi
nances, a. de son côté, fait un résumé
de l’économie des projets tels qu’ils se
présentent après les modifications ap
portées par la- commission des finan-
: ces de la Haute Assemblée.
| Enfin, M. Camille Chautemps. mi
nistre ce l’Intérieur, a rendu compte à
ses collègues des conditions de calae
dans lesquelles s'était déroulée la jour
née du I- r mai.
POLITIQUE SOCIALISTE
Le panier de crabes
par J@s@plh POU&INI
Etes-vous de ceux qui ont attaché
quelque importance pratique au con
flit qui s'est élevé entre le groupe par
lementaire socialiste et ses militants?
En cette journée lumineuse de Pâ
ques. avez-vous tourné les yeux vers le
Palais de la foire d’Avignon comme
vers un temple d’où quelque chose de
nouveau allait jaillir? Non, sans
doute.
Et combien vous avez eu raison,
puisque la querelle qui mettait aux pri
ses le meigre pourfendeur du capita
lisme Léon Blum et le débonnaire
portefeuilliste Renaudel, c’était sur les
plans inférieurs de la politique élec
torale, l’éternelle question de Don
Quichotte et de Sancho Pança.
Au lendemain du Congrès de Tours
i qui vît en 1920, la scission parmi le*.
’ socialistes d’alors et la neissance du
communisme. Jules Blanc avait bru
yamment quitté ceux-ci qui .s’écria-t-
il en pleine réunion, donnaient- l’im
pression de " crabes se dévorant entre
eux dans un panier ». Le mot était-il
de lui? En tout cas il fit fortune.
Or, nonobstent l’élégance vestimen
taire de la plupart des congressistes
d’Avignon, il semble que le mot peut
être repris en toute vérité pour résu- !
mer les discussions dont is parti S. F. j
I. O. est actuellement aux prises. Les !
mots cruels échangés de Blum à Mar
quât et de Renaudel à Paul Faure, les
diatribes haineuses d’un Marceau Pi-
j vert contre le « bonr.partisme -> duquel
des élus se révoltent, les reproches
amers de militants obscurs contre
leurs chefs parlementaires, tout cela
même lu dans les organisai:s socialis
tes. c'est-à-dire avec la censure préa
lable des intéressés eux-mêmes, donne i
l'impression d’un parti dont l'unité i
anparente ne dissimul; plus désormais, !
ni le désarroi des doctrinss. n '- la di - ;
vision profonde, des esprits chez les |
principaux militants.
Le Sénat tient une courte séance
Paris, 2 mai. — M. Jei -yieney, ouvre
la séance du Sénat à 15 h. 10 et pro
nonce l’éloge funèb.e de MM. Rabier
et Morand, sénateurs récemment déci
dés.
Pour la première fois, les fauteils des
disparus sont voiles de crêpe.
M. Lamoureux, ministre du Budget,
dépose ensuite le projet pour 1933. vo
té par la Chambre et M. Marcel Ré
gnier, rapporteur général, dépose son
rapport.
••••••••••••••••••>•••••••••••••••••••••••••••••••••
Au Conseil le Cabinet Belge
le Sénat adopte ensuite sans débat
diif.rents pi'ojets ratifiant des décrets
du gouvernement de l'Indo-Chine et
de celui de la Guadeloupe, sur les
droits de douanes.
L’assemblée s’ajourne à jeudi 4 mai.
pour l’examen des dépenses du bud
get. en commençant par celui des Af
faires étrangères.
La discussion générale a été ren
voyée à l’examen de la loi de finan
ces.
La séance est levée à 15 h. 35.
conceptions doctrinales et par l’excé-
rience, ne trouveront dans les rangs
du parti socialiste, la moindre chance
de succès ».
Voilà le texte officiel. Mais quand
nos socialistes le prononcent encore,
nul d’entre eux désormais n’y ajoute
foi. Le bloc d s gauches, il est leur rè
gle sur le plan électoral; quant au
" ministérialisme » dans sa majorité le
groupe parlementaire a démontré qu'il
en était partisan. Et c'est uniquement
parce que M. Daladier a ;u peur d'a-
lourd.r sa gTère r.u point de la faire
échouer dans les eaux sénatoriales,
qu’il a refusé d’une main brutale, les
mains qui se tendaient avid.mment
vers lui.
Et maintenant?
Eh bien maintenant, çi va continuer.
Au sein du même parti vent cohabiter
encore Bium et Marquet. Laville et
don Quichotte et Sancho Pança. Mais
R naudel. Paul Faure et... Sabatier,
chrcun d’eux dans les eaux électora
les qui sont les siennes, va garder son
visage, l’un de révolutionnaire fer
vent, l’autre d: révolutionnaire bour-
cha d’eux continuant à amener au
socialisme les apports divers qui font
certainement sr faiblesse doctrinale
mais qui font aussi sa force numérique.
C’est ce visage révolutionnaire que le
Congrès d’Avignon a voulu garder au
socialisme. Mais c'est surtout ses nos-
sibilités ds conquête dans les milieux
électoraux évidemment divers, qu’il a
surtout pris soin de sauvegarder
. A l’ordre du jour des congrès socia
lismes il n’y a jamais, au fond qu'uns
question: « Comment faire pour con
quérir des sièges... . . l:s garder !»
Et par delà le eonflit des personnes,
le congrès d’Avignon n'est en somme,
qu'une variante sur le même air.
Bruxelles, 2 mai. — Le Gouverne
ment a décidé d’ajourner à mars pro
chain la demande des pouvoirs spé
ciaux.
Au cours d’uja conseil de caoinet te-
ce matin, as termes du projet à
soumettre au Roi ont été arrêtés d’un
commun accord, ainsi que les mesures
nécessaires au redressement financier
» à la réalisation de l’équilibre budgé
taire.
Les mini:'.es se sont- également mis
d’accord sur le texte de i sxposé des
motifs.
1, .a. Hyrn-ns et Jaspar ont été en
suite reçus par M. de ....-squevii c. qui
a examiné et adop f é le texte adopl; au
cours du conseil ùe cabinet.
Le Premier ministre a exprimé le
désir de présenter et de défendre lui-
même le projet des pouvoirs spéciaux
devant la Chambre.
Avignon? Un Congrès de plus et
la seule caractéristique qui mérite
d'être retenus, c'est qu’il a repris,
pour l’encadrer de commentaires qui
lui enlèvent tout virus vraiment révo
lutionnaire. la phrese fameuse de la
résolution d'Amsterdam que je repro
duis ici:
« Le parti socialiste est un parti de
lutte de clrpse. même lorsqu'il utilise
au profit des travailleurs les conflits
secondaires des possédants où se trou
ve combinée accidentellement son
action avec celle d'un parti politique
pour la défense des intérêts du prolé
tariat. Il reste toujours parti d'opposi
tion fondamentale et irréductible à
l'ensemble de la classe bourgeoise et à
l’Etat qui en est l’instrument.
« Par son but. par son idéal, par
les moyens qu’il emploie, le p. rti so
cialiste. tout en poursuivant les réfor
mes ou réalisations immédiates re
vendiquées par la classe ouvrière, n’est
par un parti de réform:, mais un parti
de lutte de classe et de révolution.
Læs élus du parti forment au p-rle-
ment un groupe unique en face de tou
tes les fractions politiqu.s bourgeoises,
Ni le bloc des gauches, ni le ministé
rialisme, condamnés à la fois par nos
lin b£âu coup de filet
Paris, 2 mai. — La première brigade
de police mobile, vient d’arrêter dans
le quartier de Ménilmontant les nom
més Georges Lesimple, né à Sancerre
(Yonne) ; Henri Puel, né le 20 jan
vier 1892 à Paris ; Charles Quemper,
né le 27 février 1900 à Paimpo! (Côtes-
cu-Nord). et Lucien Tamisier. né :e
20 octobre 1904 à Paris, tous repris
de justice qui s’étalent rendus coupa
bles du vol d’appareils de T. S. F., d’u-
i'- valeur de 20.C,u francs, au Magasin
i du Gaz et des Eaux de Fontainebleau.
Les malfaiteurs qui opéraient dans
j uns automobile appartenant à Les' m-
i pie, semblent avoir commis d’autres
! méfaits dans plusieurs départements,
! notamment dans le nord où leur sé-
i jour à la prison centrale d? Loos leur
! a permis de se créer des points de re-
! père.
Le commissaire Simon, chargé de
j l’enquête recherche leur receleur Hen-
1 ri Billebaut, né à Paris en 1896. et di
vers autres complices appartenant A
des bandes amits.
1 3*
Une fii suc»
en faveur de l’artisanat
line émouvanfe ceremonie
maritime à Lorient
Lorient, 2 mai. — Une émouvante
ceremonie maritime s'est déroulée ce
matin à Lorient, à l’occasion du dé
part pour les Antilles du nouvel aviso
colonial « D’Entlrécasteaux », com
mandé par le capitaine de frégate De-
maitre.
Les équipages des divers navires ran
gés à la bande, ont poussé les hurrahs
réglementaires, cependant que la mu
sique des fusiliers marins jouait « La
Marseillaise » et que la garde présen
tait les armes au pavillon du nouveau
bâtiment qui avait reçu la visite du
contre-amiral Traub, du Ministère de
la Marine.
Après Casablanca, le « D’Entrécas-
teaux » ira aux Bermudes, puis à Fort
de France, où il arrivera le 25 mai. Le
1er juillet, il prendra le commande
ment de la station navale de Tere-
Neuve, à la place de l'aviso « Ville
c. Y s », désigné cette année pour la
campagne de pèche du Groenland
Encore une v’cilme
de la jalousie
Chateauroux, 2 mai. — Mme Lucie
Thomas, 47 ans. blessée à la tête à
coups de marteau pendant son som
me». hier matin, par son mari Louis
Tr ornas, 54 ans. cafetier à Vendceu-
vres. en proie à la jalousie, a succom
bé aujourd'hui à l’hôpital de Chateau-
vovix.
H Goebbeis va partir
en voyage
Berlin. 2 mai. — On confirme le pro
chain voyage à Vienne et à Rome,
probablement dans le courant du mois
de mai de M. Goebbeis, ministre de la
propagande du Reich.
Gare aux mÉcontenis
Le Mar (Etats-Unis). — Six-cents
gardes nationaux occupent sept com
tés de l’Iowa où se sont récemment
produits des troubles parmi la popula
tion agricole. Une centaine d'arresta
tions ont été epirées.
tragique bl'an
Shreveport, 2 mai — Les tornades
qui se sont tues ces jours-ci sur
les Etats de l’Arkansas du Mississipi
et de la Louisiane, ont fait actuelle
ment plus de 85 mors et de' 1.00C bles
sés.
Cinq villes ont été particulièrement
éprouvées parmi lesquelles Minden.
dor. le quartier nègre a été entière
ment détruit. £
Les obsèques
de Madame de Koollles
Paris, 2 mai, — Les obsèques de
Mme de Noailles seront célébrées ven
dredi. en l éelise Notre-Dame de Pa-ssy.
Le public ne connaît, en général,
que très imparfaitement et très in
complètement lènsemble des lois que
vote le Parlement: le plus souvent, il
ne prête d’attention qu’aux disposi
tions lég. les qui donnent lieu à de
fortes critiques plus ou moins fondées
et il ignore trop fréquemment les lois
qui méritent l’approbation. Et ceci ex
plique dans une certaine mesure, nous
semble-t-il. les jugements sévères et
injustes que formulent bien des gens
à l'égard du régime démocratique.
Ainsi nous ne croyons guère nous
tromper en disant, que parmi nos
compatriote, le nombre n'est sans
doute pas très grand de ceux qui con
naissent. tant soit peu. la récente loi
du 2 août 1932 qui a pour but d'ap
porter une aide aux artisans en met
tant à leur disposition les sommes né
cessaires pour la construction et la
possession des locaux à usage artisa
nal.
Rien n'est assurément plus social
que d'encourager l'artisanat, de main
tenir et de développer la place qu'il
occupe dans notre pays, en particu
lier dans les petits villes et les cam
pagnes- La plupart de nos villages
possèdent quelques artisans: maré
chal-ferrant. charron, bourrelier, me
nuisier. serrurier etc... qui sont un
élément essentiel de la vie locale et
dont la disparition serait un malheur
pour les petits centres ruraux. Il est
excellent de favoriser la fixa'ion à la
campagne de ces artisans qui aiment
le travail bien fait, oui narfoia dans
, leur métier, sont de véritables artis
tes et qui conservent nos meilleures
] traditions: c'est là un moyen efficace
j de combattre l'exode rural .
Or, la loi du 2 août 1932 qui com-
! plète certaines dépositions légales an.
| térèeures, tend à favoriser la construc-
! tion de bâtiments appropriés aux be-
j soins des professions artisanales et.
| de ce chef, elle mérite l'approbation
j générale.
j Et d'abord quels sont les bénéficiai-
; res de la nouvelle loi? Ce sont les
: - petits artisans » que le législateur a
définis de la manière suivante: » Sont
considérés comme ds petits artisans
les travailleurs de l’un eu de l’autre
| sexe, exerçant un métier d’une façon
indépendante, effectuant eux-mêmes
les travaux manuels qui font l’objet
de leur métier et. n'occupant comme
auxiliaires en dehors des membres de
leurs familles, que deux personnes au
plus; ce nombre peut être porté à
trois, s’il y a parmi' eux un apprenti
ayant passé un contrat écrit d'ap
prentissage; sont considérés comme
membres de !a famille: 1? conjoint, les
ascendants, les enfants et petits en
fants ou les pupilles habitant avec
eux ». Ce sont donc les artisans ainsi
définis qui sont appelés à bénéficier
d? la loi du 2 août 1932.
Deux organismes différents con-
courrent à l’application de la loi. Ce
sont d'une part, les soe'étés coopéra
tives artisana’es -ui ont la faculté de
faire construire ou d'acquérir des im-
eoUeetiffi pt„ d'autre part, lèà
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