Presse et revues
2 pages
Titre : La Journée vinicole : quotidien spécialisé d'information rapide
Éditeur : [s.n.] (Montpellier)
Éditeur : La Journée vinicoleLa Journée vinicole (Cournonsec)
Date d'édition : 1936-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343508162
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 juin 1936 04 juin 1936
Description : 1936/06/04 (A10,N2732). 1936/06/04 (A10,N2732).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG34 Collection numérique : BIPFPIG34
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Description : Collection numérique : Presse locale ancienne Collection numérique : Presse locale ancienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1340691w
Source : Montpellier Méditerranée Métropole - Médiathèque centrale Emile Zola, 34-1327
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/05/2021
DIXIEME ANNEE
U- 2732
§aiU$ ta cuve.
JEUDI
4 Juin ! 936
LA JOURNEE V1NIC0LE
Grand Vin
Quotidien spécialisé
Rédact. et Admfnistr. r^lO!\1 tpel.liER, "7 rue Dom>Valssette
„ , „ . „ , „ , Tph. 2 lignes 24-30 et 42-67
Bureaux à Paris, 3, rue Le Dantec (13 ). — Téléphone: Gobelins 37-44.
Editeurs: CAUSSE, GRAILLE ET CASTELNAU
PUBLICITE: TARIF ENVOYE SUR DEMANDE — Petitns annonces Quotidiennes, la llcne: 4 fr.
Directeur : Eugène CAUSSE
ABONNEMENTS ! France, Colonies Un an: 75 fr.
ABUNNEML-IV s , Etranqer (Convention de Stockolm) Un an: 120 fr.
Les Abonnements partent du 1er ou du 15 de chaque mois et se paient d'avance;
ceux perçus a domicile sont augmentés des frais de recouvrement.
PAS DE VENTE AU NUMERO
On n'accepte que les Abonnements d'un an — Ch. P. E. Causse, Montpellier 423
d'information rapide
SrâéVcBW*. tU <± un pviXC
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VENTE EXCLUSIVE AUXOMMERCE DE GROS
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MONTPELLIER
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LA SITUATION
Les Marchés
de la Journée
SETE, 3 juin.
Le mauvais temps, général dans
toute la France, puisque plus ou
moins dans toutes les régions viti-
coles de la pluie est signalée, pa¬
raît se manifester tout au long
du littoral méditerranéen. En ef¬
fet, depuis quarante-huit heures
H ne cesse de pleuvoir de Perpi¬
gnan à Nîmes en passant par Car-
cassonne, Narbonne, Lczignan, Bé-
ziers, Sète et Montpellier; on as¬
siste à un véritable déluge, à Mont¬
pellier la .hauteur d'eau enre¬
gistrée est de 31 millimètres et
la pluie continue persistante au
moment où ces lignes sont écrites.
Cependant, tout le monde dé¬
plore la température que nous su¬
bissons, car en ce moment la flo¬
raison débute et la coulure ne peut
manquer d'être la conséquence du
temps pluvieux et froid. Le vigne¬
ron, las de lutter, ne peut que con¬
templer l'anéantissement d'une
récolte déjà si peu prometteuse,
mais sa résistance ne fait que s'ac¬
centuer quand on veut lui parler
de sa récolte encore en cave. Des
lors, le commerce s'entend exiger
le prix de 9 francs le degré et la
tendance à la hausse ne se discute
nullement.
Si les vins de pays montrent
quelque activité et leurs prix ga¬
gnent des points, les vins importés
suivent le même mouvement. En
effet, par notre port cette semaine
ù est entré 5.230 tonnes ou 44.453
hedos. Au bénéfice des vins d'Al¬
gérie nous nous devons de signa¬
ler 42.753 hcctos qui à quai sont
Payés 11 francs le degré avec une
tendance orientée vers des cours,
encore plus élevés.
En résumé la situation viticole
Pays, comporte une assez grande
activité avec des cours en avance
SUr ceux de la semaine dernière,
an dis que la tendance à la hausse
Continue à s'accuser nettement.
ISZIGNAN- CORBIERE S,
3 juin.
-4m calme des fêtes a succédé une
cprise des affaires et des cours.
a propriété se plaint d'une cer-
avne attaque de mildiou de la
aPpe. Le temps est à nouveau
r'pW mauvais; il pleut, ce qui
les vendeurs plus exigeants
rUs rares; aussi le prix de 9 fr.
Lï esJ actuellement demandé pour
nié} ° }^jse _ convenable aurait
cav e cté dépassé dans certaines
r' c'5, tl y a quelques demandes en
en l'^'y^Monnement, les acheteurs
jç°ltes sont assez nombreux,
est 11 J1 ^e sema^ne la situation
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"ti•aiflne C00PÔrative de Lêzignan
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Produits agricoles.
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'GRAND VIN ROUGE 12!RÉFRIGÉRÉ '
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FIRME DES MES
itiotseseoieesooeeiesstiei
GRAND VIN
RESERVE CES CLOITRES
650 fr. la pièce prix ce rev, 2.60 la bout.
Aist. DEPAGNEUX
VILLEFEANCHE (Rhône)
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GENERAL j-eu-
Firme réputée
ne, actif et bien introduit auprès
des négociants en vins, pour le
placement de ses instruments d'oe¬
nologie. Ecrire n° 2516 au journal.
\J'„ J'AI ' en feuillettes et
Vins d Algeiie qu,arts. Repré¬
sentants demandes. P. Bassas,
Vins, Sète.
(lllllII!ll!illl!IEIIii!!IISillllfll!l!l!!IIIIIIIIIII
Légien d'Honneur
Promotions des Expositions eî Foires
Inlernaliona'es
^cffMâêre vetinnsie
Une promotion au titre du mi¬
nistère du Commerce vient d'être
faite dans la Légion d'Honneur.
C'est la'promotion des Expositions
et Foires internationales qui cou¬
ronne chaque année la Foire de
Paris. Nous y relevons avec plai¬
sir les noms d'un certain nombre
de membres de la corporation des
boissons :
M. Ginestet, négociant en vins à
Bordeaux, est promu offîc:\r.
Sont faits chevaliers :
M. Bizouard, distillateur à Pa-
ris. _
M. Bonal, distillateur à Saint-
Laurent-du-Pont (Isère).
M. Firino- Martell, négociant à
Cognac.
M. Gaillard, directeur du Syn¬
dicat National.
M. Péridier, négociant en vins
à Sète.
A tous les no uvaux promus la
Journée Vinirole adresse ses plus
vives félicitations.
Les sreyes de l'iliieatitl»
et le eenerce des vins
Paris, 3 juin.
Le mouvement de grève s'étend
à l'alimentation; chez plusieurs
grands distributeurs de vin le tra¬
vail est maintenant suspendu. On
cite notamment : Goulet-Tnrpin, '
Entrepôts de Grenelle, le Comp¬
toir Général Bordelais, le Postil¬
lon, Garaier, Damoy, les Grands
Economats Parisiens, Valette.
Dans certains cas les grévistes
se sont maintenus sur le lieu de
travail. Le personnel demande
particulièrement la semaine de 40
heures. Les négociants se deman¬
dent si le mouvement ne va pas se
généraliser. On ne signale aucun
incident.
Il pleut sur loul le méditerranéen.
Tendance hausse.
1937: vin de pays rouge
j iosej •. • • • • « t >.,«i« « • * » •
— Blanc
193.) Algérie rouge . .. » «
1333 rosé
— Mutés Algérie
— Mutés Tunisie
1935 vins Tunisie, rouge et rosé.,
LEZIGNA N
27 mai. ^
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le degré
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27 mai.
8 25 à 8 75
Récolte 1935
— 10" et au-dessus ....
— 1935 a enlever
— 10 àll-
logé-.....................
En dernière page : les marchés de la semaine
8 50 à
à
3 juin.
9
Vins glanes d'Appellations
BERGERAG
LES GRANDS V8NS DE BORDEAUX
Le
Consommateur Actuel
n'est pas Eternel
par P.-Joseph LACOSTE
I Et ne peut-on pas se deman-
cette inextricable forêt de
Les ordonnances, les lois, les ré¬
glementations, les décrets sont
multipliés avec une... largesse qui
touche à la prodigalité.
Quelle peut bien être la consé¬
quence de ce déluge législatif au
point de vue de l'augmentation de
la consommation 1 On la voit mal
ou peut-être même
pas
der si
règlements ne risque pas parfois
d'éloigner le consommateur en lui
faisant apercevoir toutes les dif¬
ficultés que l'on se plaît à appor¬
ter à la vinification, à la circula¬
tion du vin, à sa vente, etc., etc.
Les viticulteurs se plaignent, ils
y sont quelque peu autorisés. Un
parlementaire dévoué et bien ins¬
piré leur fait entrevoir un redo¬
rage de l'avenir grâce au projet
de loi qu'il va déposer. Nous n'in¬
sisterons pas sur ce « redorage »
qui n'est bien souvent qu'un « pas¬
sage au noir ».
Il se peut que l'on ait en l'in¬
tention d'entraver le développe¬
ment de la fraude. Mais il faut ad¬
mettre que celle-ci appartient à la
famille du phénix, car tuée un
nombre incalculable de fois à
coups de textes législatifs, elle
s'est, toujours relevée de ses cen¬
dres. On parle d'elle avec autant
d'amertume, on la dit aussi actuel¬
le qu'au temps où elle s'exerçait
librement.
L'augmentation de la consom¬
mation est, de l'aveu unanime, le
but le plus indispensable. Cher-
clie-t-on à « faire » des consom¬
mateurs par conviction, par plai¬
sir ? Nous ne le pensons pas, car
nous cherchons vainement à voir
une action de propagande suivie,
ordonnée, raisonnée, dirigée.
Les temps sont durs, la vie est
difficile. Ce sont donc des condi¬
tions peu favorables au dévelop¬
pement d'une consommation de
luxe. Le vin coûte cher grâce aux
charges multiples qui le grèvent
chez le producteur, le négociant,
le revendeur, le consommateur.
Au surplus, considérant qu'un
produit de luxe doit et peut
être cher, les revendeurs, clans l'es¬
pèce, les restaurateurs, établissent
des prix qui ne relèvent que d'une
conception d'aliénés.
v II y a là une considération à
étudier.
Attache-t-on une importance suf¬
fisante à ce détail que les jeunes
J! HJIR «9 % É
Pur jus vivant du raisin
C,E UVALE DE NISSAN
(Hérault)
générations se désintéressent com¬
plètement de la consommation des
grands Ldiis ? Sans doute, nous
dira-t-on, que les difficultés de la
vie, le prix élevé des grands vins,
sont les facteurs de cet éloigne-
nient des jeunes pour les grands
vins. Nous reconnaissons, volon-
ne la voit-on tiers, qu'il y a là une grande part
de vérité. Mais il y a d'autres rai¬
sons à cet éloignement, des raisons
d'ordre moral, psychologique, so¬
cial. Cela paraîtra peut-être exa¬
géré à ceux qui n'ont pas appro¬
fondi l'histoire et les conditions de
la consommation des grands vins
dans le passé.
Cette désaffection que manifeste
la jeunesse à l'égard du vin fin est
éminemment regrettable, car c'est
le consommateur de demain dont
il faut constater la disparition. On
n'y songe point peut-être suffisam¬
ment.
Les jeunes gens ne s'intéressent
pas aux vins fins, mais beaucoup
d'entre eux '/étonnent de voir des
agriculteurs persister à produire
un article dont ils disent les diffi¬
cultés de vente. Il en est qui consi¬
dèrent que le viticulteur qui s'ap¬
plique à conserver la réputation
ancienne d'urrgrand vin n'est pas
« à la page ». Et cette mentalité,
si elle n'est pas générale, est beau¬
coup plus répandue que l'on ne
l'imagine.
Faut-il Viner
les Vins destinés aux Colonies ?
Une opinion désintéressée
La question du vinage des vins
destinés à l'exportation revient
sur le tapis. Le Conseil du Com¬
merce Extérieur vient de deman¬
der l'autorisation de viner jusqu'à
14 degrés ! Je crois utile, après
beaucoup d'autres, de venir com¬
battre cette légende du vinage in¬
dispensable pour les exportations
outre-mer et d'apporter le fruit
d'une expérience trentenaire d'ex¬
portateur et de consommateur de
vin aux colonies.
✓
J'ai habité le Cambodge pen¬
dant vingt-six ans et j'ai toujours
fait venir mon vin de ma propriété
de Montarnaud (Hérault), vin ti¬
trant ordinairement de neuf à dix
degrés-et qui m'est toujours par¬
venu en bon état sans être viné.
A chaque expédition je cédais
quelques barriques à des amis qui
trouvaient mon vin bien meilleur
que celui, alcoolisé, qu'ils pou¬
vaient acheter sur place.
Ayant pris ma retraite depuis
trois ans et de retour au pays na¬
tal, je continue d'expédier à mon
gendre et à ses amis, colons ou
fonctionnaires au Cambodge, du
vin de ma propriété. Us ne taris¬
sent pas d'éloges sur mon vin, le
préférant à tous autres vins, -mê¬
me de grand cru, lorsque ceux-ci
sont vinés.
Je dois ajouter que depuis tren¬
te ans, que je reçois ou expédie au
Cambodge de nos vins de pays, non
vinés, je n'ai jamais constaté la
moindre altération, même lorsque
les barriques avaient du manquant
ou devaient, pour me rejoindre,
rester des semaines exposées au so-
(Voir suite page 2)
N'y a-t-il pas là une campagne
d'ordre spécial à poursuivre 1
Le vin fin de France, c'est un
patrimoine national qu'il con¬
vient de défendre, comme toutes
les productions qui ne se trouvent
pas, au même degré de qualité,
dans les autres pays. Il est vrai
que l'idée de ces patrimoines de
qualité va à l'encontre de certai¬
nes conceptions actuelles. Pour la
défendre il faut admettre l'idée
correspondante de supériorité. Ce
n'est pas très à la mode actuelle¬
ment !
Il ne suffit pas de songer à dé¬
fendre l'authenticité du vin par
des décrets et des lois, il faut en¬
core former des consommateurs
susceptibles d'apprécier cette au¬
thenticité. Or, de cela personne n'a
cure.
On écrase le vin sons les impôts,
les charges, les ta-xes ; on rend ain¬
si prohibitif le prix auquel il par¬
vient à la vente. Puis d'autre part
on ne songe pas à « conquérir »
des consommateurs, à renouveler
les consommateurs actuels. La si¬
tuation devient naturellement cha¬
que jouir plus grave ! Il y aura une
fin très facile à prévoir.
On reconnaît assez volontiers
qu'une certaine propagande est
nécessaire en faveur du vin, mais
on hésite à l'entreprendre car l'on
n'est pas sûr d'en profiter soi-
même ! On est gêné et l'on ne vent
pas préparer un avenir que l'on ne
vivra pas peut-être !
Nous ne jugerons pas un senti¬
ment dont on devine les origines
et les causes. Mais nous songeons
que le moment est venu où les
grandes productions de qualité,
les productions de luxe, les pro¬
ductions raffinées vont devenir des 1
poids lourds, en attendant qu'elles
deviennent des tares pour ceux qui
étaient fondés à croire qu'ils y
trouveraient leurs moyens d'exis-.
tence, 1-a vie de leur famille. Le vi¬
ticulteur des grandes régions de
France était au premier rang de
ces producteurs de qualité de fi¬
nesse. Quel sera son sort, si un con¬
sommateur nouveau ne vient pas
combler le vicie laissé par le con¬
sommateur défaillant 1 En l'état
actuel des choses, le partant de¬
vrait être remplacé deux fois. Mais
de même qu'on ne lit pas un livre
que l'on ne comprend pas, on ne
boit pas un vin dont on ne goûte
pas la finesse.
Ch. LICKEL & Cle
Com missloonalr es
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Vltlenltenrs
- O K A N •
- MAISON* FONDEE EN 1686
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Propos d© l'Amateur
au Salon des Vins
Comme chaque année, l'immense
hall occupé par le Salon des Vins à
la Foire de Paris est un véritable
pôle d'attraction, pour la plupart
des visiteurs.
Le succès est indiscutable mal¬
gré la pénurie générale des affai¬
res. D'une part, les visiteurs sont
plus nombreux que jamais, d'autre
part, de l'avis unanime des expo¬
sants, ils semblent être bien davan¬
tage intéressés par les stands que
l'an dernier.
Le Matériel Vinicole
Le gros succès du ^lon, c'est le
nouveau matériel de concentration
des vins par le froid.
On concentre le vin par le froid
en enlevant sous forme cle glace
l'eau qu'il contient en excès. Le
traitement peut se faire indiffé¬
remment sur le vin fait ou sur le
moût non fermenté. On a cepen¬
dant avantage à opérer sur le vin.
Deux opérations se font d'une fa¬
çon simultanée et continue : 1"
congeler le vin ; 2° séparer la gla¬
ce formée du vin concentré. Le vin
est ainsi clarifié, assoupli, purifié,
son bouquet est exalté, sa parfaite
conservation est assurée.
La Maison GASQTJET présente
un ultra réfrigérant pour le traite¬
ment des vins par le froid qui nous
a paru être des plus intéressants.
Les Etablissements DAUBRON
exposent leur Frigodaubron, grou¬
pe frigorifique mobile au fonction¬
nement extrêmement silencieux.
Le Frigodaubron, d'un encombre¬
ment très faible, possède un rende¬
ment remarquable, fonctionnant
sans surveillance, il est très éco¬
nomique.
Au même stand nous avons re¬
marqué les filtres Daubron-Ju-
nior, Junlor-gravi-filtres, -Junior-
Moto-filtres et surtout les filtres
Alsuper - Autosécheurs Daubron,
destinés aux grands cliais qui exi¬
gent un travail parfait à très
grand rendement.
La Maison FrLStSLIL' 'présente
un appareil très intéressant. Il s'a¬
git d'un percolateur à vin chaud
lancé l'an dernier sur le marché.
L'appareil permet de faire chauf¬
fer le vin au fur et à mesure de la
consommation. Si, comme le prédi¬
sent les augures, l'hiver prochain
s'avère très froid, le plus grand
succès sera réservé à cet appareil.
LEBEL expose ses magnifiques
cuves en tôle émaillée toutes conte¬
nances, tontes capacités et aux di¬
mensions variant suivant la gran¬
deur des locaux auxquels elles sont
destinées. Ces cuves sont munies
d'une porte nouvelle à double arti¬
culation d'un usage très prati¬
que. Les cuves Lebel sont uti¬
lisées pour la conservation des
vins, des alcools, des produits ali¬
mentaires ou pharmaceutiques.
La maison livre aus_si des camions
citernes pour les vins.
OENOLAC présente son enduit
destiné à protéger l'intérieur des
fûts et en assurer la propreté. Le
vin est ainsi merveilleusement
protégé.
SEITZ expose ses stérilisateurs
pour tous liquides (filtre stérilisa¬
teur Zenith) demandés en particu¬
lier pour le filtrage des vins et des
apéritifs. La nouveauté c'est le fil¬
tre pour jus de raisin qui permet
d'arrêter toute fermentation et de
supprimer en particulier l'anhy¬
dride sulfureux préjudiciable à la
santé des consommateurs.
Jus de Raisin,
Vins et Liqueurs
Le jus de raisin est en grande
vogue cette année. Blanc ou rouge,
les visiteurs sont nombreux à en¬
treprendre diverses dégustations
et à comparer.
Les principaux stands de jus de
raisin sont :
JTJROSE. qui expose dans deux
endroits différents, dans le hall et
à la terrasse L; MOILLARD-GRI-
VOT, TJVOL (jus de raisin blane
seulement), et CHARTIER (le
Quotidien).
UVOL présente aussi les rosés
de Puissalicon (15 km. de Béziers)
qui obtiennent un très gros suc¬
cès.
Le centre du Salon est occupé
par un très vaste groupe de stands
réunis autour du Comité national
de propagande en faveur des vins.
Un vaste moulin aux ailes tour¬
nantes les domine. Sur les ailes
nous lisons au passage : « Le vin
c'est la santé », « Le jus de raisin
rajeunit », « Buvez du vin et vi¬
vez joyeux », « Un repas sans vin
est une journée sans soleil ». « Le
vin âme de la race », etc., etc...
M. de Launay en est l'intelligent
animateur. Il nous reçoit très ai¬
mablement et nous dit sa satisfac¬
tion des résultats déjà obtenus s
« Nous nous efforçons de faire l'é¬
ducation du public en ce qui con¬
cerne le vin, véritable boisson na¬
tionale de la France, et il semble
bien que nos efforts ne sont pas
perdus ».
(Voir suite page 2)
ÙMimdudm» des Vins le fwd
NOUVEAU PROCÉDÉ
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4 Juin ! 936
LA JOURNEE V1NIC0LE
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LA SITUATION
Les Marchés
de la Journée
SETE, 3 juin.
Le mauvais temps, général dans
toute la France, puisque plus ou
moins dans toutes les régions viti-
coles de la pluie est signalée, pa¬
raît se manifester tout au long
du littoral méditerranéen. En ef¬
fet, depuis quarante-huit heures
H ne cesse de pleuvoir de Perpi¬
gnan à Nîmes en passant par Car-
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ziers, Sète et Montpellier; on as¬
siste à un véritable déluge, à Mont¬
pellier la .hauteur d'eau enre¬
gistrée est de 31 millimètres et
la pluie continue persistante au
moment où ces lignes sont écrites.
Cependant, tout le monde dé¬
plore la température que nous su¬
bissons, car en ce moment la flo¬
raison débute et la coulure ne peut
manquer d'être la conséquence du
temps pluvieux et froid. Le vigne¬
ron, las de lutter, ne peut que con¬
templer l'anéantissement d'une
récolte déjà si peu prometteuse,
mais sa résistance ne fait que s'ac¬
centuer quand on veut lui parler
de sa récolte encore en cave. Des
lors, le commerce s'entend exiger
le prix de 9 francs le degré et la
tendance à la hausse ne se discute
nullement.
Si les vins de pays montrent
quelque activité et leurs prix ga¬
gnent des points, les vins importés
suivent le même mouvement. En
effet, par notre port cette semaine
ù est entré 5.230 tonnes ou 44.453
hedos. Au bénéfice des vins d'Al¬
gérie nous nous devons de signa¬
ler 42.753 hcctos qui à quai sont
Payés 11 francs le degré avec une
tendance orientée vers des cours,
encore plus élevés.
En résumé la situation viticole
Pays, comporte une assez grande
activité avec des cours en avance
SUr ceux de la semaine dernière,
an dis que la tendance à la hausse
Continue à s'accuser nettement.
ISZIGNAN- CORBIERE S,
3 juin.
-4m calme des fêtes a succédé une
cprise des affaires et des cours.
a propriété se plaint d'une cer-
avne attaque de mildiou de la
aPpe. Le temps est à nouveau
r'pW mauvais; il pleut, ce qui
les vendeurs plus exigeants
rUs rares; aussi le prix de 9 fr.
Lï esJ actuellement demandé pour
nié} ° }^jse _ convenable aurait
cav e cté dépassé dans certaines
r' c'5, tl y a quelques demandes en
en l'^'y^Monnement, les acheteurs
jç°ltes sont assez nombreux,
est 11 J1 ^e sema^ne la situation
hau* JeMent orientée vers la
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*
*°RDEAlIX, 3 juin.
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Légien d'Honneur
Promotions des Expositions eî Foires
Inlernaliona'es
^cffMâêre vetinnsie
Une promotion au titre du mi¬
nistère du Commerce vient d'être
faite dans la Légion d'Honneur.
C'est la'promotion des Expositions
et Foires internationales qui cou¬
ronne chaque année la Foire de
Paris. Nous y relevons avec plai¬
sir les noms d'un certain nombre
de membres de la corporation des
boissons :
M. Ginestet, négociant en vins à
Bordeaux, est promu offîc:\r.
Sont faits chevaliers :
M. Bizouard, distillateur à Pa-
ris. _
M. Bonal, distillateur à Saint-
Laurent-du-Pont (Isère).
M. Firino- Martell, négociant à
Cognac.
M. Gaillard, directeur du Syn¬
dicat National.
M. Péridier, négociant en vins
à Sète.
A tous les no uvaux promus la
Journée Vinirole adresse ses plus
vives félicitations.
Les sreyes de l'iliieatitl»
et le eenerce des vins
Paris, 3 juin.
Le mouvement de grève s'étend
à l'alimentation; chez plusieurs
grands distributeurs de vin le tra¬
vail est maintenant suspendu. On
cite notamment : Goulet-Tnrpin, '
Entrepôts de Grenelle, le Comp¬
toir Général Bordelais, le Postil¬
lon, Garaier, Damoy, les Grands
Economats Parisiens, Valette.
Dans certains cas les grévistes
se sont maintenus sur le lieu de
travail. Le personnel demande
particulièrement la semaine de 40
heures. Les négociants se deman¬
dent si le mouvement ne va pas se
généraliser. On ne signale aucun
incident.
Il pleut sur loul le méditerranéen.
Tendance hausse.
1937: vin de pays rouge
j iosej •. • • • • « t >.,«i« « • * » •
— Blanc
193.) Algérie rouge . .. » «
1333 rosé
— Mutés Algérie
— Mutés Tunisie
1935 vins Tunisie, rouge et rosé.,
LEZIGNA N
27 mai. ^
degré
8 k 8 50
a
8 8 25
«
S 25 8 75
«
10 25 10 50
«
10 25 10 5O
«
«
«
«
8 93
8 23
8 30
10 30
10 30
juin.
. 8 73
8 50
9
1 1
I L
II
le degré
«
«
«
. «
27 mai.
8 25 à 8 75
Récolte 1935
— 10" et au-dessus ....
— 1935 a enlever
— 10 àll-
logé-.....................
En dernière page : les marchés de la semaine
8 50 à
à
3 juin.
9
Vins glanes d'Appellations
BERGERAG
LES GRANDS V8NS DE BORDEAUX
Le
Consommateur Actuel
n'est pas Eternel
par P.-Joseph LACOSTE
I Et ne peut-on pas se deman-
cette inextricable forêt de
Les ordonnances, les lois, les ré¬
glementations, les décrets sont
multipliés avec une... largesse qui
touche à la prodigalité.
Quelle peut bien être la consé¬
quence de ce déluge législatif au
point de vue de l'augmentation de
la consommation 1 On la voit mal
ou peut-être même
pas
der si
règlements ne risque pas parfois
d'éloigner le consommateur en lui
faisant apercevoir toutes les dif¬
ficultés que l'on se plaît à appor¬
ter à la vinification, à la circula¬
tion du vin, à sa vente, etc., etc.
Les viticulteurs se plaignent, ils
y sont quelque peu autorisés. Un
parlementaire dévoué et bien ins¬
piré leur fait entrevoir un redo¬
rage de l'avenir grâce au projet
de loi qu'il va déposer. Nous n'in¬
sisterons pas sur ce « redorage »
qui n'est bien souvent qu'un « pas¬
sage au noir ».
Il se peut que l'on ait en l'in¬
tention d'entraver le développe¬
ment de la fraude. Mais il faut ad¬
mettre que celle-ci appartient à la
famille du phénix, car tuée un
nombre incalculable de fois à
coups de textes législatifs, elle
s'est, toujours relevée de ses cen¬
dres. On parle d'elle avec autant
d'amertume, on la dit aussi actuel¬
le qu'au temps où elle s'exerçait
librement.
L'augmentation de la consom¬
mation est, de l'aveu unanime, le
but le plus indispensable. Cher-
clie-t-on à « faire » des consom¬
mateurs par conviction, par plai¬
sir ? Nous ne le pensons pas, car
nous cherchons vainement à voir
une action de propagande suivie,
ordonnée, raisonnée, dirigée.
Les temps sont durs, la vie est
difficile. Ce sont donc des condi¬
tions peu favorables au dévelop¬
pement d'une consommation de
luxe. Le vin coûte cher grâce aux
charges multiples qui le grèvent
chez le producteur, le négociant,
le revendeur, le consommateur.
Au surplus, considérant qu'un
produit de luxe doit et peut
être cher, les revendeurs, clans l'es¬
pèce, les restaurateurs, établissent
des prix qui ne relèvent que d'une
conception d'aliénés.
v II y a là une considération à
étudier.
Attache-t-on une importance suf¬
fisante à ce détail que les jeunes
J! HJIR «9 % É
Pur jus vivant du raisin
C,E UVALE DE NISSAN
(Hérault)
générations se désintéressent com¬
plètement de la consommation des
grands Ldiis ? Sans doute, nous
dira-t-on, que les difficultés de la
vie, le prix élevé des grands vins,
sont les facteurs de cet éloigne-
nient des jeunes pour les grands
vins. Nous reconnaissons, volon-
ne la voit-on tiers, qu'il y a là une grande part
de vérité. Mais il y a d'autres rai¬
sons à cet éloignement, des raisons
d'ordre moral, psychologique, so¬
cial. Cela paraîtra peut-être exa¬
géré à ceux qui n'ont pas appro¬
fondi l'histoire et les conditions de
la consommation des grands vins
dans le passé.
Cette désaffection que manifeste
la jeunesse à l'égard du vin fin est
éminemment regrettable, car c'est
le consommateur de demain dont
il faut constater la disparition. On
n'y songe point peut-être suffisam¬
ment.
Les jeunes gens ne s'intéressent
pas aux vins fins, mais beaucoup
d'entre eux '/étonnent de voir des
agriculteurs persister à produire
un article dont ils disent les diffi¬
cultés de vente. Il en est qui consi¬
dèrent que le viticulteur qui s'ap¬
plique à conserver la réputation
ancienne d'urrgrand vin n'est pas
« à la page ». Et cette mentalité,
si elle n'est pas générale, est beau¬
coup plus répandue que l'on ne
l'imagine.
Faut-il Viner
les Vins destinés aux Colonies ?
Une opinion désintéressée
La question du vinage des vins
destinés à l'exportation revient
sur le tapis. Le Conseil du Com¬
merce Extérieur vient de deman¬
der l'autorisation de viner jusqu'à
14 degrés ! Je crois utile, après
beaucoup d'autres, de venir com¬
battre cette légende du vinage in¬
dispensable pour les exportations
outre-mer et d'apporter le fruit
d'une expérience trentenaire d'ex¬
portateur et de consommateur de
vin aux colonies.
✓
J'ai habité le Cambodge pen¬
dant vingt-six ans et j'ai toujours
fait venir mon vin de ma propriété
de Montarnaud (Hérault), vin ti¬
trant ordinairement de neuf à dix
degrés-et qui m'est toujours par¬
venu en bon état sans être viné.
A chaque expédition je cédais
quelques barriques à des amis qui
trouvaient mon vin bien meilleur
que celui, alcoolisé, qu'ils pou¬
vaient acheter sur place.
Ayant pris ma retraite depuis
trois ans et de retour au pays na¬
tal, je continue d'expédier à mon
gendre et à ses amis, colons ou
fonctionnaires au Cambodge, du
vin de ma propriété. Us ne taris¬
sent pas d'éloges sur mon vin, le
préférant à tous autres vins, -mê¬
me de grand cru, lorsque ceux-ci
sont vinés.
Je dois ajouter que depuis tren¬
te ans, que je reçois ou expédie au
Cambodge de nos vins de pays, non
vinés, je n'ai jamais constaté la
moindre altération, même lorsque
les barriques avaient du manquant
ou devaient, pour me rejoindre,
rester des semaines exposées au so-
(Voir suite page 2)
N'y a-t-il pas là une campagne
d'ordre spécial à poursuivre 1
Le vin fin de France, c'est un
patrimoine national qu'il con¬
vient de défendre, comme toutes
les productions qui ne se trouvent
pas, au même degré de qualité,
dans les autres pays. Il est vrai
que l'idée de ces patrimoines de
qualité va à l'encontre de certai¬
nes conceptions actuelles. Pour la
défendre il faut admettre l'idée
correspondante de supériorité. Ce
n'est pas très à la mode actuelle¬
ment !
Il ne suffit pas de songer à dé¬
fendre l'authenticité du vin par
des décrets et des lois, il faut en¬
core former des consommateurs
susceptibles d'apprécier cette au¬
thenticité. Or, de cela personne n'a
cure.
On écrase le vin sons les impôts,
les charges, les ta-xes ; on rend ain¬
si prohibitif le prix auquel il par¬
vient à la vente. Puis d'autre part
on ne songe pas à « conquérir »
des consommateurs, à renouveler
les consommateurs actuels. La si¬
tuation devient naturellement cha¬
que jouir plus grave ! Il y aura une
fin très facile à prévoir.
On reconnaît assez volontiers
qu'une certaine propagande est
nécessaire en faveur du vin, mais
on hésite à l'entreprendre car l'on
n'est pas sûr d'en profiter soi-
même ! On est gêné et l'on ne vent
pas préparer un avenir que l'on ne
vivra pas peut-être !
Nous ne jugerons pas un senti¬
ment dont on devine les origines
et les causes. Mais nous songeons
que le moment est venu où les
grandes productions de qualité,
les productions de luxe, les pro¬
ductions raffinées vont devenir des 1
poids lourds, en attendant qu'elles
deviennent des tares pour ceux qui
étaient fondés à croire qu'ils y
trouveraient leurs moyens d'exis-.
tence, 1-a vie de leur famille. Le vi¬
ticulteur des grandes régions de
France était au premier rang de
ces producteurs de qualité de fi¬
nesse. Quel sera son sort, si un con¬
sommateur nouveau ne vient pas
combler le vicie laissé par le con¬
sommateur défaillant 1 En l'état
actuel des choses, le partant de¬
vrait être remplacé deux fois. Mais
de même qu'on ne lit pas un livre
que l'on ne comprend pas, on ne
boit pas un vin dont on ne goûte
pas la finesse.
Ch. LICKEL & Cle
Com missloonalr es
ALGER
Vltlenltenrs
- O K A N •
- MAISON* FONDEE EN 1686
m ■ ' un i*m, — - _ _ _ - - _ _ __ • , ■_
.. p,.;.bas WÎ JSk L '''
ALGER
VE NTEEX CL LES IVE'AU C OM ME RCE DE G R O S
C
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Propos d© l'Amateur
au Salon des Vins
Comme chaque année, l'immense
hall occupé par le Salon des Vins à
la Foire de Paris est un véritable
pôle d'attraction, pour la plupart
des visiteurs.
Le succès est indiscutable mal¬
gré la pénurie générale des affai¬
res. D'une part, les visiteurs sont
plus nombreux que jamais, d'autre
part, de l'avis unanime des expo¬
sants, ils semblent être bien davan¬
tage intéressés par les stands que
l'an dernier.
Le Matériel Vinicole
Le gros succès du ^lon, c'est le
nouveau matériel de concentration
des vins par le froid.
On concentre le vin par le froid
en enlevant sous forme cle glace
l'eau qu'il contient en excès. Le
traitement peut se faire indiffé¬
remment sur le vin fait ou sur le
moût non fermenté. On a cepen¬
dant avantage à opérer sur le vin.
Deux opérations se font d'une fa¬
çon simultanée et continue : 1"
congeler le vin ; 2° séparer la gla¬
ce formée du vin concentré. Le vin
est ainsi clarifié, assoupli, purifié,
son bouquet est exalté, sa parfaite
conservation est assurée.
La Maison GASQTJET présente
un ultra réfrigérant pour le traite¬
ment des vins par le froid qui nous
a paru être des plus intéressants.
Les Etablissements DAUBRON
exposent leur Frigodaubron, grou¬
pe frigorifique mobile au fonction¬
nement extrêmement silencieux.
Le Frigodaubron, d'un encombre¬
ment très faible, possède un rende¬
ment remarquable, fonctionnant
sans surveillance, il est très éco¬
nomique.
Au même stand nous avons re¬
marqué les filtres Daubron-Ju-
nior, Junlor-gravi-filtres, -Junior-
Moto-filtres et surtout les filtres
Alsuper - Autosécheurs Daubron,
destinés aux grands cliais qui exi¬
gent un travail parfait à très
grand rendement.
La Maison FrLStSLIL' 'présente
un appareil très intéressant. Il s'a¬
git d'un percolateur à vin chaud
lancé l'an dernier sur le marché.
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fer le vin au fur et à mesure de la
consommation. Si, comme le prédi¬
sent les augures, l'hiver prochain
s'avère très froid, le plus grand
succès sera réservé à cet appareil.
LEBEL expose ses magnifiques
cuves en tôle émaillée toutes conte¬
nances, tontes capacités et aux di¬
mensions variant suivant la gran¬
deur des locaux auxquels elles sont
destinées. Ces cuves sont munies
d'une porte nouvelle à double arti¬
culation d'un usage très prati¬
que. Les cuves Lebel sont uti¬
lisées pour la conservation des
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mentaires ou pharmaceutiques.
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destiné à protéger l'intérieur des
fûts et en assurer la propreté. Le
vin est ainsi merveilleusement
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SEITZ expose ses stérilisateurs
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teur Zenith) demandés en particu¬
lier pour le filtrage des vins et des
apéritifs. La nouveauté c'est le fil¬
tre pour jus de raisin qui permet
d'arrêter toute fermentation et de
supprimer en particulier l'anhy¬
dride sulfureux préjudiciable à la
santé des consommateurs.
Jus de Raisin,
Vins et Liqueurs
Le jus de raisin est en grande
vogue cette année. Blanc ou rouge,
les visiteurs sont nombreux à en¬
treprendre diverses dégustations
et à comparer.
Les principaux stands de jus de
raisin sont :
JTJROSE. qui expose dans deux
endroits différents, dans le hall et
à la terrasse L; MOILLARD-GRI-
VOT, TJVOL (jus de raisin blane
seulement), et CHARTIER (le
Quotidien).
UVOL présente aussi les rosés
de Puissalicon (15 km. de Béziers)
qui obtiennent un très gros suc¬
cès.
Le centre du Salon est occupé
par un très vaste groupe de stands
réunis autour du Comité national
de propagande en faveur des vins.
Un vaste moulin aux ailes tour¬
nantes les domine. Sur les ailes
nous lisons au passage : « Le vin
c'est la santé », « Le jus de raisin
rajeunit », « Buvez du vin et vi¬
vez joyeux », « Un repas sans vin
est une journée sans soleil ». « Le
vin âme de la race », etc., etc...
M. de Launay en est l'intelligent
animateur. Il nous reçoit très ai¬
mablement et nous dit sa satisfac¬
tion des résultats déjà obtenus s
« Nous nous efforçons de faire l'é¬
ducation du public en ce qui con¬
cerne le vin, véritable boisson na¬
tionale de la France, et il semble
bien que nos efforts ne sont pas
perdus ».
(Voir suite page 2)
ÙMimdudm» des Vins le fwd
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