Titre : Le Petit Méridional : journal républicain quotidien
Éditeur : [s.n.] (Montpellier)
Date d'édition : 1919-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836852j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 février 1919 23 février 1919
Description : 1919/02/23 (A44,N15654). 1919/02/23 (A44,N15654).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG34 Collection numérique : BIPFPIG34
Description : Collection numérique : BIPFPIG12 Collection numérique : BIPFPIG12
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Description : Collection numérique : Presse locale ancienne Collection numérique : Presse locale ancienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k41930681
Source : Montpellier Méditerranée Métropole - Médiathèque centrale Emile Zola, Mi5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/10/2021
MOMUMXNTt
F~t)"~)"*)*
ri"ewl~ et 3 à »I lla m
'S!~)R
Etftnttf )0(f.)90tf.)4PUBLtC)T6
ft)tt-D!ver*e~ )
Ch)-on)!)U* etf.Mt
AnnoftcM.
néo'ameo. atf. fr. ~ir
«fttdeRtettpo t<
MemetunoOdft.tah'. t-'
tPafMtttM .uppjtm*n<.r
tO.EOtnphMptrXtnt). )
M f.<~
WOMTMLDM 1
t,nittttnry-0u)n)tr
*M~ t-Ct tt t-
f
t.ruedu<-S<'p<<'m)'re
Tôt. Gutemherff M-6S
4* *NNtt 'p
10 CenMmM 7e NMm~rc
.TOT-jTE~r~AjL. ~uËHF'T..rs3J-
~manche, .M F~yr~cr/9~9
:tL.n3TTJEI63 T~FLCM~C~St
1,'odieux Attentat
Les Allemands, malgré leurs rodo-
tnontadoa et leurs menaces, venaient de
.'signer le renouve'llemcnt do l'armistice.
'Us n'en avaient pas men6 large devant
t'attitude froide et résolue du maréchal
,Foch, qui leur signifiait la votnottt) des Alties de no pas s'&a laisser
it..po6or.
La nouvelle do l'événement avait
rempli d'aise la France, qui commen-
çait & se préoccuper, sinon à être in-
quiÈte, des manifestations b&lliqmeuses
qui se produisaient de l'autre côte du
Rhin et & trouver que ta Conférence
de la Paix pm'dait beaucoup de temps
on débats inutiles. On voyait, non sans
raison, dans la décision enefgique
prise par le Conseil de guerre intera.Hië
et d:)ns la façon dont ott~' avait 6t6 si-
S'nif't6e aux d616gu6s Atlomanda & ta
Commission d'armistice le résultat de
l'action peraonnctte de M. Ctemenceau.
Quatre jours âpres la déconvenue
attomnndo, une tontative d'assassinat
est commise contre le Président du
Consci!.
L'émoi a été grand dans le Pays, qui
nr' comprendra jamais tes mobiles qui
ont pu t'inspirer Elle rovotto la cons-
cienc-e elle deconcerto la raison. Ette
est odieuse elle est en même temps
~tupide.
s~
On dira, peut-cLrc, que c'est un
crime politique. L'assassin l'a dit, il
s'en est. vanté il no cessera vraisem-
blablement pas de te soutenir L'ex-
cuse aggrave le cara&tëre de t'acta.
Nous avons, en effet, considère comme
un grand propres de la civiiisaiion ot
des mœurs, comme une victoire de la
Hbertc et dos grands principes qui sont
destines & ctever la dignité humaine
d'avoir fait disparaître do nos codes ta
peine de moft comme sanction des
crimes politiques.
Or, un homme qui se dit Hbertajra,
ennemi de tout ce qui peut servir d'ins-
trument. et d'appui & l'autorité U n'y
a rien do plus puissant que la mort
so levé et. do son plein gré, il rétablit
à son profit la peine horrible. Il l'ap-
plique tui-même & l'homme qu'il a. jug6
la mériter, parce que cetui-ci est l'ad-
versaire des idées qu'il professe et
alors quo la première ot la plus essen-
f! ''e de ses idées est le r&speot de
rinf~-pondannc d'autrui. Il no voit pas
ta contradiction. Toutes ses lectures
fernK~tahsent vouloir tuer calui qui n'a pas,
d&s choses, la même conception que
lui.
C'est un iso.16, dira-tr-on. Oui. c'est
heureusement un isotô c'est un soH-
tnire. Mais que demain cet isole, ce
solitaire, avec. la m&ntatito qui vient
d'armer son bras pour un crime d&-
tc-rminc, ait le pouvoir et l'autorité, il
Eera conduit, par la logique implacable
d'un premier acte et par celle de son
esprit, à tuer et à faire tuer.
<
En Russie, tes nolch&viks qui sont
tu pouvoir n'eurent pas do grief plus
~mm
MmE M. CLEMEmU
L'ctat du Blessé
Paris. Co matin, le docteur Tufner, Gos-
Mt. l.aubry ont examiné le Présidant du
Conseil, qui avait pasaô une nuit un peu
aRitûe eu raison des 40 visitas quti avait
reçues hier dans l'après-midi.
A ta suite de leur consultation, Ua ont
rediRé le hutletin suivant
H Lo Pr~idant, un p-u ptue fattgut. ne
recevra personne aujourd'hui, détente fe~-
mo!)e de par)er. Température, 37°: PouM
norma) 72 putsattons. 9'gné TutHer, Ooe-
eet, Laubry M.
D'autre part. on nous communique ta
note suivante de la Présidence du ConBeil
M Lo Président du Conçoit, qu) wa auMt bten
nue te permet ta gravité de sa bteMure, ne
devra, d'après t'ordre dea médecine, reoewo'r
personne de la Journée)).
11 a vu seulement M. Georges Mande!. di-
recteur de son cabinet civil, et le ReneraJ
Mordacq, avec lesquels M s'est entretenu des
affaires courantes.
H recevra tnut a l'itoure M. Pichon. mt-
nistre des Aft~ttc~ eirtu){{erea. et. & midt. M.
Balfour. SA
Bulfuur. 8A BONNE HMrBMP
Paj'is. t.a bonne tiumeur tiu *~Tt~re' M
tn:mifesta dans des répliques connue o~tle-
ct
« M. Pichon lui ayant dit combiajo sat
ajuis du premier de~re ticra~eut heureux de
.'venir le voir, rue t'rankt'n. M. Ciemenoeau
répliqua
a Ah oui t Ils savent que depuia deu-t
dout's, je suis presque toujours chez moi ot
:!i ajuuttdt.. s'udrcssan.t au ministre des Af-
îaires Ht.rtuit;t''t's Provenez lea membres
de la Cuntarence que je serai pre~ d'eux
d'ici a 2 jours.. o
Mais il y & un dimanche. re.pliqtt&
~jt. Pichon.
Alors ce sera pour lundi.
Disons encore que. oe soir. U M propose
'd'expédier quelques aKairM ptu'tfcuUÈre-
tnent urKentes, en convoquant auprès da lut
~es mitJstreti tutere~s&e. Cette belle tenue
upp:u'a)t miracuieuse, iorsqu'ou son~e au
trajet qu'a faH la ballo qui. penëu-unt près
(le la colonne v~r~brale ht. enUunMit iet<
poumons, a truverso dea regionf. vita~ee.
tans endommager même un vais&eau.
Un des cim'ur~iene nous (tdsait cette
bompuraison C'est comme un< bouJe qm,
tuncee avec força dam un jeu de quUlM. es.
yurait travUrs~ en dlugonale jeu ep hettr
t'aurait travM'se en diagonale sans en hen)~
ter nna seule.
JOURM~B OH
Paris. t'es nouvelles Mnt ~rittee, com-
tne la temps, l.es vtsiteii sont MoiM frô-
~ueutes qu'hier matm.
A quelques tmuut~s d'intervalle arrivent
les docteurs Tufiier. t.aubry et GoMet. Ha
ee (tnent do M. Clemenceau.
Tandis qu'ils examinent leur malade, noua
tachons davoir des nouvelles par 6on en-
tourait:. t~t président va toujoure bien.
ttous dit-on, toutefois Il etit ieMerement fa-
tiguô paj l'énorme mouvement qu'U e'Mt
ttontu) au com'ti des visites d'hier. U t tou~tA
HM peu ~us. ma~ t pu repo~f aa~t tMt-
violent contre !o faible et doux Keren~-
td. que son projet de réttLbtis~emont de
la peine de mort dans t'armée. Ils
avaient horreur du sang. aussi bien do
cetui <)u'on ver.so sur les ctiamps do
bataiiïo pour (téfcndre son pays contre
l'ennemi du dehors qui projette de ta
réduire en servitude, quo de celui quo
fait répandre à l'intérieur la tyrannie
d'un tiommc ou d'un régime pour se
maintenir ou pour se consoHder. Ils
déclaraient ne vouloir la paix à tout
prix que pour faire cesser l'effusion du
sang. Depuis qu'ils ont le pouvoir, ils
ne s'y maintiennent que par la peine
de mort. par les nïa.ssacres, par t'as-
sassinât et a.ussi par ta militarisme. Us
se disent! communistes.
Le malheureux qui a tiré sur Cle-
menceau les admire certainement- U
n'a pas vu que ces communistea per-
pétuent et aggravent tous tes maux,
tous tes abus, toutes les misères, toutes
les mentalités do crime ot de barbarie
dont il se croit l'ennemi et qu'il s'ost
imaginé atteindre en tirant sur te Pré-
sidc.nt du Conseil.
Pour eux, il sera certainement un
h~f'os. En Franco, son a.cte a été co'n-
sidéré par tous comme celui d'un cri-
.net. Il n'y a qu'une voix pour to
condamner et pour le flétrir.
La néthssurc la plus forte, c'est que
per.s~nno n'a cru d'abord qu'un Frang-
eais avait pu commettre un pareil at-
tentat. Lo publie, unanimement, aus-
sitôt que ta nouvelle s'en est répandue
dans Paris. l'a attribué & un botchovik
russe ou bien à quelque ADemand,
exaspéré par ta défaite de son pays.
Pensonne no voyait & quotle idée fran-
çaise ou a. quel parti politique'français
il pouvait servir. Il n'y en avait pas.
Tous t'ont hautement réprouvé. Maia
il sufusait de franchir la frontière pour
trouver ceux qu'it devait réjouir et ser-
vir, s'il avait réussi.
w
« t
Au cours du vioJcnt débat qui a. eu
lieu à Woimar sur le renouvellement
de l'armistice, Erzbcrger, pour se dé-
f&ndre contre les attaques do ceux qui
lui reprochaient d'avoir accepté et si-
gné les conditions que lui avait sou-
tmses I& maréchal Foch, s'est écrie
A quo-i serions-nous parvenus si nous
n'avions pas signé tes conditions ? 7
M. Ctsmeuceau aurait alors triomphé M.
C'est ce triomphe, qui était cetui do
ta. France que le revoive.r de Cottin
était, on réalité, destiné à atteindre ot
à empêcher, que l'assassin l'ait voulu
ou non. Et c'est ce qui explique la pro-
foTtdo emotton causée, dans le Pays
par sa tentative et la joie qu'on CL
éprouvée on apprenant que celle-ci
avait échoué et que le Président du
Lonseu serait bientôt ré.tal)ti.
!t y a, dans tous ces événementa.
d ubics et de nombreux sujets de me-
dttatfon. Puisent ces méditations tour-
ner au bien de la Franco et au resser-
r&m&nt de Ii quelque temps, tendaient à se re-
lâcher t
Gaston DOUMERGUB.
~uemei.t dans son fauieuU. De même qu'il
~°" ordinaire. M. CIcmen-
~i~' un malade ordinaire. Il est
d~ac.te. même impossible de luj imposer
r~~ M" a un tel tempè-
rent ) M, Leroy. son professeur de MTn-
Mstique raiionnelie. est venu ce maUn.~om-
me n je fait deRuts di~-huit ans.
Quet honnue. nous dit-il. Une souplesse
~n~~ ,mme et un cœur. un souM.) 1
Pendant ta voyage de Strasbourg, .lavai
ota dûprimù )6g6rement, mais depuJs une
quinz~ne de jours, il ~ajt dans une~orSe
mervetileuse. Je n'en croyais pas mes veux
Ma clique l'endur.utce Sagn?~ue
mon élève après un tel choc seulement,
~~f~r~ maintenant
7adie tandis qu'il parle, arrivent succes.
~n~ ~dac~~
maire, la nt,mteau taché du ruban de le
NI. 7cannenoy sous-secr8.
Hure d htat a la Guerre. M. NhLndeL
H Mourier sort. n est satisfait.
~L' ~o'u~ntenuut le docteur Cautru
médecin de la famille, et le eénem] A)hv
~urs~'t L~ c~u~a~ion'des~
s'e~'v'ont' ~°~
qui s'en vont.
Eh bien ? M. Clemenceau a beaotn de re-
pos pour se rétablir, mais son État~stb~
M~ b"n."n~us~S:
sent-Ils,
CLEMENCEAU ET LE R p
Parla. A l'instant qui suivit l'attentat
a~
au bruit des coups de !eu et se trouva à
1~~ ouvrir la portière de l'auto d'où
ataa le biossû a descendre
Avcx vous beBOin de meN Kpruf~.
m~e~ le Pr.sidenî ?". d!t '~pre~~
bmu.
s.J~f' '°~< '°~ suit.
s»ulnuumnt
Merci, monsieur pas encore
48 HEUHE8 SANS PARLER
~en<-M''pi&~ ~e~~
nellomant NI, Pichou à Il h. 60 et M. lial.
tour à midi, Ils sont sortie ensemble il ülldl
d'une dernl-heui'e.
le M. ~,temencanu est touJours au&yl
=~ La Ianillle est seule
autorisée il. ~e volr mate sans lui parler.
lla 1 avls des médecins faudrait que le
~n~ restgt
parler.
Les sympathies o~icidtes
Puria, ne toutes laa parties de la France
e/d~n~l~\e~~ (la eym.
a~r'i~
atttuant rue Hranl;liu.
Ma.rnu les vistteura aul viennent M faire
'écrire nous avoM relevé les nom, MM
Mourier. t~ucheur. le général d~tbvdt
Me.nentel. KIuË. Compère LrX
mu-thou, t.eon Uour~eota été
M. Hymanii. Ministre des Atfairea Htjam-
Kôre.t fte la Hei~;que. le roi d'ttttli< eut e~
voye de nouvcHea depecuea. s'iuqu étant de
It santé de t'iUustre blessé
'fous les grands coj~s constitues de FnuM*
et des oolonies ont ast de même
Le bureau du Parti radicalsocialiste re-
présenté par MM. Henard. président et Uou-
zet. secrétaire Kanérat. t'est rendu, hter au
chevet ae M. Cjcmeneeau à qut fut reuU<
l'ordre du jour suivant voté par le bureau du
Comité executif
t< CumtM exécutif du ParU radicai at
rajdicaIsuefaJiste. doulourunMment ému par
t'odieu~ aMortat d'ua déo~um~r~ ~dreoNt
M. Clemenceau Ihommage de aon arden-.e
sympa.thte et t! eapëre que réminent proat-
dent de t& Confêronce da !& Paix pourra
btent do ta Conférence.
Le passe de l'assassin
Lyon. Cottin..tuteur de ta criminelle
MTeaston commjao contre M. Clemenceau, a
voeu. on la sait. quelque temps & Lyon au
cours de ta guerre.
Il y était arriva venant d9 Parts & la suite
de disoMsions avec sa famtUa et était venu
demander asile a un de sas oncles, quJ oc-
cupe (tes fonctions mportantes [)ana une
usme lyonnaise. Cet oncle t'accueitUt comme
un véritable Gis et tut procura du travait sur
)ea chantiers de l'Exposition. Cottin y r&sta
deux mois cnvijon après avoir mécontente!
ees chefs et ses camarades, tl travailla en-
suite cifpz divers patrons, niais fut successi-
vement citasse de partout en raison de sa
paresse et des menaces qu'il ne cessait de
proférer contre ceux ù ou! il avait affaire.
ï'nalcmont. il se fâcha avec son onc!e,
qu'il tenta d'étrangler au cours d'une vio-
lente dispute. Chnsse de chez son oncle. Cot-
tin vint élire domicile dans un h&tcl garni.
rue Vitton ne travaillant pas. vivant d'ex-
pédients. ne payant pas son logeur, il fut
expulsa et se réfugia dans la banlieue lyon-
naise. & Crnix-Luizet. où Il logea dans une
cantine proche dune usine de guerre et fré-
quentée par certains individus suspecta rus-
ses ou italiens, pour la plupart habitues dea
milieux anarchistes. Cette cantine est aujour-
d'hui fcrmce. ses hôtes se sont disperses et
Cottin quitta Lyon au moment où ses fré-
quentations commençaient inquiéter la po-
Hco spéciale de la ville.
Distinctions honorifiques
Paris. M. Pams a remis ce matin, dans
son cabinet, des médailles d'or et d'argent
aux agents aut se sont distingues, au mo
meut do l'attentat contre le président du
Conseil.
La Conférence de Paris
UHE MESURE R~Pt~LE
Londres. L'amiral britannique a pro-
posé à la Conférence de ta Paix de couler
en eau profonde dans l'Atlantique, [a nette
allemande internée a Scapa Ftow. et qui
représente una valeur d'un miijiard.
LES REpRÉSEXT~MTS PE L~ ~OMCRtE
Zurich. Les détenues & la Conférence
de la Paix ser nt pour ia Hongrie le com-
te Karotyi, les ministres Berinky, Garani et
Kunsi.
Dans les milieux politiques de Weimar, le
brutt circule que !e ministre d'Etat David
fera partie de la délation alJemando.
LE RETOUR PU pRÉSiPEfiT MtLSOM
Wastlington. Le secrétaire d'Etat pour
la marine, M. Daniels, annonce que le Pré-
sident Witson repartira pour la Franco te
5 mars.
ÇOMTRE LES ~S5~5'~TS
P~R SOUS-M~Rt~S
Londres. De source officielle. on ap-
prend que la Commission chargée do l'exa-
men des atrocités de la guerre sous-marine
possède aujourd'hui des Éléments do prouves
surflaantcs pour fai e condamner pour as-
sassinat une vingtaine de commandants de
sous-marms allemands, coupables d'assassi-
nat.
!ts sont sujets à extradition et les paya
neutres où ils se réfugieraient seraient dans
l'obligation de les livrer.
Les charges relevées en particulier contre
sept de ces commandants sont les pires de
toutes et on estime qu'il conviendrait de
faire insérer parmi les conditions de l'ar-
mistice un article stipulant la remise do ces
criminels et leur comparution devant un
tribunal, probablement quoique tribunal na-
val des Alliés.
L~ COM/SS)OM PE$ TERR)TO)RES
Paris. La Commission pour l'étude des
questions territoriales de Roumanie s'est
Munie ce matin sous la présidence de M.
Tardieu. Elle a entendu M. Uratiano.
L'~LLEM~E POURRA P~ER
Londres. L'honorable Herbert Gibbs,
grand banquier anglais, a. déclare qu'ayant
fait une étude spéciale au sujet de l'indem-
nitè d'o guerre, il ckut en mesure de dé-
clarer que lea épargnes allemandes sont
vraiment considérables.
L'Allemagne pourrait aisément payer GOO
mtihons de livres sterling par an et cette
charge retomberait, non pas sur les tra-
vailleurs allemands, mais sur ceux qui sont
les auteurs de la guerre.
Une Commission alliée devrait siéger &
Berlin pour recevoir 009 sommes au taux
du change de l'or.
H est très possible que. pendant les trois
premières années, l'Allemagne éprouve una
grande difficulté a payer, on raison de sa
situation économique et politique, ma~ M
Gibbs suggère que ces versements annuels
soient d'abord faits sous la forme de na-
vires marchanda jusqu'à concurrence de
500 nuliions do )ivrea sterling et dès pro-
duits d'e l'exploitation des chemins de fer.
LES PR)50Hh'ERS PE CUERRE
Paris. Oc sait que les Boches deman-
dent. sans as lasser un seul instant, qu'on
leur rende les prisonniers de guerre détenus
dans les pays alliés. M. Erzberger qui s'é-
tait adressé ofucieiiement aux Gouverne-
ments de l'Entente, a reçu la réponse sui-
vante
J'ai l'honneur de vous faire savoir que le
Conseil supérieur de la Guerre des Puissan-
ces alliées et associées a décide qu'il ne peut
pas être question, pour le moment, du ra-
patriemont des prisonnière de guerre mats
que les puissances veillent avec sollicitude
ann que lea blesses et lea prisonnière grave-
ment malades soient rapatries dans le plus
court délai possible
La ~ou~te" AHemagae
LA SITUATION
Paria. L'assassina.! de M. Kurt Eitiuef.
président du Conseil bavarois, a. (ait quelque
Nensauon da.M lea mtUem politiques,
Toua lea journaux commentent ce nouvel
attentat de façon plua ou moine différente,
suivant, naturellement, leuru conoeptionf) po-
litiques. !1 parait incontestable que Kurt
Eisnor, qui eut le courage de livrer a. la pu-
blicité tes documents secrète de ta diplomatie
boette et desquels il resuite que la guerre fut
bien voulue par l'Autriche et l'AUemafrne est
tombé victime d'une conspiration roa.cttou-
nairo.
Par une curieuse ironie des choses Kurt
Eisner est assassine le Jour morne où un as-
sassin. nomme Adtar est e!u président de la
ttepublitjue autrichienne.
Ajoutons que le minliitre Auer. transporte
& l'hôpital. )t. ste opère, n est Mi danger de
murt.
UM MtMtSTRE BAVAnoe ARRETA
Baio. On télégraphie de Munich que,
contrairement aux bruits qmt ont circule,
mintstie de la guerre Roe&haup~ar n'n pa~
été tts.s:i!isin6 me.ie il a été mis ea prison
préventive.
LBS TROUBLES DE BRUMSWtCK"'
farta. Voici quelques renaeignernentt
compiementa.ires sur le< troubles que nom
avons relates hier
Berne. Au cours d'une discussion, mer-
credi dernier. & ta Diète, relativement a ta
question des Sa.tis-Trava.tt une fouie de
plusieurs mittiers d'hommes et de femmes
se réunit devajnt ie palais de la Diète. L'es-
catior (ut pris d'avant. La porte de ia(ut enfoncée, les députes et le prebideat
cernes.
LM t SMS'fra~H <'MM~fefeat (ta de
put6 MueUer Schceller. directeur de tn prin-
clpate ustne et te frappèrent.
Le si6aÈMs et les chntafs jptéas pMe-mûte dMM ta
saïle. les panneaux de la porte enfonce.
L< conseil de* ouvriers et eoldatfde calmer la fttnte, mata en vain. lt K'n"d<
marine dut Ctrw appnléo pour défrayer ta
b&tlment.
A la Butte de cao actes de violence contre
te Parlement local. IM partis avaient déctdt
d'arrêter les séances, te Gouvernement n'é-
tant pas en mesure de proté~r l'Assam-
blée.
Des négociaUone ont au Heu entre le Par-
tentent et le Conseit des Ouvriers et Soldats,
celui-ci ayant promis de garantir ta liberté
du Parlement, tes députés ont consenti &
reprendre les scMtMS.
La garde rouge de Drunswtclt aurait re-
fuse de se dissoudre.
GOUVERNEMENTAUX
ET SPARTAKISTES
Berne. Il semble que, de plus en plus,
le parti de l'ordre essaye (I'ap)anir les d)fn-
cultés en faisant des conccKstnns aux com-
Miunistes.
On dtt. en outre, que parmi les manifes-
tants de Orunswtck. se trouva.tt !'ancJcn
préfet de poUca Etchhorn. qui était resté
introuvable tfepufs les ~moutM d< Beritn ·
le depuM socialtste Hesse. (jiu a travatna
pendant des années dana !e même bureau
de rédaction qu'Hichnorn. l'a formeMement
reconnu. Kif'hhorn a pris te nom da Kart
Kuhm, de Standhat.
Lo C.ouverncmott a envoyé des troupes
pour occuper \Vithe!msh annes aux ouvriers ceux c) négocient avec
le souvernemont pour que cette remise des
armes puisse s'effectuer sans effusion de
sang.
A Eisenach. des masses d'ouvriers t~revis-
tes obh~rent la Tage Post d'Etsenach.
a arrûter sa publication. Les ~revtstes enta-
mèrent des pourparlers avec Weima.r, pour
provenir l'iutervenUon imminente des trou-
pes gouvernementales.
D'après une dépêche Wotff. tes gouverne-
monts évitent tous les conflits sangtanta.
Cette dopecho ajoute cyniquement que le
Rouvernement attend d'être assez fort pour
rendra impossibte toutes les tentatives de
résistance.
A Weimar. il a été procédé a l'arrestation
de Ltndemn.nn. membre du Conseil des ou-
vners il est accusa d'avoir organisé la pro-
pagande des feujiies spartakistes viofera-
ment hostiles a l'Asscmbiée nationale
Undeinann est le chef de la social'-d<;mo.
cratie ind6pendanta & Weimar
La grève générale a. été proclamée le <9
février à Goum. Les Journaux n'ont pu pa-
raîtra.
A Eisenaoh. une preve de sympathie a été
paiement proclamée.
L'OCCUPATtOM DE WILHELSHAVEN
Bsnin. On communique ofncieHement
que Wilh&lshiiven a été occupé sans combat
par les troupes gouvernfm.entales
L& chantier des torpiileurs est également
entre les mains du gouvernement.
A L ASSEMBLÉE DE WE!MAR
Berne. Dans un discours de deux heu-
res, une femme-député. Mme Zietx, du parti
minoritajre. dirige de violentes attaauea
contre Noske et sa garde.
Elle considère comme inopportune la pro-
tection du paya et de la frontière, comma
ello qu~lino de stigmate infamant l'm-
signe de la croix de faj. Le président la
rappelle a l'ordre ainsi que deux autres in-
dépendants qui avaient approuvé cette ex-
(pressfon.
Lo minorita.ire Beck. de Gotha' 'detnajKte
le refus des crédits.
Le président retira la parote a l'orateur
lorsqu'il veut parlea- d'es tévénementa de
Gotha.
M. Erzbcrger fait savoir que Le Gouver-
nement décida do ne pas reconnaître un
représentant de Gotha, car les conditions
posons par la Constitution provisoire pour
l'adm~sion d'ur~o reprusentation ne sont
pas rempues. Le représentant est écarta, ce
qui provoque des manifestations bruyantes
chez les Indépendants. Finalement. le cro-
j<:t de crédit est adopté.
Vivement applaudi par l'a~seniNée. Scitef-
dcmann a ilétri cnergiquement l'assassinat
de Kurt Hisner.
Au Pays oa ~on se bat
LES OPERATIONS DE MER
Londres. On annonce de source ofucieUe
que les places .'n la Baltique empêcheront.
pendant quelques mois, toute opération na-
vale contre Pétrograd ou Croustadt.
Le Couvernement d'Esthonle manifeste une
inquiétude assez vive reiativëment a. ce que
pourra faire la Hotte bolcheviste dés uue
la température se sera am6)' "*e. mata t'en-
cadre que la Crando-Breta~ .ctientdaas
se: parages offre une ~araf :9 de securiM
efficace.
LA MANtERE BOLOHEVtSTE
Copenitague. Le gouvernement des So-
vie.ta a adressé un uitlm&tmn & la Finlande
extgeaïtt qu'elle interdise le recrutement &n-
tibolchevik fur le territoire ïinoia.
Les bolcheviks ont ferme la frontleM, U3
rnonacent de conpsquer tes Mens possédés an
Russto pM les citoyeM nnlandata qu'ils oblt-
ceraient en outre a verser une contribution
de dix :nil)ionN de roubles, quand Us au-
raient pay6. on les onrolcraict da force dans
l'armée rougo.
Ces moyens de pression sont préconise*
avec fureur dans des meeting;: où Vorovakv
et Litvinov prêchent la (fUMTt tmmcditt&.
Le général Mannerhetm cet revenu en tou-
te hâte a Helsingros.
LEa ALLEMANDS ROMPENT L'ARMtSTtOE
A~ram. L'armistice conclu entre les Slo-
vènes et les Austro-AUemands on Corinthie
a été rompu hier par ces derniers
Un télégramme venu de Laibaoh annonoe
qu'une cotounp allemande a attaqué ttier lee
Slovènes entre Aridore et Neudeins-VoUeo-
vtx, [nais cette attaque, bien qu'appuyée par
l'artitlerle lourde, tut repousses aprea un
combat qui dura. plus d'une heure.
Ainsi, non seulement loa Allemands ont
rompu, l'armistice, nnua Ua ont en même
temps viola la frontière etabUe par la rnle-
Hion mtlitatre américaine qui M trouve ici en
qualité d'arbitre pour tracer la ligne denni-
Uve.
LE COMMUM'QUE DU PROMT MDURMAM
Parle. Voici le Communiqua britannique
(te la côte mourmane.
Lew trout)eta))iée< ont execuM une heu.
reusa opération au court de taquette et)oe
ont atteint Sesoja, titué à aotxante mi)tet au
tuo tt< Seroka, tur tt chemin man.
Craoe a troupea n'ont épreuve que ttee perte* trô* té-
neret, tout en fnfttgeant dt forte* cortet aux
BOchewiates, qu) ont taisse c'nquante )norte ) 1
e~M ont tait auixti quatre-w'~t~ ttrisonntert
et pfi< boaueoup de tnatertet de HU"rro, det
m)traH)ouset, dot tusUe, (iaa M/a~on< de cht-
m)n dt fer. Les troupe méritent des e'OMM
d'autant ptu< arandt pour )M tuooew de cettt
op~ratton que ta température était rteeM-
reuee.
MEURTRE DE L* PR)NOE6M OADTXtMB
Londres. La prtnceM« Galitzine a été
tuée au moment où elto essayait de franchir
la frontière russe. EUe a été horriblement mu-
t'iétt. Lea d&igta et les deujt ureilles étaient
coupées.
UME VOtEFERREE DETRUtTt
Hel~in~fors.– La vote ferrée a éM détruite
entre Potr~rad et la t''ininnde par leif Ho[-
chevisMs. jusqu'à M kilomètres de Pùtro~rad.
dans la crainte d'une attaqua du Mènerai
Vudenitoh. d'uiie aita(lua du géiieral
LES ALL)E6 ARRETES A PRÏEMYL
Varsovie. L~ Comtttiiislon tntcralliAe.
partta lundi pour Lemberg aftn de faite eM-
ser le!t hostuttés entre ï'oionata et Ukra-
nteiM en Calicie ofi~ntalo. n'a pu (tepitattor
Pr'ceatyl, lea ItuutBttex, aYlrpt Gr,l~ ünabbr YA0
Pf-Mmyl. RttUtet~. av~m Mt ~ubM Mo
cbua eur ia voio-ferrée et fait fou sur lM
trttine de$ voya~eure.
Lef) déiégué)! tnt<*r&U)as ont adressé un t6-
tegramnM au ~p.n~ral iranien. tut notiaant
que )aur tr~)n hatLant pavillon des Allies
parttrMt pour Lembor~ jeudi ot t'avertisMnt
que en Mm.h p~rsnnncnemcnt rendu responta-
ble. 8.
EN POLOGNE UBRE
L'AOCUEtL PAtT A LA MtSS)OM ALDiEB
Varsovie fnvttét par le aident de
a Uiéte. M. Nouions. te ~t'érai Nicssc) et
M chefs de ta fntaston aiiiée ont assisté
)e iO février. & la sjiance de la Hietn où
leur présence a donné Heu & une trÈs ch~uda
mM~MK~onde svmpathte A !'adrossn des
nattOM de tUntenle
Aujpurd'hu). s'est 6crM !e président. )ea
O~lnM de t'Mc)ava~o sont rompues. maJa
nout sotnmes cntour<;9 d'ennemi et )e p~rt)
nous menace encore. Votre présence ict sou-
tint notre fo) et noua fo.jt espérer tmo )f5
nunges ;nen:n;n.nts aeront htentût dfsstr~
nue nos cœurs sont A vonx et seront tou-
jours la où nottern i'etcndard de la libère
et de ta justice
Sia- l'tnvttatton (h) président, toute la
MUe re.stea debout pendfLnt la tprture du
dfscourt. n.cctamc )ong'uement. tournpe vers
)a trfbune diptnmHtique. tes chefs de la m)s-
StOtl.
).!t t)~te reprend ensu.it.eln séance
Avant de quitter Lernberf. le p;&n~ra) na.r-
tb6)emy et )et ntentbrca de !a mission mi-
Htaire intera])iee ont offert un dtner au-
quel )et pcraonnaiites tes p])!s cntin'entcs
de la ville étaient invit~ea.
OSCOURS DE M. PADEREW3K)
Vn.sovje. M. Pjtderewskt. intarpeUé &
la Diète, sur la question de la Siicsie et de
la création d'uuo ann~e po)onaisn a répondu
d ses adversaires avec un grand succès, et
dans un magnifique ianga~e de grand ora-
teur. 'i'oua les députés, debout, l'ont acclamé
& plusieurs reprises
Nous devous en finir avec ht- guerre
s'est-il écrié notamment, mata nous devons
nous suffire A nous-mCtnes. sans appeler a
notro aide.
Il nous faut une armée forte ) Je sup-
plie la Diète d'en voter la création la va-
~ue du botchevismo vient du nord noua me-
nacer. Une armée assurera la tranquiitité
en développant la pacinquo l'olo~ne Nous
gagnerons la confiance de nos amis, to res-
pect de nos ennemis Vous êtes l'espoir de
la Pologne donnez lui la force.
Trots trônes. éKa)emen.t odieux a la Pô
If'Knc. ajouta-t-tl. ont été renversés crâee a
l'hcrotstne des Atliéa i)s sont tombés pour
toujours, matheureusement (~n ne ])rut pas
en dire autant (te )'Aiiein:~ne. car )e répu-
bhcatxsme attamand est une comédie. Des
soo)a))8te8 attemands. qui M rÉOament prmctpas de tiberte, trattent noe trtres da
Poenanie en sujets aOamands et envoient
dos troupes contre eux pour tes soumettre)).
Sur la question dp SitésiR, M. faderr~sid
dit
La Conférence de la Paix a pris nos dé-
sirs en considération. Un compromis ne peut
pas satisfaire les uns et les autres.mats ils'a-
git d'une décision provisoire et nous atten-
dons avec la confiance de ceux qui ne font
pas appel a la violence pour assurer la réa-
iLsation de leurs revendications
M. l'aderowski défend ensuite' le Comité
nattons dans cette question. la carte sou-
mise par lui a la Conférence ayant été ap-
prouvée par le Comjté nationaj do la Siiéste
Soyons dignes. diU). devant nos hûtos
qui viennent .aujourd'hui s'occuper avec
consoence d~i ré~er le différend Montrons
leur que nous sommes confiants et fiers de
recevoir les représentants des plus RrnjndM
nations du monde (Longs anpjaudisse-
.nMnts. lous lea députés sont debout)
LES tFF~RES EN MURS
LES SYND)CAL)STE8 DE LA LOIRE
Saint-EDonne. Le syndicaliste Raymoud
l'ci'tca.t cumparaitra, le 5 mars, en conseil de
guorre pour avoir tenu. au Congres de 1918
des prupcs invitant les mUitafros & la dé-
sobéissance. A ses eûtes, cumparaitront nua-
ranto syndicalistes de la Loire prévenus
d entraves & la liberté/du travail d'excita-
tions a la, grève et de provoca.tion da mili-
tAu-ea a la rébellion. Les d6hata dureront
plusieurs audiences.
L'AFFAtRE DES OARBUHES
Paris. Le Temps signalait hier une
protesta.tton des avocats se plaignant de
r'mm;xUon d'une Commission parlementaire
dans l'affaire des carbures.
L'Œuvre précise ce matin que la Com-
mission d'enquête n'est on rien intervenue
dans l'aftairo d'accaparement actueitement
sounuse au Tribu.ual. BUo s'est uniquement
iat&j'essee aux affaires des carbures qui ren-
trent dan< sa compétence exclusive et néces-
sitent une solution.
-e
La Viejvnfitaipe
LES EMPLOtS DANS LES CHEM)NS DE FM
M. Pierre Masse. député de l'Hérault, avait
demande au Ministre des Travaux pubiics
s'il ne jugeait uas opportun, étant dorm6 no-
tauttnent la demobii.iiiation projetée de Mr~
taines classes de ~a réserve do l'armëe active.
de décider que tes hommes de la classe 1917
récemment verses dans lu reserve de la l'ar-
mée active soient admis & solliciter un em-
ploi dans les réseaux de chemins de fer. Il
a reçu la reponaa suivante
Depuis que les hommes de la classe 1917
ont été verses dans la réserve de l'armée
active, tours demandes d'emplois dans tes
roseaux ont été oxamiue.ea au même titre
que celtes qui émanaient des hommes des
autres closes de la mémo catégorie
Le Transport des Vias
farts. Parmi Ie< questions insereM t
< l'Ofnctel du 19 décembre on en relevé
)UM de M. Uarthe. députe, demandant au mi
ni.strf des travaux publica alors que jour-
iK;Iteatent do nombieujt wa~onB particuUers
itatiens. charKoa de vins itations. sont M
croche des trains, pour queliea raisons lea
gajee r&fus~ct de laitier circuler têt wagons
particuliM* qui écouleraient loe vtn< fran-
çaijt t t
HM~i! SB 9M!~es tism
Paria. Le Parti socialiste a décidé, une
toia ne plut, d'ajourner iion Cungres Natio-
nal Cetut-ct, au lieu d'être tenu te M mare.
tiura cunvaqué le 21 avrit. D'ici la, on élabo-
rerait le programme électoral.
Home. L'amnistie engloba les personnes
('undamnées pour I&s faitii de Tunn, parmi
tt'sjnettes le directeur de 1'. Avanti
tlti).sinnfur
çais ()e Moscou sont arrivée récemment, ns
partiront pour Stucithohn par un vapeur
spécial.
t.ondrea. Mardi aur& ILeu pour la pre-
mière fois une exposition d'articles françatt.
Ues expositions du même t~enre auront tieu
tro)i) ou quatre fois par an pour re&serer
le< itmui commorciauï frattooant.ftais.
tiarcetona. La grève doa tramwa.ya bat
~ûu ptein. Le gouverneur a fait dca dectarft-
tiofts purtatit A croire que tes grévistes tieront
mitimt'isûs immôdiatefnfnt dea grouix;s ont
jett deParis. Le commandant Brocard et i' A~
des As t. viennent de rejoindre leur eaca-
dftiie
t'ario Dana l'anaire Humbert. le CM't- l-
minc t~aduux e~t entomiu cet aprÈsmfdt
p~nr ta derHitfe fui~.
.B)
~O~~EJF~tBU~E
L< renouwettement du S
Au moment où tout )<- monde. en France.
est d'accord pour rMamer ta remise au point
de t)(M tnstjtut.ioru' pnr!ementair("< un groupe
de sùnatouM. apparx-nant A ta Cinnchc Dcmo-
c"~t'quade)attaut<.AssFmbh-.e. prend au
contraire. t'iniUative do proposer la pror..
K" des pouvoirs de deux scr)es des senit.
tcurssortttnts.
Si i'on de nouvetiM cicctions senatorifdes on ne
'c-mptacera.it pao d'un seul coup tM'dcux: sA-
r'P! B et (: dont les pouvoirs sont expias
mais on ne ferait cette opération que pour tt
~n' en
J.i~tert9!5;puisonatten()rn)t trots an<
pourrfnouvck.ria~c. dontte.nar.dpt
sast nonn;))pn)pnt termij~ en jonvicr 1'))S
et trois autr~ ann.es (.ncor<. pour rcnnuv~
fr ta s6rte A, qui num« dn sortir de fonc-
"ons
Atnst tout fM sënat.eurs :tc eu leur mandat proro~.
Nos vcn~r:H))ea ptres'-conscrits nout, per-
'nettront de [our d)re que jour proposttion
cstdocf-Ucsque i'onn<-dottp:i9 retenir
'endfutt)a.e-uerrc. ta Gouvernement jurant
'mpossiMc do procéder A une consuttation
KoncntJo des etM-tcurs. les .nandats de tous
les élus ont eM prorogea. C.. n'Mt pas uno
n son sumsante pour que. )es hosttUtea tor-
n.tn~ea. cetto niG.ure t~istauvo ..xc~.tton.
r.c)te conunue a ctre upphqu~c.
"faut a ~France de ((pi~it)!) unrarte-
'npntfjua.UMpourrœ.uvn-nor.noqu'UfLu-
rMitser. ~la ne sera puss.bie que st tM
6tMt<-urs in.p.v.c,,n.nt pour envoyer, dum
toutes les usi.ornbfcca ~iectivet,. de: t~prrs~n-
'Mta auquel. Us conaprom la .nissfon d.
rtorgant~r la France en vue de t'avenir r
loutes ias .Hcettons. ~ut.pL'.ndues du fatt
de ia guerre, doivent avo.r !k.u dans les
d~;us les plus rapides possibles, ann que tou-
tes nos asspm~ces soient unh,.os des meu.o-
des nouvcUes de travati que, te pays attend
St te Sénat n'etatt pas usMx M~e pour te
con)].iendrc. nous éperons que ta Chambre
son rendrait compte et prtermt ies St.na-
teurs do s'habituer a l'idée que i-opi!.ton pu-
DUquo exif~e ta nn rapidu de toutM tes «ro-
rugaUMHde mandat oiucttf.
-.tr,y-
A ta Pcini~du St~to
Cuttiu a fuit une, bruyante cutrée cu srcue,
~dit~ intPt,.rnl o,
Jusnua maintenant, on jeuenttont hument
pom- uncompict imbécile. Htn n'anas
rouv6 si ridicuto de se ref'.Jam.er d'A~te
Lomte. H pratique t'art des citations it'trou-
ve que ceta fait bien A la manière du
sous-prëfet de i~))eron. )e<,uei disait
femme Otf. f~ufcndorff et Maehavcl
ccmme s) c;6tafpnt d6s parents a toi, e?
~e ? de
aldé o, H,
Certea. Auguste Comte a eto ie ~'menr
d'tdct's et t'excitatcur intenoctuet le pfus nuis-
sant du sièetc dernier. ]o p)us Krand pc. ~ur
qu~ noua ayons eu depuis JJescurH. (.t'son
mnueuce sur notre temps est immense mais
que dtattio viOtt-H fair~dans ces tfaleres où
Lott trmo? Mile condamna formencmcnt une tctte
actton directs. I':Hu 6)imj,M trtttMc&tûme~
les yo)ontea arbitraires, pour aboutir n une
boctetô organique..Sa'pensuc constante ? 7
(.;aranttr les travailicurs contre la séduction
des nto))Ms anarchiques par t'ot~ams.'mou
positive d'une tar~e éducation populaire.
Sa muximn favorite?. L'ordre est csscntiel-
iement nécessaire au progrès Sa j)n)iti-
que ? HUe consiste & nous pres<'rver a la X.ia
d9 Ja rétrogradation et de )'an.n't'hic. j\ pro.
ner)'cvolut)on a rencontre de ta t\vo)ution.
H reste donc f)uoCut.ttnulu(;(jmtcs~n9
encomprnT)dr.;untraitremotouqu'i) l'a
cita sans t'avoir lu. L'aventure est freqnr'tUf!
(hexies militants de ranarciuctaqucUt'.di-
sa't Vni)Ian[. doit ctro p)~iiosop!~(:ue K. Cet
ma)i)eur cation. des houquins do Spencer, de Marx et
d9 Nietxsche. fis digèrent mat ces teourc'i et
c'est nous qui supportons tes suites de i"ura
gastralgies.
Quand ces faux-savants ne re'p~tent r~as.
nommf! des perruquets. des pttrasea apprises
dans des tivres. quand ils sa mcient de tious
exposer teur phi)osophio, oh a)ors ii faut
se tenir las cotes. Voulez-vous rire un ))nn
moment? Lisez ce que VaiXant écrivait, un
jour.aunanu
<'Da.nste8pampM.j6 me suis trouvé face
a face avec un tigre. J~ l'at regardé t)ien en
faceettet.igraaracutô.'
Cottin n retenu cette tartartnade niétodra-
matiqua. !1 a voulu chasser )o Tigre en )))ein
Paria. On lui montrera peutctrc que cette
cha~s~ est interdite. Roné VALMORE.
Ren6 VALMORE
.<
JE'22 Passai..
L'tnHuenee du mofa) ?ur )e phyetque
De tout les Communiques qui noua arri-
-vent~ct~qumenceau van) k'ux.
Lea Journaux nous rapportent ses bou<
mots. Le Président est plu~ ~a.i que ia-
mats ''(téctapentUs. ot chacun s'extasie de-
vant les ({estes du jeune vieitiard
Tout ceci, croyons-nous. uppurte un enset-
Knement précieux.
Combien voyons-nou;} de jeunes Ksns, vieux
avant t'aM, qui tie lamuntMnt int'ottstdore-
mcnt sur ia ptmvreM de leur ûtat phyfiiEvidechmeat Ihûr~dtM joue un ~M'U rote
dans leur nottte hiKtotre phystoh~tquc, ma~tt
s'ils ~vt~ent la vutonte de peneer et d'a~tr,
t~a d6g6n6r63 ne connititrment paii. avant
ttteure. teg tristaiises de la senitito.
On nuu)) tt (;u(tt()ue peu~ rubtittu les oreiUet
de M. Hoosewett, 'professeur d'énergie
Sana vouloir contestPr au défunt prûsidont
des Etats Unis aucune de ses quatttôa recon-
nues et iucontet.tdant dtre qu'it puratssatt un peu ostcnttr
teur et uue nul n'ëtaft ceMA ignorer Mt
restes.
n faut que Ctetnencoau soit btesst et
ptua Krtevement b)ess6 que nous te sûntM
tout d'abord pour (tue nous apprenions t)Ut,
depuis dtx-huit ans, U s'adonnait a la ~ym
nastique rationnetle OefnRncfau f f t'oit
p)utt. Clemenceau ne futue plue.
Kt C.temeficeau a pris toutes cee resolutione
sana ie fatre savotr aux foutes ant!
sees Cet homme de 78 ans est resM Jeune
parce qu'il l'a voulu.
Et H voudra tonKtojnpa encore, esperon*.
te. pour la Frajnoe et pour ta Hëpubttque.
Robert OUDOT.
·9·
"EN tLS~LOMA)NE
Strasbourg Le Comité du nouveau paru
citthoUmM r~urd a Strasbourg, a élu prest-
dont M Pileger. tnembre de la tieuxienM
Chambre. M. t'ftL'cor, dane eon discours d<
remerctement. t dtt
< Notre peuple est Français et veut )e ret-
tcr. t'ar ceia fn6n)e )a question du plébiscite,
()c la neutraUt~. de l'autonomie pofitique Mt
liquidée pour to parti.
I.f progrtunme regionatiste du nouvetH: u
parti veut )e développement de noB int6r<œ'
muraux et éconofniqut's et ia rôfurme uci,~
mire de t'adutinistt'tttiut~
F~t)"~)"*)*
ri"ewl~ et 3 à »I lla m
'S!~)R
Etftnttf )0(f.)90tf.)4PUBLtC)T6
ft)tt-D!ver*e~ )
Ch)-on)!)U* etf.Mt
AnnoftcM.
néo'ameo. atf. fr. ~ir
«fttdeRtettpo t<
MemetunoOdft.tah'. t-'
tPafMtttM .uppjtm*n<.r
tO.EOtnphMptrXtnt). )
M f.<~
WOMTMLDM 1
t,nittttnry-0u)n)tr
*M~ t-Ct tt t-
f
t.ruedu<-S<'p<<'m)'re
Tôt. Gutemherff M-6S
4* *NNtt 'p
10 CenMmM 7e NMm~rc
.TOT-jTE~r~AjL. ~uËHF'T..rs3J-
~manche, .M F~yr~cr/9~9
:tL.n3TTJEI63 T~FLCM~C~St
1,'odieux Attentat
Les Allemands, malgré leurs rodo-
tnontadoa et leurs menaces, venaient de
.'signer le renouve'llemcnt do l'armistice.
'Us n'en avaient pas men6 large devant
t'attitude froide et résolue du maréchal
,Foch, qui leur signifiait la vot
it..po6or.
La nouvelle do l'événement avait
rempli d'aise la France, qui commen-
çait & se préoccuper, sinon à être in-
quiÈte, des manifestations b&lliqmeuses
qui se produisaient de l'autre côte du
Rhin et & trouver que ta Conférence
de la Paix pm'dait beaucoup de temps
on débats inutiles. On voyait, non sans
raison, dans la décision enefgique
prise par le Conseil de guerre intera.Hië
et d:)ns la façon dont ott~' avait 6t6 si-
S'nif't6e aux d616gu6s Atlomanda & ta
Commission d'armistice le résultat de
l'action peraonnctte de M. Ctemenceau.
Quatre jours âpres la déconvenue
attomnndo, une tontative d'assassinat
est commise contre le Président du
Consci!.
L'émoi a été grand dans le Pays, qui
nr' comprendra jamais tes mobiles qui
ont pu t'inspirer Elle rovotto la cons-
cienc-e elle deconcerto la raison. Ette
est odieuse elle est en même temps
~tupide.
s~
On dira, peut-cLrc, que c'est un
crime politique. L'assassin l'a dit, il
s'en est. vanté il no cessera vraisem-
blablement pas de te soutenir L'ex-
cuse aggrave le cara&tëre de t'acta.
Nous avons, en effet, considère comme
un grand propres de la civiiisaiion ot
des mœurs, comme une victoire de la
Hbertc et dos grands principes qui sont
destines & ctever la dignité humaine
d'avoir fait disparaître do nos codes ta
peine de moft comme sanction des
crimes politiques.
Or, un homme qui se dit Hbertajra,
ennemi de tout ce qui peut servir d'ins-
trument. et d'appui & l'autorité U n'y
a rien do plus puissant que la mort
so levé et. do son plein gré, il rétablit
à son profit la peine horrible. Il l'ap-
plique tui-même & l'homme qu'il a. jug6
la mériter, parce que cetui-ci est l'ad-
versaire des idées qu'il professe et
alors quo la première ot la plus essen-
f! ''e de ses idées est le r&speot de
rinf~-pondannc d'autrui. Il no voit pas
ta contradiction. Toutes ses lectures
fernK~tah
d&s choses, la même conception que
lui.
C'est un iso.16, dira-tr-on. Oui. c'est
heureusement un isotô c'est un soH-
tnire. Mais que demain cet isole, ce
solitaire, avec. la m&ntatito qui vient
d'armer son bras pour un crime d&-
tc-rminc, ait le pouvoir et l'autorité, il
Eera conduit, par la logique implacable
d'un premier acte et par celle de son
esprit, à tuer et à faire tuer.
<
En Russie, tes nolch&viks qui sont
tu pouvoir n'eurent pas do grief plus
~mm
MmE M. CLEMEmU
L'ctat du Blessé
Paris. Co matin, le docteur Tufner, Gos-
Mt. l.aubry ont examiné le Présidant du
Conseil, qui avait pasaô une nuit un peu
aRitûe eu raison des 40 visitas quti avait
reçues hier dans l'après-midi.
A ta suite de leur consultation, Ua ont
rediRé le hutletin suivant
H Lo Pr~idant, un p-u ptue fattgut. ne
recevra personne aujourd'hui, détente fe~-
mo!)e de par)er. Température, 37°: PouM
norma) 72 putsattons. 9'gné TutHer, Ooe-
eet, Laubry M.
D'autre part. on nous communique ta
note suivante de la Présidence du ConBeil
M Lo Président du Conçoit, qu) wa auMt bten
nue te permet ta gravité de sa bteMure, ne
devra, d'après t'ordre dea médecine, reoewo'r
personne de la Journée)).
11 a vu seulement M. Georges Mande!. di-
recteur de son cabinet civil, et le ReneraJ
Mordacq, avec lesquels M s'est entretenu des
affaires courantes.
H recevra tnut a l'itoure M. Pichon. mt-
nistre des Aft~ttc~ eirtu){{erea. et. & midt. M.
Balfour. SA
Bulfuur. 8A BONNE HMrBMP
Paj'is. t.a bonne tiumeur tiu *~Tt~re' M
tn:mifesta dans des répliques connue o~tle-
ct
« M. Pichon lui ayant dit combiajo sat
ajuis du premier de~re ticra~eut heureux de
.'venir le voir, rue t'rankt'n. M. Ciemenoeau
répliqua
a Ah oui t Ils savent que depuia deu-t
dout's, je suis presque toujours chez moi ot
:!i ajuuttdt.. s'udrcssan.t au ministre des Af-
îaires Ht.rtuit;t''t's Provenez lea membres
de la Cuntarence que je serai pre~ d'eux
d'ici a 2 jours.. o
Mais il y & un dimanche. re.pliqtt&
~jt. Pichon.
Alors ce sera pour lundi.
Disons encore que. oe soir. U M propose
'd'expédier quelques aKairM ptu'tfcuUÈre-
tnent urKentes, en convoquant auprès da lut
~es mitJstreti tutere~s&e. Cette belle tenue
upp:u'a)t miracuieuse, iorsqu'ou son~e au
trajet qu'a faH la ballo qui. penëu-unt près
(le la colonne v~r~brale ht. enUunMit iet<
poumons, a truverso dea regionf. vita~ee.
tans endommager même un vais&eau.
Un des cim'ur~iene nous (tdsait cette
bompuraison C'est comme un< bouJe qm,
tuncee avec força dam un jeu de quUlM. es.
yurait travUrs~ en dlugonale jeu ep hettr
t'aurait travM'se en diagonale sans en hen)~
ter nna seule.
JOURM~B OH
Paris. t'es nouvelles Mnt ~rittee, com-
tne la temps, l.es vtsiteii sont MoiM frô-
~ueutes qu'hier matm.
A quelques tmuut~s d'intervalle arrivent
les docteurs Tufiier. t.aubry et GoMet. Ha
ee (
Tandis qu'ils examinent leur malade, noua
tachons davoir des nouvelles par 6on en-
tourait:. t~t président va toujoure bien.
ttous dit-on, toutefois Il etit ieMerement fa-
tiguô paj l'énorme mouvement qu'U e'Mt
ttontu) au com'ti des visites d'hier. U t tou~tA
HM peu ~us. ma~ t pu repo~f aa~t tMt-
violent contre !o faible et doux Keren~-
td. que son projet de réttLbtis~emont de
la peine de mort dans t'armée. Ils
avaient horreur du sang. aussi bien do
cetui <)u'on ver.so sur les ctiamps do
bataiiïo pour (téfcndre son pays contre
l'ennemi du dehors qui projette de ta
réduire en servitude, quo de celui quo
fait répandre à l'intérieur la tyrannie
d'un tiommc ou d'un régime pour se
maintenir ou pour se consoHder. Ils
déclaraient ne vouloir la paix à tout
prix que pour faire cesser l'effusion du
sang. Depuis qu'ils ont le pouvoir, ils
ne s'y maintiennent que par la peine
de mort. par les nïa.ssacres, par t'as-
sassinât et a.ussi par ta militarisme. Us
se disent! communistes.
Le malheureux qui a tiré sur Cle-
menceau les admire certainement- U
n'a pas vu que ces communistea per-
pétuent et aggravent tous tes maux,
tous tes abus, toutes les misères, toutes
les mentalités do crime ot de barbarie
dont il se croit l'ennemi et qu'il s'ost
imaginé atteindre en tirant sur te Pré-
sidc.nt du Conseil.
Pour eux, il sera certainement un
h~f'os. En Franco, son a.cte a été co'n-
sidéré par tous comme celui d'un cri-
.net. Il n'y a qu'une voix pour to
condamner et pour le flétrir.
La néthssurc la plus forte, c'est que
per.s~nno n'a cru d'abord qu'un Frang-
eais avait pu commettre un pareil at-
tentat. Lo publie, unanimement, aus-
sitôt que ta nouvelle s'en est répandue
dans Paris. l'a attribué & un botchovik
russe ou bien à quelque ADemand,
exaspéré par ta défaite de son pays.
Pensonne no voyait & quotle idée fran-
çaise ou a. quel parti politique'français
il pouvait servir. Il n'y en avait pas.
Tous t'ont hautement réprouvé. Maia
il sufusait de franchir la frontière pour
trouver ceux qu'it devait réjouir et ser-
vir, s'il avait réussi.
w
« t
Au cours du vioJcnt débat qui a. eu
lieu à Woimar sur le renouvellement
de l'armistice, Erzbcrger, pour se dé-
f&ndre contre les attaques do ceux qui
lui reprochaient d'avoir accepté et si-
gné les conditions que lui avait sou-
tmses I& maréchal Foch, s'est écrie
A quo-i serions-nous parvenus si nous
n'avions pas signé tes conditions ? 7
M. Ctsmeuceau aurait alors triomphé M.
C'est ce triomphe, qui était cetui do
ta. France que le revoive.r de Cottin
était, on réalité, destiné à atteindre ot
à empêcher, que l'assassin l'ait voulu
ou non. Et c'est ce qui explique la pro-
foTtdo emotton causée, dans le Pays
par sa tentative et la joie qu'on CL
éprouvée on apprenant que celle-ci
avait échoué et que le Président du
Lonseu serait bientôt ré.tal)ti.
!t y a, dans tous ces événementa.
d ubics et de nombreux sujets de me-
dttatfon. Puisent ces méditations tour-
ner au bien de la Franco et au resser-
r&m&nt de Ii
lâcher t
Gaston DOUMERGUB.
~uemei.t dans son fauieuU. De même qu'il
~°" ordinaire. M. CIcmen-
~i~' un malade ordinaire. Il est
d~ac.te. même impossible de luj imposer
r~~ M" a un tel tempè-
rent ) M, Leroy. son professeur de MTn-
Mstique raiionnelie. est venu ce maUn.~om-
me n je fait deRuts di~-huit ans.
Quet honnue. nous dit-il. Une souplesse
~n~~ ,mme et un cœur. un souM.) 1
Pendant ta voyage de Strasbourg, .lavai
ota dûprimù )6g6rement, mais depuJs une
quinz~ne de jours, il ~ajt dans une~orSe
mervetileuse. Je n'en croyais pas mes veux
Ma clique l'endur.utce Sagn?~ue
mon élève après un tel choc seulement,
~~f~r~ maintenant
7adie tandis qu'il parle, arrivent succes.
~n~ ~dac~~
maire, la nt,mteau taché du ruban de le
NI. 7cannenoy sous-secr8.
Hure d htat a la Guerre. M. NhLndeL
H Mourier sort. n est satisfait.
médecin de la famille, et le eénem] A)hv
~urs~'t L~ c~u~a~ion'des~
s'e~'v'ont' ~°~
qui s'en vont.
Eh bien ? M. Clemenceau a beaotn de re-
pos pour se rétablir, mais son État~stb~
M~ b"n."n~us~S:
sent-Ils,
CLEMENCEAU ET LE R p
Parla. A l'instant qui suivit l'attentat
a~
au bruit des coups de !eu et se trouva à
1~~ ouvrir la portière de l'auto d'où
ataa le biossû a descendre
Avcx vous beBOin de meN Kpruf~.
m~e~ le Pr.sidenî ?". d!t '~pre~~
bmu.
s.J~f' '°~< '°~ suit.
s»ulnuumnt
Merci, monsieur pas encore
48 HEUHE8 SANS PARLER
~en<-M''pi&~ ~e~~
nellomant NI, Pichou à Il h. 60 et M. lial.
tour à midi, Ils sont sortie ensemble il ülldl
d'une dernl-heui'e.
le M. ~,temencanu est touJours au&yl
=~ La Ianillle est seule
autorisée il. ~e volr mate sans lui parler.
lla 1 avls des médecins faudrait que le
~n~ restgt
parler.
Les sympathies o~icidtes
Puria, ne toutes laa parties de la France
e/d~n~l~\e~~ (la eym.
a~r'i~
atttuant rue Hranl;liu.
Ma.rnu les vistteura aul viennent M faire
'écrire nous avoM relevé les nom, MM
Mourier. t~ucheur. le général d~tbvdt
Me.nentel. KIuË. Compère LrX
mu-thou, t.eon Uour~eota été
M. Hymanii. Ministre des Atfairea Htjam-
Kôre.t fte la Hei~;que. le roi d'ttttli< eut e~
voye de nouvcHea depecuea. s'iuqu étant de
It santé de t'iUustre blessé
'fous les grands coj~s constitues de FnuM*
et des oolonies ont ast de même
Le bureau du Parti radicalsocialiste re-
présenté par MM. Henard. président et Uou-
zet. secrétaire Kanérat. t'est rendu, hter au
chevet ae M. Cjcmeneeau à qut fut reuU<
l'ordre du jour suivant voté par le bureau du
Comité executif
t< CumtM exécutif du ParU radicai at
rajdicaIsuefaJiste. doulourunMment ému par
t'odieu~ aMortat d'ua déo~um~r~ ~dreoNt
M. Clemenceau Ihommage de aon arden-.e
sympa.thte et t! eapëre que réminent proat-
dent de t& Confêronce da !& Paix pourra
btent
Le passe de l'assassin
Lyon. Cottin..tuteur de ta criminelle
MTeaston commjao contre M. Clemenceau, a
voeu. on la sait. quelque temps & Lyon au
cours de ta guerre.
Il y était arriva venant d9 Parts & la suite
de disoMsions avec sa famtUa et était venu
demander asile a un de sas oncles, quJ oc-
cupe (tes fonctions mportantes [)ana une
usme lyonnaise. Cet oncle t'accueitUt comme
un véritable Gis et tut procura du travait sur
)ea chantiers de l'Exposition. Cottin y r&sta
deux mois cnvijon après avoir mécontente!
ees chefs et ses camarades, tl travailla en-
suite cifpz divers patrons, niais fut successi-
vement citasse de partout en raison de sa
paresse et des menaces qu'il ne cessait de
proférer contre ceux ù ou! il avait affaire.
ï'nalcmont. il se fâcha avec son onc!e,
qu'il tenta d'étrangler au cours d'une vio-
lente dispute. Chnsse de chez son oncle. Cot-
tin vint élire domicile dans un h&tcl garni.
rue Vitton ne travaillant pas. vivant d'ex-
pédients. ne payant pas son logeur, il fut
expulsa et se réfugia dans la banlieue lyon-
naise. & Crnix-Luizet. où Il logea dans une
cantine proche dune usine de guerre et fré-
quentée par certains individus suspecta rus-
ses ou italiens, pour la plupart habitues dea
milieux anarchistes. Cette cantine est aujour-
d'hui fcrmce. ses hôtes se sont disperses et
Cottin quitta Lyon au moment où ses fré-
quentations commençaient inquiéter la po-
Hco spéciale de la ville.
Distinctions honorifiques
Paris. M. Pams a remis ce matin, dans
son cabinet, des médailles d'or et d'argent
aux agents aut se sont distingues, au mo
meut do l'attentat contre le président du
Conseil.
La Conférence de Paris
UHE MESURE R~Pt~LE
Londres. L'amiral britannique a pro-
posé à la Conférence de ta Paix de couler
en eau profonde dans l'Atlantique, [a nette
allemande internée a Scapa Ftow. et qui
représente una valeur d'un miijiard.
LES REpRÉSEXT~MTS PE L~ ~OMCRtE
Zurich. Les détenues & la Conférence
de la Paix ser nt pour ia Hongrie le com-
te Karotyi, les ministres Berinky, Garani et
Kunsi.
Dans les milieux politiques de Weimar, le
brutt circule que !e ministre d'Etat David
fera partie de la délation alJemando.
LE RETOUR PU pRÉSiPEfiT MtLSOM
Wastlington. Le secrétaire d'Etat pour
la marine, M. Daniels, annonce que le Pré-
sident Witson repartira pour la Franco te
5 mars.
ÇOMTRE LES ~S5~5'~TS
P~R SOUS-M~Rt~S
Londres. De source officielle. on ap-
prend que la Commission chargée do l'exa-
men des atrocités de la guerre sous-marine
possède aujourd'hui des Éléments do prouves
surflaantcs pour fai e condamner pour as-
sassinat une vingtaine de commandants de
sous-marms allemands, coupables d'assassi-
nat.
!ts sont sujets à extradition et les paya
neutres où ils se réfugieraient seraient dans
l'obligation de les livrer.
Les charges relevées en particulier contre
sept de ces commandants sont les pires de
toutes et on estime qu'il conviendrait de
faire insérer parmi les conditions de l'ar-
mistice un article stipulant la remise do ces
criminels et leur comparution devant un
tribunal, probablement quoique tribunal na-
val des Alliés.
L~ COM/SS)OM PE$ TERR)TO)RES
Paris. La Commission pour l'étude des
questions territoriales de Roumanie s'est
Munie ce matin sous la présidence de M.
Tardieu. Elle a entendu M. Uratiano.
L'~LLEM~E POURRA P~ER
Londres. L'honorable Herbert Gibbs,
grand banquier anglais, a. déclare qu'ayant
fait une étude spéciale au sujet de l'indem-
nitè d'o guerre, il ckut en mesure de dé-
clarer que lea épargnes allemandes sont
vraiment considérables.
L'Allemagne pourrait aisément payer GOO
mtihons de livres sterling par an et cette
charge retomberait, non pas sur les tra-
vailleurs allemands, mais sur ceux qui sont
les auteurs de la guerre.
Une Commission alliée devrait siéger &
Berlin pour recevoir 009 sommes au taux
du change de l'or.
H est très possible que. pendant les trois
premières années, l'Allemagne éprouve una
grande difficulté a payer, on raison de sa
situation économique et politique, ma~ M
Gibbs suggère que ces versements annuels
soient d'abord faits sous la forme de na-
vires marchanda jusqu'à concurrence de
500 nuliions do )ivrea sterling et dès pro-
duits d'e l'exploitation des chemins de fer.
LES PR)50Hh'ERS PE CUERRE
Paris. Oc sait que les Boches deman-
dent. sans as lasser un seul instant, qu'on
leur rende les prisonniers de guerre détenus
dans les pays alliés. M. Erzberger qui s'é-
tait adressé ofucieiiement aux Gouverne-
ments de l'Entente, a reçu la réponse sui-
vante
J'ai l'honneur de vous faire savoir que le
Conseil supérieur de la Guerre des Puissan-
ces alliées et associées a décide qu'il ne peut
pas être question, pour le moment, du ra-
patriemont des prisonnière de guerre mats
que les puissances veillent avec sollicitude
ann que lea blesses et lea prisonnière grave-
ment malades soient rapatries dans le plus
court délai possible
La ~ou~te" AHemagae
LA SITUATION
Paria. L'assassina.! de M. Kurt Eitiuef.
président du Conseil bavarois, a. (ait quelque
Nensauon da.M lea mtUem politiques,
Toua lea journaux commentent ce nouvel
attentat de façon plua ou moine différente,
suivant, naturellement, leuru conoeptionf) po-
litiques. !1 parait incontestable que Kurt
Eisnor, qui eut le courage de livrer a. la pu-
blicité tes documents secrète de ta diplomatie
boette et desquels il resuite que la guerre fut
bien voulue par l'Autriche et l'AUemafrne est
tombé victime d'une conspiration roa.cttou-
nairo.
Par une curieuse ironie des choses Kurt
Eisner est assassine le Jour morne où un as-
sassin. nomme Adtar est e!u président de la
ttepublitjue autrichienne.
Ajoutons que le minliitre Auer. transporte
& l'hôpital. )t. ste opère, n est Mi danger de
murt.
UM MtMtSTRE BAVAnoe ARRETA
Baio. On télégraphie de Munich que,
contrairement aux bruits qmt ont circule,
mintstie de la guerre Roe&haup~ar n'n pa~
été tts.s:i!isin6 me.ie il a été mis ea prison
préventive.
LBS TROUBLES DE BRUMSWtCK"'
farta. Voici quelques renaeignernentt
compiementa.ires sur le< troubles que nom
avons relates hier
Berne. Au cours d'une discussion, mer-
credi dernier. & ta Diète, relativement a ta
question des Sa.tis-Trava.tt une fouie de
plusieurs mittiers d'hommes et de femmes
se réunit devajnt ie palais de la Diète. L'es-
catior (ut pris d'avant. La porte de ia
cernes.
LM t SMS'fra~H <'MM~fefeat (ta de
put6 MueUer Schceller. directeur de tn prin-
clpate ustne et te frappèrent.
Le si6aÈMs et les chntafs jptéas pMe-mûte dMM ta
saïle. les panneaux de la porte enfonce.
L< conseil de* ouvriers et eoldatf
marine dut Ctrw appnléo pour défrayer ta
b&tlment.
A la Butte de cao actes de violence contre
te Parlement local. IM partis avaient déctdt
d'arrêter les séances, te Gouvernement n'é-
tant pas en mesure de proté~r l'Assam-
blée.
Des négociaUone ont au Heu entre le Par-
tentent et le Conseit des Ouvriers et Soldats,
celui-ci ayant promis de garantir ta liberté
du Parlement, tes députés ont consenti &
reprendre les scMtMS.
La garde rouge de Drunswtclt aurait re-
fuse de se dissoudre.
GOUVERNEMENTAUX
ET SPARTAKISTES
Berne. Il semble que, de plus en plus,
le parti de l'ordre essaye (I'ap)anir les d)fn-
cultés en faisant des conccKstnns aux com-
Miunistes.
On dtt. en outre, que parmi les manifes-
tants de Orunswtck. se trouva.tt !'ancJcn
préfet de poUca Etchhorn. qui était resté
introuvable tfepufs les ~moutM d< Beritn ·
le depuM socialtste Hesse. (jiu a travatna
pendant des années dana !e même bureau
de rédaction qu'Hichnorn. l'a formeMement
reconnu. Kif'hhorn a pris te nom da Kart
Kuhm, de Standhat.
Lo C.ouverncmott a envoyé des troupes
pour occuper \Vithe!msh
le souvernemont pour que cette remise des
armes puisse s'effectuer sans effusion de
sang.
A Eisenach. des masses d'ouvriers t~revis-
tes obh~rent la Tage Post d'Etsenach.
a arrûter sa publication. Les ~revtstes enta-
mèrent des pourparlers avec Weima.r, pour
provenir l'iutervenUon imminente des trou-
pes gouvernementales.
D'après une dépêche Wotff. tes gouverne-
monts évitent tous les conflits sangtanta.
Cette dopecho ajoute cyniquement que le
Rouvernement attend d'être assez fort pour
rendra impossibte toutes les tentatives de
résistance.
A Weimar. il a été procédé a l'arrestation
de Ltndemn.nn. membre du Conseil des ou-
vners il est accusa d'avoir organisé la pro-
pagande des feujiies spartakistes viofera-
ment hostiles a l'Asscmbiée nationale
Undeinann est le chef de la social'-d<;mo.
cratie ind6pendanta & Weimar
La grève générale a. été proclamée le <9
février à Goum. Les Journaux n'ont pu pa-
raîtra.
A Eisenaoh. une preve de sympathie a été
paiement proclamée.
L'OCCUPATtOM DE WILHELSHAVEN
Bsnin. On communique ofncieHement
que Wilh&lshiiven a été occupé sans combat
par les troupes gouvernfm.entales
L& chantier des torpiileurs est également
entre les mains du gouvernement.
A L ASSEMBLÉE DE WE!MAR
Berne. Dans un discours de deux heu-
res, une femme-député. Mme Zietx, du parti
minoritajre. dirige de violentes attaauea
contre Noske et sa garde.
Elle considère comme inopportune la pro-
tection du paya et de la frontière, comma
ello qu~lino de stigmate infamant l'm-
signe de la croix de faj. Le président la
rappelle a l'ordre ainsi que deux autres in-
dépendants qui avaient approuvé cette ex-
(pressfon.
Lo minorita.ire Beck. de Gotha' 'detnajKte
le refus des crédits.
Le président retira la parote a l'orateur
lorsqu'il veut parlea- d'es tévénementa de
Gotha.
M. Erzbcrger fait savoir que Le Gouver-
nement décida do ne pas reconnaître un
représentant de Gotha, car les conditions
posons par la Constitution provisoire pour
l'adm~sion d'ur~o reprusentation ne sont
pas rempues. Le représentant est écarta, ce
qui provoque des manifestations bruyantes
chez les Indépendants. Finalement. le cro-
j<:t de crédit est adopté.
Vivement applaudi par l'a~seniNée. Scitef-
dcmann a ilétri cnergiquement l'assassinat
de Kurt Hisner.
Au Pays oa ~on se bat
LES OPERATIONS DE MER
Londres. On annonce de source ofucieUe
que les places .'n la Baltique empêcheront.
pendant quelques mois, toute opération na-
vale contre Pétrograd ou Croustadt.
Le Couvernement d'Esthonle manifeste une
inquiétude assez vive reiativëment a. ce que
pourra faire la Hotte bolcheviste dés uue
la température se sera am6)' "*e. mata t'en-
cadre que la Crando-Breta~ .ctientdaas
se: parages offre une ~araf :9 de securiM
efficace.
LA MANtERE BOLOHEVtSTE
Copenitague. Le gouvernement des So-
vie.ta a adressé un uitlm&tmn & la Finlande
extgeaïtt qu'elle interdise le recrutement &n-
tibolchevik fur le territoire ïinoia.
Les bolcheviks ont ferme la frontleM, U3
rnonacent de conpsquer tes Mens possédés an
Russto pM les citoyeM nnlandata qu'ils oblt-
ceraient en outre a verser une contribution
de dix :nil)ionN de roubles, quand Us au-
raient pay6. on les onrolcraict da force dans
l'armée rougo.
Ces moyens de pression sont préconise*
avec fureur dans des meeting;: où Vorovakv
et Litvinov prêchent la (fUMTt tmmcditt&.
Le général Mannerhetm cet revenu en tou-
te hâte a Helsingros.
LEa ALLEMANDS ROMPENT L'ARMtSTtOE
A~ram. L'armistice conclu entre les Slo-
vènes et les Austro-AUemands on Corinthie
a été rompu hier par ces derniers
Un télégramme venu de Laibaoh annonoe
qu'une cotounp allemande a attaqué ttier lee
Slovènes entre Aridore et Neudeins-VoUeo-
vtx, [nais cette attaque, bien qu'appuyée par
l'artitlerle lourde, tut repousses aprea un
combat qui dura. plus d'une heure.
Ainsi, non seulement loa Allemands ont
rompu, l'armistice, nnua Ua ont en même
temps viola la frontière etabUe par la rnle-
Hion mtlitatre américaine qui M trouve ici en
qualité d'arbitre pour tracer la ligne denni-
Uve.
LE COMMUM'QUE DU PROMT MDURMAM
Parle. Voici le Communiqua britannique
(te la côte mourmane.
Lew trout)eta))iée< ont execuM une heu.
reusa opération au court de taquette et)oe
ont atteint Sesoja, titué à aotxante mi)tet au
tuo tt< Seroka, tur tt chemin
Craoe a
neret, tout en fnfttgeant dt forte* cortet aux
BOchewiates, qu) ont taisse c'nquante )norte ) 1
e~M ont tait auixti quatre-w'~t~ ttrisonntert
et pfi< boaueoup de tnatertet de HU"rro, det
m)traH)ouset, dot tusUe, (iaa M/a~on< de cht-
m)n dt fer. Les troupe méritent des e'OMM
d'autant ptu< arandt pour )M tuooew de cettt
op~ratton que ta température était rteeM-
reuee.
MEURTRE DE L* PR)NOE6M OADTXtMB
Londres. La prtnceM« Galitzine a été
tuée au moment où elto essayait de franchir
la frontière russe. EUe a été horriblement mu-
t'iétt. Lea d&igta et les deujt ureilles étaient
coupées.
UME VOtEFERREE DETRUtTt
Hel~in~fors.– La vote ferrée a éM détruite
entre Potr~rad et la t''ininnde par leif Ho[-
chevisMs. jusqu'à M kilomètres de Pùtro~rad.
dans la crainte d'une attaqua du Mènerai
Vudenitoh. d'uiie aita(lua du géiieral
LES ALL)E6 ARRETES A PRÏEMYL
Varsovie. L~ Comtttiiislon tntcralliAe.
partta lundi pour Lemberg aftn de faite eM-
ser le!t hostuttés entre ï'oionata et Ukra-
nteiM en Calicie ofi~ntalo. n'a pu (tepitattor
Pr'ceatyl, lea ItuutBttex, aYlrpt Gr,l~ ünabbr YA0
Pf-Mmyl. RttUtet~. av~m Mt ~ubM Mo
cbua eur ia voio-ferrée et fait fou sur lM
trttine de$ voya~eure.
Lef) déiégué)! tnt<*r&U)as ont adressé un t6-
tegramnM au ~p.n~ral iranien. tut notiaant
que )aur tr~)n hatLant pavillon des Allies
parttrMt pour Lembor~ jeudi ot t'avertisMnt
que
ble. 8.
EN POLOGNE UBRE
L'AOCUEtL PAtT A LA MtSS)OM ALDiEB
Varsovie fnvttét par le aident de
a Uiéte. M. Nouions. te ~t'érai Nicssc) et
M chefs de ta fntaston aiiiée ont assisté
)e iO février. & la sjiance de la Hietn où
leur présence a donné Heu & une trÈs ch~uda
mM~MK~onde svmpathte A !'adrossn des
nattOM de tUntenle
Aujpurd'hu). s'est 6crM !e président. )ea
O~lnM de t'Mc)ava~o sont rompues. maJa
nout sotnmes cntour<;9 d'ennemi et )e p~rt)
nous menace encore. Votre présence ict sou-
tint notre fo) et noua fo.jt espérer tmo )f5
nunges ;nen:n;n.nts aeront htentût dfsstr~
nue nos cœurs sont A vonx et seront tou-
jours la où nottern i'etcndard de la libère
et de ta justice
Sia- l'tnvttatton (h) président, toute la
MUe re.stea debout pendfLnt la tprture du
dfscourt. n.cctamc )ong'uement. tournpe vers
)a trfbune diptnmHtique. tes chefs de la m)s-
StOtl.
).!t t)~te reprend ensu.it.eln séance
Avant de quitter Lernberf. le p;&n~ra) na.r-
tb6)emy et )et ntentbrca de !a mission mi-
Htaire intera])iee ont offert un dtner au-
quel )et pcraonnaiites tes p])!s cntin'entcs
de la ville étaient invit~ea.
OSCOURS DE M. PADEREW3K)
Vn.sovje. M. Pjtderewskt. intarpeUé &
la Diète, sur la question de la Siicsie et de
la création d'uuo ann~e po)onaisn a répondu
d ses adversaires avec un grand succès, et
dans un magnifique ianga~e de grand ora-
teur. 'i'oua les députés, debout, l'ont acclamé
& plusieurs reprises
Nous devous en finir avec ht- guerre
s'est-il écrié notamment, mata nous devons
nous suffire A nous-mCtnes. sans appeler a
notro aide.
Il nous faut une armée forte ) Je sup-
plie la Diète d'en voter la création la va-
~ue du botchevismo vient du nord noua me-
nacer. Une armée assurera la tranquiitité
en développant la pacinquo l'olo~ne Nous
gagnerons la confiance de nos amis, to res-
pect de nos ennemis Vous êtes l'espoir de
la Pologne donnez lui la force.
Trots trônes. éKa)emen.t odieux a la Pô
If'Knc. ajouta-t-tl. ont été renversés crâee a
l'hcrotstne des Atliéa i)s sont tombés pour
toujours, matheureusement (~n ne ])rut pas
en dire autant (te )'Aiiein:~ne. car )e répu-
bhcatxsme attamand est une comédie. Des
soo)a))8te8 attemands. qui M rÉOament
Poenanie en sujets aOamands et envoient
dos troupes contre eux pour tes soumettre)).
Sur la question dp SitésiR, M. faderr~sid
dit
La Conférence de la Paix a pris nos dé-
sirs en considération. Un compromis ne peut
pas satisfaire les uns et les autres.mats ils'a-
git d'une décision provisoire et nous atten-
dons avec la confiance de ceux qui ne font
pas appel a la violence pour assurer la réa-
iLsation de leurs revendications
M. l'aderowski défend ensuite' le Comité
nattons dans cette question. la carte sou-
mise par lui a la Conférence ayant été ap-
prouvée par le Comjté nationaj do la Siiéste
Soyons dignes. diU). devant nos hûtos
qui viennent .aujourd'hui s'occuper avec
consoence d~i ré~er le différend Montrons
leur que nous sommes confiants et fiers de
recevoir les représentants des plus RrnjndM
nations du monde (Longs anpjaudisse-
.nMnts. lous lea députés sont debout)
LES tFF~RES EN MURS
LES SYND)CAL)STE8 DE LA LOIRE
Saint-EDonne. Le syndicaliste Raymoud
l'ci'tca.t cumparaitra, le 5 mars, en conseil de
guorre pour avoir tenu. au Congres de 1918
des prupcs invitant les mUitafros & la dé-
sobéissance. A ses eûtes, cumparaitront nua-
ranto syndicalistes de la Loire prévenus
d entraves & la liberté/du travail d'excita-
tions a la, grève et de provoca.tion da mili-
tAu-ea a la rébellion. Les d6hata dureront
plusieurs audiences.
L'AFFAtRE DES OARBUHES
Paris. Le Temps signalait hier une
protesta.tton des avocats se plaignant de
r'mm;xUon d'une Commission parlementaire
dans l'affaire des carbures.
L'Œuvre précise ce matin que la Com-
mission d'enquête n'est on rien intervenue
dans l'aftairo d'accaparement actueitement
sounuse au Tribu.ual. BUo s'est uniquement
iat&j'essee aux affaires des carbures qui ren-
trent dan< sa compétence exclusive et néces-
sitent une solution.
-e
La Viejvnfitaipe
LES EMPLOtS DANS LES CHEM)NS DE FM
M. Pierre Masse. député de l'Hérault, avait
demande au Ministre des Travaux pubiics
s'il ne jugeait uas opportun, étant dorm6 no-
tauttnent la demobii.iiiation projetée de Mr~
taines classes de ~a réserve do l'armëe active.
de décider que tes hommes de la classe 1917
récemment verses dans lu reserve de la l'ar-
mée active soient admis & solliciter un em-
ploi dans les réseaux de chemins de fer. Il
a reçu la reponaa suivante
Depuis que les hommes de la classe 1917
ont été verses dans la réserve de l'armée
active, tours demandes d'emplois dans tes
roseaux ont été oxamiue.ea au même titre
que celtes qui émanaient des hommes des
autres closes de la mémo catégorie
Le Transport des Vias
farts. Parmi Ie< questions insereM t
< l'Ofnctel du 19 décembre on en relevé
)UM de M. Uarthe. députe, demandant au mi
ni.strf des travaux publica alors que jour-
iK;Iteatent do nombieujt wa~onB particuUers
itatiens. charKoa de vins itations. sont M
croche des trains, pour queliea raisons lea
gajee r&fus~ct de laitier circuler têt wagons
particuliM* qui écouleraient loe vtn< fran-
çaijt t t
HM~i! SB 9M!~es tism
Paria. Le Parti socialiste a décidé, une
toia ne plut, d'ajourner iion Cungres Natio-
nal Cetut-ct, au lieu d'être tenu te M mare.
tiura cunvaqué le 21 avrit. D'ici la, on élabo-
rerait le programme électoral.
Home. L'amnistie engloba les personnes
('undamnées pour I&s faitii de Tunn, parmi
tt'sjnettes le directeur de 1'. Avanti
tlti).sinnfur
çais ()e Moscou sont arrivée récemment, ns
partiront pour Stucithohn par un vapeur
spécial.
t.ondrea. Mardi aur& ILeu pour la pre-
mière fois une exposition d'articles françatt.
Ues expositions du même t~enre auront tieu
tro)i) ou quatre fois par an pour re&serer
le< itmui commorciauï frattooant.ftais.
tiarcetona. La grève doa tramwa.ya bat
~ûu ptein. Le gouverneur a fait dca dectarft-
tiofts purtatit A croire que tes grévistes tieront
mitimt'isûs immôdiatefnfnt dea grouix;s ont
jett deParis. Le commandant Brocard et i' A~
des As t. viennent de rejoindre leur eaca-
dftiie
t'ario Dana l'anaire Humbert. le CM't- l-
minc t~aduux e~t entomiu cet aprÈsmfdt
p~nr ta derHitfe fui~.
.B)
~O~~EJF~tBU~E
L< renouwettement du S
Au moment où tout )<- monde. en France.
est d'accord pour rMamer ta remise au point
de t)(M tnstjtut.ioru' pnr!ementair("< un groupe
de sùnatouM. apparx-nant A ta Cinnchc Dcmo-
c"~t'quade)attaut<.AssFmbh-.e. prend au
contraire. t'iniUative do proposer la pror..
K" des pouvoirs de deux scr)es des senit.
tcurssortttnts.
Si i'on
'c-mptacera.it pao d'un seul coup tM'dcux: sA-
r'P! B et (: dont les pouvoirs sont expias
mais on ne ferait cette opération que pour tt
~n' en
J.i~tert9!5;puisonatten()rn)t trots an<
pourrfnouvck.ria~c. dontte.nar.dpt
sast nonn;))pn)pnt termij~ en jonvicr 1'))S
et trois autr~ ann.es (.ncor<. pour rcnnuv~
fr ta s6rte A, qui num« dn sortir de fonc-
"ons
Atnst tout fM sënat.eurs :tc
Nos vcn~r:H))ea ptres'-conscrits nout, per-
'nettront de [our d)re que jour proposttion
cstdocf-Ucsque i'onn<-dottp:i9 retenir
'endfutt)a.e-uerrc. ta Gouvernement jurant
'mpossiMc do procéder A une consuttation
KoncntJo des etM-tcurs. les .nandats de tous
les élus ont eM prorogea. C.. n'Mt pas uno
n son sumsante pour que. )es hosttUtea tor-
n.tn~ea. cetto niG.ure t~istauvo ..xc~.tton.
r.c)te conunue a ctre upphqu~c.
"faut a ~France de ((pi~it)!) unrarte-
'npntfjua.UMpourrœ.uvn-nor.noqu'UfLu-
rMitser. ~la ne sera puss.bie que st tM
6tMt<-urs in.p.v.c,,n.nt pour envoyer, dum
toutes les usi.ornbfcca ~iectivet,. de: t~prrs~n-
'Mta auquel. Us conaprom la .nissfon d.
rtorgant~r la France en vue de t'avenir r
loutes ias .Hcettons. ~ut.pL'.ndues du fatt
de ia guerre, doivent avo.r !k.u dans les
d~;us les plus rapides possibles, ann que tou-
tes nos asspm~ces soient unh,.os des meu.o-
des nouvcUes de travati que, te pays attend
St te Sénat n'etatt pas usMx M~e pour te
con)].iendrc. nous éperons que ta Chambre
son rendrait compte et prtermt ies St.na-
teurs do s'habituer a l'idée que i-opi!.ton pu-
DUquo exif~e ta nn rapidu de toutM tes «ro-
rugaUMHde mandat oiucttf.
-.tr,y-
A ta Pcini~du St~to
Cuttiu a fuit une, bruyante cutrée cu srcue,
~dit~ intPt,.rnl o,
Jusnua maintenant, on jeuenttont hument
pom- uncompict imbécile. Htn n'anas
rouv6 si ridicuto de se ref'.Jam.er d'A~te
Lomte. H pratique t'art des citations it'trou-
ve que ceta fait bien A la manière du
sous-prëfet de i~))eron. )e<,uei disait
femme Otf. f~ufcndorff et Maehavcl
ccmme s) c;6tafpnt d6s parents a toi, e?
~e ? de
aldé o, H,
Certea. Auguste Comte a eto ie ~'menr
d'tdct's et t'excitatcur intenoctuet le pfus nuis-
sant du sièetc dernier. ]o p)us Krand pc. ~ur
qu~ noua ayons eu depuis JJescurH. (.t'son
mnueuce sur notre temps est immense mais
que dtattio viOtt-H fair~dans ces tfaleres où
Lott
actton directs. I':Hu 6)imj,M trtttMc&tûme~
les yo)ontea arbitraires, pour aboutir n une
boctetô organique..Sa'pensuc constante ? 7
(.;aranttr les travailicurs contre la séduction
des nto))Ms anarchiques par t'ot~ams.'mou
positive d'une tar~e éducation populaire.
Sa muximn favorite?. L'ordre est csscntiel-
iement nécessaire au progrès Sa j)n)iti-
que ? HUe consiste & nous pres<'rver a la X.ia
d9 Ja rétrogradation et de )'an.n't'hic. j\ pro.
ner)'cvolut)on a rencontre de ta t\vo)ution.
H reste donc f)uoCut.ttnulu(;(jmtcs~n9
encomprnT)dr.;untraitremotouqu'i) l'a
cita sans t'avoir lu. L'aventure est freqnr'tUf!
(hexies militants de ranarciuctaqucUt'.di-
sa't Vni)Ian[. doit ctro p)~iiosop!~(:ue K. Cet
ma)i)eur
d9 Nietxsche. fis digèrent mat ces teourc'i et
c'est nous qui supportons tes suites de i"ura
gastralgies.
Quand ces faux-savants ne re'p~tent r~as.
nommf! des perruquets. des pttrasea apprises
dans des tivres. quand ils sa mcient de tious
exposer teur phi)osophio, oh a)ors ii faut
se tenir las cotes. Voulez-vous rire un ))nn
moment? Lisez ce que VaiXant écrivait, un
jour.aunanu
<'Da.nste8pampM.j6 me suis trouvé face
a face avec un tigre. J~ l'at regardé t)ien en
faceettet.igraaracutô.'
Cottin n retenu cette tartartnade niétodra-
matiqua. !1 a voulu chasser )o Tigre en )))ein
Paria. On lui montrera peutctrc que cette
cha~s~ est interdite. Roné VALMORE.
Ren6 VALMORE
.<
JE'22 Passai..
L'tnHuenee du mofa) ?ur )e phyetque
De tout les Communiques qui noua arri-
-vent~ct~qumenceau van) k'ux.
Lea Journaux nous rapportent ses bou<
mots. Le Président est plu~ ~a.i que ia-
mats ''(téctapentUs. ot chacun s'extasie de-
vant les ({estes du jeune vieitiard
Tout ceci, croyons-nous. uppurte un enset-
Knement précieux.
Combien voyons-nou;} de jeunes Ksns, vieux
avant t'aM, qui tie lamuntMnt int'ottstdore-
mcnt sur ia ptmvreM de leur ûtat phyfii
dans leur nottte hiKtotre phystoh~tquc, ma~tt
s'ils ~vt~ent la vutonte de peneer et d'a~tr,
t~a d6g6n6r63 ne connititrment paii. avant
ttteure. teg tristaiises de la senitito.
On nuu)) tt (;u(tt()ue peu~ rubtittu les oreiUet
de M. Hoosewett, 'professeur d'énergie
Sana vouloir contestPr au défunt prûsidont
des Etats Unis aucune de ses quatttôa recon-
nues et iucontet.tdant dtre qu'it puratssatt un peu ostcnttr
teur et uue nul n'ëtaft ceMA ignorer Mt
restes.
n faut que Ctetnencoau soit btesst et
ptua Krtevement b)ess6 que nous te sûntM
tout d'abord pour (tue nous apprenions t)Ut,
depuis dtx-huit ans, U s'adonnait a la ~ym
nastique rationnetle OefnRncfau f f t'oit
p)utt. Clemenceau ne futue plue.
Kt C.temeficeau a pris toutes cee resolutione
sana ie fatre savotr aux foutes ant!
sees Cet homme de 78 ans est resM Jeune
parce qu'il l'a voulu.
Et H voudra tonKtojnpa encore, esperon*.
te. pour la Frajnoe et pour ta Hëpubttque.
Robert OUDOT.
·9·
"EN tLS~LOMA)NE
Strasbourg Le Comité du nouveau paru
citthoUmM r~urd a Strasbourg, a élu prest-
dont M Pileger. tnembre de la tieuxienM
Chambre. M. t'ftL'cor, dane eon discours d<
remerctement. t dtt
< Notre peuple est Français et veut )e ret-
tcr. t'ar ceia fn6n)e )a question du plébiscite,
()c la neutraUt~. de l'autonomie pofitique Mt
liquidée pour to parti.
I.f progrtunme regionatiste du nouvetH: u
parti veut )e développement de noB int6r<œ'
muraux et éconofniqut's et ia rôfurme uci,~
mire de t'adutinistt'tttiut~
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.33%.
documentTexte.information.ocr.2
documentTexte.information.ocr.2
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.33%.
- Collections numériques similaires Collections de Montpellier Méditerranée Métropole Collections de Montpellier Méditerranée Métropole /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "3M000"Presse locale ancienne Presse locale ancienne /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "3M019"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k41930681/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k41930681/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k41930681/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k41930681
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k41930681
Facebook
Twitter