L'eau à la bouche
Des terres craquelées par la canicule, des forêts dévastées par les feux jadis estivaux, désormais printaniers. Des cyclones et des tsunamis, la montée inexorable du niveau des mers. Par son défaut ou son excès, l’eau, si indispensable à la vie, peut apporter la mort. Elle est, avec l’énergie, le grand enjeu mondial. Aussi est-il temps de s’y intéresser. Cette exposition le fait à travers une grande variété d’objets et d’approches. Laissez-vous embarquer.
Toujours identique, toujours différente, la mer
Paul Valéry : Regards sur la mer. Lithographies originales de Maurice-Élie Sarthou. Paris : Vialetay, 1966
Le recueil des Regards sur la mer est, comme tant d’œuvres du Sétois, une publication posthume. Le titre est un clin d’œil à un autre, plus célèbre, celui des Regards sur le monde actuel. Un demi-siècle après la publication du Cimetière marin (1920), il réunit des textes de celui qui dans sa jeunesse avait pensé intégrer l’École navale. Le présent exemplaire est un « livre d’artiste » représentatif de la production des années 50-60. Le lithographe montpelliérain Maurice-Élie Sarthou, figure de la prolifique Nouvelle École de Paris, mouvement d’abstraction lyrique à la fois soutenu par les administrations qui formeront bientôt le ministère de la Culture, et fortement imbriqué avec la scène littéraire animée par Jean Paulhan et l’univers du Nouveau roman. Pour illustrer l’œuvre d’un auteur qui fut à la fois un grand amoureux du livre et, dans l’entre-deux-guerres, un « poète d’État », c’est cohérent.
Désirée et redoutée, la pluie
Divers articles de presse sur les intempéries dans le Midi.
Dans une région soumise aux étés caniculaires, aux pluies rares, aux épisodes cévenols ou méditerranéens violents, les phénomènes météorologiques extrêmes sont fréquents et ne font que s’accentuer avec le dérèglement climatique. 1891, 1907, 1933, 1955, 1976, 2002, 2003, 2005, 2014, 2015... : la longue litanie des crues historiques du Lez...