Romancier, essayiste et historien, Louis Bertrand (1866-1941) séjourne un temps à Montpellier en 1900. Le 19 avril 1924, le romancier lorrain donne à La Vie montpelliéraine et régionale un article intitulé « Ma maison de Montpellier ». On y découvre qu’il y a « rappris la douceur du chez soi et c’était une grande nouveauté pour le perpétuel errant que j’avais été pendant dix ans de ma vie ».
Il occupe un modeste logis dans une ruelle du faubourg de Lodève, 19 bis rue Pagès, qui le change cruellement de son balcon sur la mer à Alger. Il y reçoit Jules Veran, journaliste à L’Eclair, le poète Joachim Gasquet, le romancier Eugène Montfort entre autres.
Il est élu, le 19 novembre 1925, membre de l’Académie française, au fauteuil de Maurice BARRÈS (4e fauteuil) puis sera nommé Président de l’Institut de France pour le 4e trimestre 1937.